PHOTO

Bana. Type de femme Grasfield. Tatouages du dos. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer



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Une femme de la région des Grassfields, au dos couvert de tatouages, pose devant un mur de pisé ouvragé, dans le village de Bana.

Note : ce cliché est le pendant de la photographie SPA 149 H 4763, représentant la même femme, de face.
Le terme Grassfields désigne les hauts-plateaux volcaniques de l'ouest du Cameroun où vivent les Bamiléké, les Bamoun et les Tikar, l'ensemble formant le groupe semi-bantou.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation hauteur

Propriétés

Référence SPA 159 H 4920
Date de début 15/05/1917
Date de fin 15/05/1917
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Afrique - Cameroun - Bana -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Ville de Foumban et villages alentours, mai 1917.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Le 14 mai, l'opérateur est arrivé à Bana, lieu où coexistent des populations de Grassfield (Bamoun, Bamilélé) et des Haoussa, chacun ayant son propre village. Au village Grassfield, les cases reliées entre elles forment une enceinte protectrice à l'intérieur de laquelle sont photographiés des femmes tatouées, des guerriers, des chefs de village. Deux halles de marché sont en construction et il existe un poste militaire.

Le 17mai, l'opérateur se met en route vers Foumban.
La suite se passe à Foumban (voir les étapes du voyage entre Bana et Foumban sur les reportages SPA 163 H et SPA 154 H), où une fête est organisée, avec une démonstration équestre et simulation d'une attaque guerrière. Le sultan Njoya, roi des Bamoun, pose à cheval devant les femmes de son harem. Divers habitants de l'ethnie Bamoun sont photographiés, notamment des femmes et leurs coiffures traditionnelles, ainsi que l'école indigène, l'"église" où se pratique le culte bamoun, le marché etc.
Ce reportage mélange dans un grand désordre chronologique des clichés pris à des moments différents. L'ordre initial de la numérotation des plaques établi par Gadmer n'est pas respecté. L'ordre chronologique est le suivant :
- 13 mai : H 4944 (et H 4945 à 4947, manquantes),
- 14 mai : H 4948 à H 4954 (et H 4955, manquante)
- 15 mai : H 4920 à H 4931, sauf H 4930,
- 17 mai H 4930,
- 24 mai : H 4956 à H 4967,
- 25 mai : H 4908 à 4919 (H 4915 manquante),
- 26 mai : H 4932 à H 4943 (H 4943 manquante).

Les clichés pris entre le 17 et le 24 mai sont dans le reportage SPA 154 H.

La plaque H 4968 est manquante et ne se rapportait ni à la période, ni à la région.

Ce reportage montre des Bamoun, une ethnie peut-être venue des rives du Nil, formant avec les Bamiléké et les Tikar le groupe semi-bantou. Jusqu'au début du XXe siècle, les Bamoun tentent d'arrêter la progression de l'islam en résistant aux cavaliers Peuls venus du nord. Puis, en 1902, le roi des Bamoun choisit l'islam pour contenir l'influence missionnaire apportée par les colonisateurs. Ils parlent la langue bamoun.

Photos du reportage(51)