VIDÉO
Attentat à Zéralda.
Compte rendu d'origine :
A 19 heures, le 22 janvier 1957, un car transportant des passagers, musulmans et européens, est attaqué par des fellaghas. Les européens ont été massacrés sur place, le car a été brûlé, les musulmans ont été relâchés.
Parmi les victimes, il y avait trois femmes et quatre hommes de tout âge.
[Détails des plans]
Bobine 1 : Lieu de l'attentat.
1) roseaux où étaient cachée une partie des rebelles.
2) fossé où était cachée l'autre partie des rebelles.
3) plan général des lieux.
4) tâche de sang sur le macadam.
5) débris du car.
6) plan général des lieux.
7) vue que les fellaghas avaient du fossé sur la route.
8) un des tués, Georges le Demet [Georges Ledemé] (1) de Fouka était un ancien parachutiste, il faisait partie des groupes de la territoriale, comme sergent. Plan général de sa maison.
9) plan de la porte d'entrée.
10) son fils, 6 ans [7 ans] (1), Jean-Yves, est devant la porte.
11) à Kolea, magasin de chaussures ayant appartenu à madame Revy, 60 ans.
12) ferme de mademoiselle Darnis, 20 ans, vivant avec ses grands-parents.
13) l'entrée de la ferme.
14) le puits au milieu de la cour.
15) l'entrée de la demeure.
Bobine 2
1) plan du car ayant brûlé une semaine avant dans les gorges des voleurs.
2) plan de la maison de monsieur et madame Caillaux. Ils laissent une famille de sept enfants.
3) différents plans des membres de la famille et de l'habitation.
4) plan du car brûlé à Zeralda.
[Le résumé ci-dessous est joint avec le compte rendu d'origine. Il s'agit peut être de la recopie d'un article paru dans la presse locale au moment des faits.]
Un car attaqué près de Zeralda :
Sept voyageurs européens, dont trois femmes ont été massacrés.
Sur une route nationale bordée d'arbres, qui rappelle étrangement la souriante campagne française, un autocar de la société des routes africaines de Kolea fait son circuit journalier. Y ont pris place sept européens et des musulmans de la région de Zeralda, tous ces gens regagnent leur foyer dans la soirée du 22 janvier 1957. Soudain, à 3 km de Zeralda, près d'un pont, surgissant de l'oued et des roseaux avoisinants, un groupe de terroristes. Ils arrêtent l'autocar et obligent les sept européens de descendre et les abattent sur le bord de la route. Ils se sauvent après avoir incendié le car.
Parmi ces gens tués lâchement, se trouve monsieur Georges le Demet [Georges Ledemé] (1), préparateur en pharmacie, ancien résistant, il faisait partie des troupes françaises en Indochine et était maintenant sergent dans l'unité territoriale de Fouka. Il avait 35 ans.
Monsieur et madame Caillaux étaient arrivés à Saint Maurice en 1882, ils avaient sept enfants, vivaient dans une petite maison, typiquement française, faisant office de cabine téléphonique. Madame Caillaux était infirmière bénévole et faisait depuis toujours les piqûres aux enfants de la région, ce qui lui valait d'être honorablement connue à Saint Maurice et ses alentours.
Il y a aussi mademoiselle Darnis Danielle, qui allait fêter son vingtième anniversaire, dans cette souriante maison de campagne à Koléa. Ainsi que madame Revy, 60 ans, qui s'occupait d'un commerce de chaussures à Koléa.
Tous ces braves gens qui vivaient comme 50 millions d'autres Français sont morts, victimes du terrorisme aveugle.
Notes :
Reportage photographique correspondant ALG 57 31.
Les renseignements qui se trouvent dans la notice et les termes employés sont essentiellement ceux qui figurent sur les fiches techniques de détection d’époque.
(1) Il s'agit de Georges Ledemé. Son fils, Jean-Yves, né le 19 janvier 1950, avait 7 ans et non 6 sur ces images. Informations fournies par Lorraine Ledemé, fille de Jean-Yves et petite-fille de Georges Ledemé en mai 2024 et septembre 2025.
A 19 heures, le 22 janvier 1957, un car transportant des passagers, musulmans et européens, est attaqué par des fellaghas. Les européens ont été massacrés sur place, le car a été brûlé, les musulmans ont été relâchés.
Parmi les victimes, il y avait trois femmes et quatre hommes de tout âge.
[Détails des plans]
Bobine 1 : Lieu de l'attentat.
1) roseaux où étaient cachée une partie des rebelles.
2) fossé où était cachée l'autre partie des rebelles.
3) plan général des lieux.
4) tâche de sang sur le macadam.
5) débris du car.
6) plan général des lieux.
7) vue que les fellaghas avaient du fossé sur la route.
8) un des tués, Georges le Demet [Georges Ledemé] (1) de Fouka était un ancien parachutiste, il faisait partie des groupes de la territoriale, comme sergent. Plan général de sa maison.
9) plan de la porte d'entrée.
10) son fils, 6 ans [7 ans] (1), Jean-Yves, est devant la porte.
11) à Kolea, magasin de chaussures ayant appartenu à madame Revy, 60 ans.
12) ferme de mademoiselle Darnis, 20 ans, vivant avec ses grands-parents.
13) l'entrée de la ferme.
14) le puits au milieu de la cour.
15) l'entrée de la demeure.
Bobine 2
1) plan du car ayant brûlé une semaine avant dans les gorges des voleurs.
2) plan de la maison de monsieur et madame Caillaux. Ils laissent une famille de sept enfants.
3) différents plans des membres de la famille et de l'habitation.
4) plan du car brûlé à Zeralda.
[Le résumé ci-dessous est joint avec le compte rendu d'origine. Il s'agit peut être de la recopie d'un article paru dans la presse locale au moment des faits.]
Un car attaqué près de Zeralda :
Sept voyageurs européens, dont trois femmes ont été massacrés.
Sur une route nationale bordée d'arbres, qui rappelle étrangement la souriante campagne française, un autocar de la société des routes africaines de Kolea fait son circuit journalier. Y ont pris place sept européens et des musulmans de la région de Zeralda, tous ces gens regagnent leur foyer dans la soirée du 22 janvier 1957. Soudain, à 3 km de Zeralda, près d'un pont, surgissant de l'oued et des roseaux avoisinants, un groupe de terroristes. Ils arrêtent l'autocar et obligent les sept européens de descendre et les abattent sur le bord de la route. Ils se sauvent après avoir incendié le car.
Parmi ces gens tués lâchement, se trouve monsieur Georges le Demet [Georges Ledemé] (1), préparateur en pharmacie, ancien résistant, il faisait partie des troupes françaises en Indochine et était maintenant sergent dans l'unité territoriale de Fouka. Il avait 35 ans.
Monsieur et madame Caillaux étaient arrivés à Saint Maurice en 1882, ils avaient sept enfants, vivaient dans une petite maison, typiquement française, faisant office de cabine téléphonique. Madame Caillaux était infirmière bénévole et faisait depuis toujours les piqûres aux enfants de la région, ce qui lui valait d'être honorablement connue à Saint Maurice et ses alentours.
Il y a aussi mademoiselle Darnis Danielle, qui allait fêter son vingtième anniversaire, dans cette souriante maison de campagne à Koléa. Ainsi que madame Revy, 60 ans, qui s'occupait d'un commerce de chaussures à Koléa.
Tous ces braves gens qui vivaient comme 50 millions d'autres Français sont morts, victimes du terrorisme aveugle.
Notes :
Reportage photographique correspondant ALG 57 31.
Les renseignements qui se trouvent dans la notice et les termes employés sont essentiellement ceux qui figurent sur les fiches techniques de détection d’époque.
(1) Il s'agit de Georges Ledemé. Son fils, Jean-Yves, né le 19 janvier 1950, avait 7 ans et non 6 sur ces images. Informations fournies par Lorraine Ledemé, fille de Jean-Yves et petite-fille de Georges Ledemé en mai 2024 et septembre 2025.
Propriétés
| Lieu(x) | Algérie - Région d'Alger - Zeralda - |
|---|
Informations
| Référence | ACT 5728 |
|---|---|
| Durée | 00:04:11 |
| Date de réalisation | 23/01/1957 |
| Date de début | 23/01/1957 |
| Date de fin | 23/01/1957 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |