Le rôle de l'école de l'Air est de former des hommes qui deviendront des ingénieurs et des officiers de l'armée de l'Air.

Une fois engagé, l'élève doit être formé aux impératifs militaires. Il doit subir le bizutage par ses anciens, ce qui renforce la cohésion ; une grande fête suit cette soirée.
Les cours sont théoriques et pratiques : en salle pour les mathématiques, en ateliers pour l'apprentissage des commandes et sur des avions d'entraînement Fouga Magister pour le pilotage. Le soir, il passe son temps aux révisions des cours.
Dans le cadre de son instruction, l'élève peut pratiquer divers sports : rugby, athlétisme, parcours du combattant, planeur, instruction TAP.
L'instruction militaire se poursuit par un exercice sur le terrain, une sorte de "chasse à l'homme" : des élèves sont lâchés dans la nature avec un but précis et pour consigne de ne pas se faire prendre par la gendarmerie lancée à leurs trousses.
Le cursus à l'école de l'Air est l'occasion de visiter divers musées, de grandes métropoles européennes et les départements outre-mer.
Mais le principal de la formation reste l'apprentissage du pilotage sur Fouga Magister. La scolarité se termine par le baptême de la promotion et le défilé des officiers nouvellement promus.

Note :
Le film a été commercialisé. Droits d'exploitation pour sept ans et pour le monde entier cédés le 6 décembre 1967 à la société Paramount (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 232).
Voir également le film SCA 377, L'Ecole de l'Air sous les tropiques" réalisé la même année (1966) par Pierre Auffret qui suit les élèves officiers en voyage d’étude en Afrique, à Madagascar et à la Réunion.