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Avenue Cassaigne à Laghouat. [légende d'origine]

Photographe(s) : Aristide Coulombier


Note : la légende de la photographie est mentionnée sur une liste manuscrite, anonyme et non datée, conservée dans le dossier d'affaires du fonds.

Informations techniques

Procédé original Inconnu
Format d'origine Inconnu
Support d'origine Inconnu
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence D21-1-1
Date de début 01/01/1906
Date de fin 31/12/1912
Photographe(s) Aristide Coulombier -
Lieu(x) Algérie - Laghouat -
Origine Coulombier, Aristide
Mention obligatoire © ECPAD/fonds Aristide Coulombier/Aristide Coulombier

La photographie est issue du reportage suivant :

Images de la pénétration française au Maroc oriental (1906 - 1912).

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Description du reportage

L'auteur des photographies est Aristide Coulombier. La copie d'une lettre manuscrite conservée dans le dossier d'affaires du fonds précise ceci : "Je rappelle que l'oncle Coulombier s'était engagé jeune dans l'artillerie, puis avait rendu ses galons de sous-officier pour passer au 1er spahis algériens et de 1906 à 1912 participa à différentes campagnes en Algérie et au Maroc à l'époque de la pénétration française dans le dernier pays. Il regagna la France vers 1912 pour rejoindre le 17e Dragons à Vienne, régiment qui fut transféré à Auxonne peu avant la guerre de 14, puis repassa dans l'artillerie lourde, au 87 RAL vers 1916-17. Breveté par la suite gardien de batterie il était en occupation à la fin de la guerre, à Sarrebourg pour finir sa carrière à partir de 1924-25 à Satory près de Versailles".

Les spahis sont alors engagés avec des chasseurs d'Afrique, des tirailleurs, des zouaves, des artilleurs, des gendarmes et diverses autres unités dans les expéditions qui jalonnent la conquête du Maroc oriental. Après quelques déploiements préliminaires avant 1906, la véritable intervention française dans la région débute en 1907, sous le commandement du général Lyautey. L'armée française occupe Oujda en mars 1907, pacifie les confins algéro-marocains (Bou-Denib et Bou-Anan en 1908, Taourirt en 1910) et impose au sultan Moulay Hafid la signature du traité de Protectorat du 30 mars 1912.
Le terme "spahis" est d'origine turque et persane. Il désigne l'homme de guerre, libre et propriétaire de son cheval. Les premiers spahis sont recrutés par Yusuf, un allié de la France, pendant la conquête de l'Algérie, au début des années 1830. Par une ordonnance du 7 décembre 1841, tous les spahis sont unifiés sous l’autorité de Yusuf en un corps de vingt escadrons. L’ordonnance du 21 juillet 1845 organise le corps des spahis en trois régiments dénommés 1er régiment de spahis d’Alger, 2e régiment de spahis d’Oran et 3e régiment de spahis de Constantine.
C’est à partir de 1921 que les régiments de spahis sont désignés avec le qualificatif de leur pays de recrutement, principalement l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ceux-ci ont participé à tous les conflits du XIXe et du XXe siècle. Depuis la fin de la guerre d'Algérie, les régiments ont tous été dissous, à l'exception du 1er régiment de spahis, héritier du 1er régiment de Spahis marocains mais qui conserve les traditions de tous les spahis.

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