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Bailly (Oise), écriteau en langue française composé par les allemands. L'homme chargé de le poser devant les tranchées françaises de 1ère ligne fut tué par une balle. [légende d'origine]

Photographe(s) : Paul Queste



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Informations techniques

Procédé original Négatif, Stéréoscopique
Format d'origine 6X13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 93 B 5220
Date de début 02/04/1917
Date de fin 10/04/1917
Photographe(s) Paul Queste -
Lieu(x) Bailly - Oise - Picardie -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Paul Queste/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Aux confins de l'Oise et de la Somme après le retrait allemand de mars 1917 (première libération de l'Oise).

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Le reportage décrit l'état des régions libérées par le recul des Allemands sur la ligne Hindenbourg. Début 1917, une partie du front décrit encore un vaste arc de cercle de Soissons à Arras et englobant Roye, Noyon et Bapaume. Adoptant une stratégie défensive, l'ennemi décide de raccourcir cette ligne et de se retrancher derrière un nouveau système de positions fortifiées plus rectiligne, dessinant une droite Soissons - Saint-Quentin - Arras, derrière laquelle il se retire en mars 1917. Au fur et à mesure de son repli, effectué en toute discrétion et à la faveur des brouillards qui recouvrent souvent la vallée de la Somme, l'ennemi dévaste le terrain évacué.
L'opérateur photographie les anciennes lignes allemandes avec leurs abris bétonnés et leurs anciensdépôts de munitions, des villages plus ou moins rasés, un château et des batiments publics dynamités, des routes détruites par les explosions de mines, des églises bombardées, aux orgues desquelles les tuyaux ont été arrachés et emportés, des ponts effondrés, des usines rendues inutilisables, des terrains agricoles inondés, des vergers aux arbres sciés, un cimetière dont les Allemands ont fait sauter les tombes.
Il prend par ailleurs des vues de la réparation d'un pont par le génie, de la réparation d'une rue par des Ecossais, de plusieurs cimetières et chapelles allemands, des tombes de deux aviateurs français, l'adjudant Gibaud et le sous-lieutenant Le Nivel. A Suzoy (Oise), il visite une école transformée en casino par l'ennemi pendant l'occupation et décorée de peintures.

Notes :
Le reportage décrit l'état des régions libérées par le recul des Allemands sur la ligne Hindenbourg. Début 1917, une partie du front décrit encore un vaste arc de cercle de Soissons à Arras et englobant Roye, Noyon et Bapaume. Adoptant une stratégie défensive, l'ennemi décide de raccourcir cette ligne et de se retrancher derrière un nouveau système de positions fortifiées plus rectiligne, dessinant une droite Soissons - Saint-Quentin - Arras, derrière laquelle il se retire en mars 1917. Au fur et à mesure de son repli, effectué en toute discrétion et à la faveur des brouillards qui recouvrent souvent la vallée de la Somme, l'ennemi dévaste le terrain évacué.
L'opérateur photographie les anciennes lignes allemandes avec leurs abris bétonnés et leurs anciensdépôts de munitions, des villages plus ou moins rasés, un château et des batiments publics dynamités, des routes détruites par les explosions de mines, des églises bombardées, aux orgues desquelles les tuyaux ont été arrachés et emportés, des ponts effondrés, des usines rendues inutilisables, des terrains agricoles inondés, des vergers aux arbres sciés, un cimetière dont les Allemands ont fait sauter les tombes.
Il prend par ailleurs des vues de la réparation d'un pont par le génie, de la réparation d'une rue par des Ecossais, de plusieurs cimetières et chapelles allemands, des tombes de deux aviateurs français, l'adjudant Gibaud et le sous-lieutenant Le Nivel. A Suzoy (Oise), il visite une école transformée en casino par l'ennemi pendant l'occupation et décorée de peintures.

Notes :
Voir films 14.18 A 135, 14.18 A 129 et 14.18 B 332.

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