VIDÉO
Avec les fusiliers marins dans la région de Nemours.
Traitement documentaire :
Du 14 au 16 juillet, le 2e bataillon de la 1re Demi brigade de fusiliers-marins (DBFM) effectue une opération de contrôle dans la région de Nemours. Cette opération est consécutive aux attaques et aux rapts sévissant depuis le mois d'avril dans le nord de l'Oranie. A peine constituée, la DBFM [1] doit rétablir l'ordre et prendre des contacts avec les populations, dans le djebel Zendal et plus particulièrement dans le secteur de Msiraa-tata [2]. Composé essentiement de rappelés de la classe 53/1, la 23e compagnie de la DBFM en charge de la surveillance d'un moulin réouvert) [3] aide les femmes d'un douar à charger des sacs d'orge sur une mule. Ils contrôlent également les populations et un vieil homme est interrogé après avoir montré ses papiers à un enseigne de vaisseau. Ce dernier, assis sur le pare-chocs de sa Jeep est protégé par un half track, posté en position de tir. Au loin, un bâtiment militaire sillonne les eaux cotières. Un transmetteur établit une liaison radio. Les Algériens s'affairent dans leurs champs en cette saison de moissons.
La progression de la DBFM continue sur les plateaux oranais. Dans un douar, un jeune Algérien, blessé au pied (une cuvette est pleine de sang) est soigné par un soldat. L'opérateur fixe le visage du blessé. La marche des fusiliers-marins reprend et ils arrivent dans un nouveau village. Les habitants du douar qui ont été regroupés, discutent avec les marins pendant qu'un Algérien, en uniforme militaire, traduit leurs propos.
Les 11 et 12 juillet, le patrouilleur "La Pique" surveille les côtes oranaises proches de Nemours et de la frontière algéro-marocaine. Intégrée à la Surveillance maritime (Surmar) [4], la marine Nationale contrôle les bateaux de pêche à la recherche d'armes ou d'agents de liaisons indépendantistes, susceptibles d'être cachés à bord. Le bâtiment a appareillé pour une mission au large des îles Zaffarines. Des lamparos (embarcations de pêche) sont interpelés par un enseigne de vaisseau et accostent sur le flanc du patrouilleur. Les pêcheurs montent à bord du "La Pique" pendant que les marins fouillent la cargaison, notamment dans les filets de pêche. L'identité des pêcheurs est également vérifiée. La mission reprend à bord du patrouilleur. Un marin envoit des signaux en morse
fait des signaux en morse. Une autre embarcation est également contrôlée puis, le patrouilleur continue sa mission malgré le crépuscule.
Compte rendu d'origine :
1) Les 11 et 12 juillet 1956, entre les îles Zafarines et Nemours. Contrôle des chalutiers et des lamparos, petits bateaux de pèche, aux environs de la frontière par le patrouilleur Pique
2) Opération de contrôle dans le M'Sirda Tato par le 2e bataillon de la 1re ½ brigade de fusiliers marins, les 14, 15 et 16 juillet 1956
Ce document a été visionné sur le positif acétate ACT 5471-06. L'autre bobine ACT 5471- 05 comprend quelques plans en moins. Sa longueur est de 78,4 m pour une durée de 2,51 minutes.
Voir le reportage ALG 56 168 correspondant à la première partie du film.
Voir également le reportage photographique ALG 56 166 qui correspond à la mission du "La Pique" les 11 et 12 juillet 1956.
1] On peut fixer la dtate de la création de la 1re DBFM au 10 juillet 1956. Historia Magazine N°383, p.13
2] Nom mentionné dans le compte rendu du photographe.
3] Mentionné dans le compte rendu du photographe
4] Le Surmar relève de la préfecture maritime de la IVe région. Le PC opérations d'Oran est responsable de la circulation sur tout le littoral et de tous les bâtiments employés à la surveillance, y compris les forces de l'aéronavale. Des lamparos (embarcations de pêche) réquisitionnés par la marine Nationale, aux vedettes, drageurs, patrouilleurs et escorteurs côtiers, tous ces bâtiments sont intégrés à cette organisation.
Du 14 au 16 juillet, le 2e bataillon de la 1re Demi brigade de fusiliers-marins (DBFM) effectue une opération de contrôle dans la région de Nemours. Cette opération est consécutive aux attaques et aux rapts sévissant depuis le mois d'avril dans le nord de l'Oranie. A peine constituée, la DBFM [1] doit rétablir l'ordre et prendre des contacts avec les populations, dans le djebel Zendal et plus particulièrement dans le secteur de Msiraa-tata [2]. Composé essentiement de rappelés de la classe 53/1, la 23e compagnie de la DBFM en charge de la surveillance d'un moulin réouvert) [3] aide les femmes d'un douar à charger des sacs d'orge sur une mule. Ils contrôlent également les populations et un vieil homme est interrogé après avoir montré ses papiers à un enseigne de vaisseau. Ce dernier, assis sur le pare-chocs de sa Jeep est protégé par un half track, posté en position de tir. Au loin, un bâtiment militaire sillonne les eaux cotières. Un transmetteur établit une liaison radio. Les Algériens s'affairent dans leurs champs en cette saison de moissons.
La progression de la DBFM continue sur les plateaux oranais. Dans un douar, un jeune Algérien, blessé au pied (une cuvette est pleine de sang) est soigné par un soldat. L'opérateur fixe le visage du blessé. La marche des fusiliers-marins reprend et ils arrivent dans un nouveau village. Les habitants du douar qui ont été regroupés, discutent avec les marins pendant qu'un Algérien, en uniforme militaire, traduit leurs propos.
Les 11 et 12 juillet, le patrouilleur "La Pique" surveille les côtes oranaises proches de Nemours et de la frontière algéro-marocaine. Intégrée à la Surveillance maritime (Surmar) [4], la marine Nationale contrôle les bateaux de pêche à la recherche d'armes ou d'agents de liaisons indépendantistes, susceptibles d'être cachés à bord. Le bâtiment a appareillé pour une mission au large des îles Zaffarines. Des lamparos (embarcations de pêche) sont interpelés par un enseigne de vaisseau et accostent sur le flanc du patrouilleur. Les pêcheurs montent à bord du "La Pique" pendant que les marins fouillent la cargaison, notamment dans les filets de pêche. L'identité des pêcheurs est également vérifiée. La mission reprend à bord du patrouilleur. Un marin envoit des signaux en morse
fait des signaux en morse. Une autre embarcation est également contrôlée puis, le patrouilleur continue sa mission malgré le crépuscule.
Compte rendu d'origine :
1) Les 11 et 12 juillet 1956, entre les îles Zafarines et Nemours. Contrôle des chalutiers et des lamparos, petits bateaux de pèche, aux environs de la frontière par le patrouilleur Pique
2) Opération de contrôle dans le M'Sirda Tato par le 2e bataillon de la 1re ½ brigade de fusiliers marins, les 14, 15 et 16 juillet 1956
Ce document a été visionné sur le positif acétate ACT 5471-06. L'autre bobine ACT 5471- 05 comprend quelques plans en moins. Sa longueur est de 78,4 m pour une durée de 2,51 minutes.
Voir le reportage ALG 56 168 correspondant à la première partie du film.
Voir également le reportage photographique ALG 56 166 qui correspond à la mission du "La Pique" les 11 et 12 juillet 1956.
1] On peut fixer la dtate de la création de la 1re DBFM au 10 juillet 1956. Historia Magazine N°383, p.13
2] Nom mentionné dans le compte rendu du photographe.
3] Mentionné dans le compte rendu du photographe
4] Le Surmar relève de la préfecture maritime de la IVe région. Le PC opérations d'Oran est responsable de la circulation sur tout le littoral et de tous les bâtiments employés à la surveillance, y compris les forces de l'aéronavale. Des lamparos (embarcations de pêche) réquisitionnés par la marine Nationale, aux vedettes, drageurs, patrouilleurs et escorteurs côtiers, tous ces bâtiments sont intégrés à cette organisation.
Catégories
| Guerre d'Algérie (1945-1962) |
| Marine nationale |
| Force maritime de fusiliers marins et commandos |
| Section Algérie (1956-1963) |
| Population civile et vie civile |
Propriétés
| Lieu(x) | Algérie - Djebel Zendal - Nemours (Algérie) - Oranie - Région d'Oran - Souk El Tleta (Oranie) - Département de Tlemcen - |
|---|
Informations
| Référence | ACT 5471 |
|---|---|
| Durée | 00:03:03 |
| Date de réalisation | 11/07/0056 |
| Date de début | 11/07/0056 |
| Date de fin | 11/07/0056 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Rushes |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |