VIDÉO
Barrage électrifié à la frontière algéro-marocaine et manœuvres d'intervention.
Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).
Compte rendu d'origine
- Détail des plans par boite
1re boite Plus X pour filtre coef. 4
2B/ Poste de Rhar Roubane - ruine - allure de fort abandonné.
2A/ Poste de Nevo surplombant la ville marocaine de Matimpré du Kiss à 1 km.
7A/ La centrale des oliviers alimentant le réseau.
9B/ Une alerte. Les cadrans, réactions des aiguilles, un arc électrique sur les commutateurs, produit par le court circuit.
4A/ Le début du barrage à Port Say - pano vagues barrages.
2e boite Tri X de nuit en pleine ouverture
8F/ Coups de canon de 105 mm.
7B/ Surveillance du barrage, un projecteur à arc balaie le barrage.
9G/ Erreur de bobine. Chiens pisteurs au travail.
3e bobine plus X en effet nuit filtre coef. 8, diamètre : 11
9D/ Coups de canons et raccords.
8C/ Embuscade Rasura. Radar de surveillance rapproché (radar portatif).
9H/ Blindé (EBR) en position près du barrage.
4e bobine plus X - effet de nuit
Sans clap - EBR progressant sur une piste pour aller se mettre en position.
La caméra s'est déclenchée par erreur dans l'hélicoptère.
8D/ Radar RDS.
5e bobine Tri X de nuit pleine ouverture
9D/ Départ de jeep. Les électro mécaniciens allant reconnaître une brèche faite par [torpille] Bangalore dans le barrage.
9A/ Explosion d'un Bangalore sur le réseau.
9E/ Des EBR sortent d'un poste après une alerte.
6e bobine plus X 15 m essai au centre, ext. Jour
3D/ Première évolution du barrage : haie à 4 fils.
3E/ Haie à 7 fils.
Le film s'est déchiré au cours d'un changement de chargeur.
7e boite, plus X filtre coef. 4
3E/ Haie 7 fils.
7D/ Surveillance aérienne du barrage par des T28.
6A/ Extérieur d'un pc de quartier d'où sont commandées toutes les manœuvres sur le barrage. Un marin aux binoculaires.
8B/ Activités dans le pc.
8e boite : 40 m intérieur lumière du jour +X
9C/ Activités dans un pc.
9e boite plus X filtre coef. 4
7F/ Radar SDS.
3B/ Première haie réalisée dans les isolateurs sont des bouteilles de bières. Fait en stationnaire depuis une alouette (réseau miné).
(1) Murs de la Mansourah près de Tlemcen.
10e boite, plus X filtre coef. 4
3C/ Groupe électrogène de fortune.
7C/ Surveillance, barrage par une herse blindée.
5A/ Travelling publique sur le barrage montrant les " trapézoïdaux " (bandes e barbelés minés). Des électro réparant la haie et une herse de deux blindés.
4B/ Montée. Le barrage en paysage montagneux travelling vertical en hélicoptère. Départ sur une patrouille renforcée.
11e boite plus X filtre coef. 4. 40 m
4B/ Le même que la boite précédente.
2C/ Bordj ruiné (poste en plaine d'alfa).
4C/ Loupy, le barrage en plaine d'alfa.
12e boite effet de nuit 15 m
8G/ Action des EBR après l'arrivée des obus de 105 mm (pressé par le temps [pas] de raccord pour cette scène).
Suite des plans
1 Mansoura
2A Rhar Roubane (Poste)
2B Bordj ruiné
3B Haie dite " Kronembourg "
3C Petit générateur de fortune
3D Haie 4 fils
3E Haie 7 fils
3F Le " Cerbère "
4A Début du barrage à Port Say
4B Montée de Deglène (barrage en montagne)
4C Poste de Loupy (barrage en plaine)
5A Travelling oblique de quartier
6A Un pc de quartier
7A Une centrale
7B Surveillance du barrage de nuit
7C " Herse " blindée
7D Surveillance aérienne
7F Radar devant le Maroc (Oujda)
7E Surveillance oculaire (marins aux binoculaires)
Sans clap, EBR progressant, effet de nuit
9H EBR en position. Effet de nuit
8C Embusace au radar de surveillance rapprochée
8D Radar SDS en effet de nuit
9D Départ de coups d'artillerie
8E Activité dans un pc
8G Arrivée d'obus d'artillerie, manouvre d'EBR
9A Explosion d'un bangalore
9B Les cadrans de la centrale
Un arc produit par le court circuit
9C Activité dans un pc
8F coups de canon de nuit
9D Départ des électro en jeep
9E Des blindés sortent d'un poste
Cette suite de plans correspond à l'idée du commentaire écrit par un officier de la zone de Tlemcen.
Les actions rebelles sur le barrage se sont toujours déroulées de nuit, c'est la cause des effets de nuit que j'ai essayé de faire, qui peut être pourront raccorder avec les prises de vue de nuit. (L'éclairage étant donné par des phares de véhicules soit par des mines éclairantes).
[Voir le texte dans le champ NOTE]
Texte écrit par un officier de la zone de Tlemcen
" Le barrage est une constante historique. Le barrage nous en avions un tout premier exemple aux portes mêmes de Tlemcen, aux portes mêmes du pc de la zone.
A Mansourah qui servit autrefois à la défense de Tlemcen. Au milieu du XXe siècle il fallait défendre Tlemcen à nouveau et aussi toute l'Algérie. il nous fallait notre muraille de Chine, notre rideau de fer.
Nous avions une frontière à défendre et quelques postes au bord, à portée de fusil de cette ville marocaine.
Enfouis dans la montagne, car la frontière à cet endroit est en pleine montagne. Et dans l'immense sud ils sont loin du Maros, isolés comme abandonnés.
Nous avons reliés ces postes ensemble, nous les avons attachés ensemble pour la même mission. Mais il fallait imaginer sans cesse, construire avec les moyens de notre fortune.
Notre bière d'Alsace c'était un peu ici les taxis de la Marne…
Nous en avons fait le barrage Kronenbourg.
Nous étions pauvres mais inventifs…
Alors par portions, par éléments, sans qu'il y ait eu un plan d'ensemble cohérent le barrage a grandi.
Il a pris la taille des hommes qui le défendaient et aussi celle des hommes qui voulaient le franchir.
Les hommes avaient des soins de femmes pour l'habiller. Car mettre du fer à béton le long des fils pour favoriser les contacts électriques, c'était habiller la haie. Car on trouvait les termes techniques comme on imaginait les obstacles. Ainsi on appelait cette haie le " Cerbère ".
(Musique très romantique)
Lamer, les mêmes vagues arrosent les plages de Nice et de Cannes et de Naples aussi. Mais là commence la frontière et aussi, naturellement le barrage et sa continuité. Son amoncellement de canons de chars, de mines, de fils de fer barbelés et d'hommes " bariolés " qui, chaque nuit, plusieurs fois par nuit même descendaient et montaient à cet endroit que l'on appelait " La grande pente ", comme s'il fallait dire la taille de ces montagnes.
Ici elles sont loin, elles sont là-bas à cet horizon qui est au Maroc. Au Maroc qui était toujours à côté, souvent très près et que le barrage isolait de l'Algérie de la mer et du désert.
Car de la même façon de la mer au désert à force de patience, de travail, parce que le commandement avait pu accorder les moyens financiers, avait su apporter la cohésion nécessaire, le barrage Algéro-marocain était né qui accumulait successivement deux " trapézoïdaux dits " extérieurs Maroc " que cette patrouille, " La lessive ", examinait chaque matin, cherchant les traces éventuelles de l'ennemi.
Une haie électrifiée dite " Haie Maroc " que des électro-mécaniciens entretenaient périodiquement, scrupuleusement tout au long de cette piste dite " Piste technique ".
Cette herse qui roule doucement sur cette piste dite " Piste technique " c'est un peu un gardien de troupeaux derrière la clôture de son champ mais les remparts se succèdent sans fin et les murs aux noms barbares s'accumulent : route stratégique, trapézoïdal intérieur et trapézoïdal extérieur Algérie.
(Bruits d'explosions, salves d'artillerie)
Mais le cargo Bulgaria débarque au Maroc son énorme chargement de matériel de guerre. C'est donc une vraie guerre qui commence : 350 obus de mortiers tchèque en une nuit sur Alazetta, sur Bounaim Nord, sur Ravel.
Il faut construire encore mais derrière, hors de portée des obus ennemis construire encore des réseaux de barbelés, une suite de nasses que l'on appellera "Bouclage court ". Une nasse par quartier. Au centre le pc, construction standardisée, cerveau qui a groupé, mis au point et se tient près à utiliser ce qui est en somme le sang du barrage.
L'énergie électrique et si les 5000 volts qui courent tout au long des 250 km du barrage sont un moyen de dissuasion redoutable, ils sont aussi un moyen de détection remarquable, un discret coursier qui revient dire à 300 000 km seconde si un fil a été coupé et qui, miracle électrique, dira où.
Miracle électronique cette fois ce radar qui dira aussi vite et toujours avec une précision inhumaine si cette présence sur l'écran est le signe aussi d'une présence ennemie, car le pc veut savoir, doit savoir très vite.
C'est par radio que cette herse lui signalera, bruits, présences suspectes, par radio aussi que ces chasseurs lui diront si l'ennemi arrive. Ces deux yeux dans le ciel passent en revue les pc dans chacun des quartiers du barrage.
Et quand ils sont partis, quand la nuit est venue, d'autres yeux s'allument et d'autres yeux regardent, lutte contre la nuit et le sommeil bien sur. Cette nuit là encore et toutes les nuits ils son prêts. Et tout est prêt. Ce radar est en embuscade devant le barrage.
L'ennemi est détecté. Le pc fait partir les chars, ce capitaine vient prendre sur la carte les coordonnées de l'ennemi. Il donne un ordre à un artilleur, 50 secondes plus tard, l'ennemi est plaqué au sol. Les radars conduisent les chars vers lui.
Mais l'ennemi connaît nos ripostes et s'il a sacrifié quelques uns de ses hommes, c'est qu'il voulait immobiliser à cet endroit une partie de nos moyens pour que lui soit plus facile ailleurs le passage.
Le bengalore a ouvert la brèche et pendant que doivent se ruer dans la trouée les fellaghas, les électros courent au point de passage.
" Hannibal 23 ", l'ordre est donné, alors retour de la nasse correspondante au point de passage, c'est une tenaille faite de blindés et de centaines d'hommes qui prend place méthodiquement.
Tout est mis en œuvre pour détruire la bande rebelle avant qu'elle ne puisse atteindre l'intérieur.
On cherche activement leur trace, l'homme, l'animal et la machine se sont ligués.
Et les renforts arrivent, se précipitent à " l'assaut ".
Et c'est maintenant une opération classique face à un ennemi qui a subi déjà des pertes et dont la fatigue est grande.
Etc… etc… "
Liste des lieux cités dans le texte :
Alazetta
Mechamich
Port Say
De Gliène
Loupy
Ravel
Oliviers
Djebel Tizi
Yembou
Namat
Zouia
Mezzazou.
Compte rendu d'origine
- Détail des plans par boite
1re boite Plus X pour filtre coef. 4
2B/ Poste de Rhar Roubane - ruine - allure de fort abandonné.
2A/ Poste de Nevo surplombant la ville marocaine de Matimpré du Kiss à 1 km.
7A/ La centrale des oliviers alimentant le réseau.
9B/ Une alerte. Les cadrans, réactions des aiguilles, un arc électrique sur les commutateurs, produit par le court circuit.
4A/ Le début du barrage à Port Say - pano vagues barrages.
2e boite Tri X de nuit en pleine ouverture
8F/ Coups de canon de 105 mm.
7B/ Surveillance du barrage, un projecteur à arc balaie le barrage.
9G/ Erreur de bobine. Chiens pisteurs au travail.
3e bobine plus X en effet nuit filtre coef. 8, diamètre : 11
9D/ Coups de canons et raccords.
8C/ Embuscade Rasura. Radar de surveillance rapproché (radar portatif).
9H/ Blindé (EBR) en position près du barrage.
4e bobine plus X - effet de nuit
Sans clap - EBR progressant sur une piste pour aller se mettre en position.
La caméra s'est déclenchée par erreur dans l'hélicoptère.
8D/ Radar RDS.
5e bobine Tri X de nuit pleine ouverture
9D/ Départ de jeep. Les électro mécaniciens allant reconnaître une brèche faite par [torpille] Bangalore dans le barrage.
9A/ Explosion d'un Bangalore sur le réseau.
9E/ Des EBR sortent d'un poste après une alerte.
6e bobine plus X 15 m essai au centre, ext. Jour
3D/ Première évolution du barrage : haie à 4 fils.
3E/ Haie à 7 fils.
Le film s'est déchiré au cours d'un changement de chargeur.
7e boite, plus X filtre coef. 4
3E/ Haie 7 fils.
7D/ Surveillance aérienne du barrage par des T28.
6A/ Extérieur d'un pc de quartier d'où sont commandées toutes les manœuvres sur le barrage. Un marin aux binoculaires.
8B/ Activités dans le pc.
8e boite : 40 m intérieur lumière du jour +X
9C/ Activités dans un pc.
9e boite plus X filtre coef. 4
7F/ Radar SDS.
3B/ Première haie réalisée dans les isolateurs sont des bouteilles de bières. Fait en stationnaire depuis une alouette (réseau miné).
(1) Murs de la Mansourah près de Tlemcen.
10e boite, plus X filtre coef. 4
3C/ Groupe électrogène de fortune.
7C/ Surveillance, barrage par une herse blindée.
5A/ Travelling publique sur le barrage montrant les " trapézoïdaux " (bandes e barbelés minés). Des électro réparant la haie et une herse de deux blindés.
4B/ Montée. Le barrage en paysage montagneux travelling vertical en hélicoptère. Départ sur une patrouille renforcée.
11e boite plus X filtre coef. 4. 40 m
4B/ Le même que la boite précédente.
2C/ Bordj ruiné (poste en plaine d'alfa).
4C/ Loupy, le barrage en plaine d'alfa.
12e boite effet de nuit 15 m
8G/ Action des EBR après l'arrivée des obus de 105 mm (pressé par le temps [pas] de raccord pour cette scène).
Suite des plans
1 Mansoura
2A Rhar Roubane (Poste)
2B Bordj ruiné
3B Haie dite " Kronembourg "
3C Petit générateur de fortune
3D Haie 4 fils
3E Haie 7 fils
3F Le " Cerbère "
4A Début du barrage à Port Say
4B Montée de Deglène (barrage en montagne)
4C Poste de Loupy (barrage en plaine)
5A Travelling oblique de quartier
6A Un pc de quartier
7A Une centrale
7B Surveillance du barrage de nuit
7C " Herse " blindée
7D Surveillance aérienne
7F Radar devant le Maroc (Oujda)
7E Surveillance oculaire (marins aux binoculaires)
Sans clap, EBR progressant, effet de nuit
9H EBR en position. Effet de nuit
8C Embusace au radar de surveillance rapprochée
8D Radar SDS en effet de nuit
9D Départ de coups d'artillerie
8E Activité dans un pc
8G Arrivée d'obus d'artillerie, manouvre d'EBR
9A Explosion d'un bangalore
9B Les cadrans de la centrale
Un arc produit par le court circuit
9C Activité dans un pc
8F coups de canon de nuit
9D Départ des électro en jeep
9E Des blindés sortent d'un poste
Cette suite de plans correspond à l'idée du commentaire écrit par un officier de la zone de Tlemcen.
Les actions rebelles sur le barrage se sont toujours déroulées de nuit, c'est la cause des effets de nuit que j'ai essayé de faire, qui peut être pourront raccorder avec les prises de vue de nuit. (L'éclairage étant donné par des phares de véhicules soit par des mines éclairantes).
[Voir le texte dans le champ NOTE]
Texte écrit par un officier de la zone de Tlemcen
" Le barrage est une constante historique. Le barrage nous en avions un tout premier exemple aux portes mêmes de Tlemcen, aux portes mêmes du pc de la zone.
A Mansourah qui servit autrefois à la défense de Tlemcen. Au milieu du XXe siècle il fallait défendre Tlemcen à nouveau et aussi toute l'Algérie. il nous fallait notre muraille de Chine, notre rideau de fer.
Nous avions une frontière à défendre et quelques postes au bord, à portée de fusil de cette ville marocaine.
Enfouis dans la montagne, car la frontière à cet endroit est en pleine montagne. Et dans l'immense sud ils sont loin du Maros, isolés comme abandonnés.
Nous avons reliés ces postes ensemble, nous les avons attachés ensemble pour la même mission. Mais il fallait imaginer sans cesse, construire avec les moyens de notre fortune.
Notre bière d'Alsace c'était un peu ici les taxis de la Marne…
Nous en avons fait le barrage Kronenbourg.
Nous étions pauvres mais inventifs…
Alors par portions, par éléments, sans qu'il y ait eu un plan d'ensemble cohérent le barrage a grandi.
Il a pris la taille des hommes qui le défendaient et aussi celle des hommes qui voulaient le franchir.
Les hommes avaient des soins de femmes pour l'habiller. Car mettre du fer à béton le long des fils pour favoriser les contacts électriques, c'était habiller la haie. Car on trouvait les termes techniques comme on imaginait les obstacles. Ainsi on appelait cette haie le " Cerbère ".
(Musique très romantique)
Lamer, les mêmes vagues arrosent les plages de Nice et de Cannes et de Naples aussi. Mais là commence la frontière et aussi, naturellement le barrage et sa continuité. Son amoncellement de canons de chars, de mines, de fils de fer barbelés et d'hommes " bariolés " qui, chaque nuit, plusieurs fois par nuit même descendaient et montaient à cet endroit que l'on appelait " La grande pente ", comme s'il fallait dire la taille de ces montagnes.
Ici elles sont loin, elles sont là-bas à cet horizon qui est au Maroc. Au Maroc qui était toujours à côté, souvent très près et que le barrage isolait de l'Algérie de la mer et du désert.
Car de la même façon de la mer au désert à force de patience, de travail, parce que le commandement avait pu accorder les moyens financiers, avait su apporter la cohésion nécessaire, le barrage Algéro-marocain était né qui accumulait successivement deux " trapézoïdaux dits " extérieurs Maroc " que cette patrouille, " La lessive ", examinait chaque matin, cherchant les traces éventuelles de l'ennemi.
Une haie électrifiée dite " Haie Maroc " que des électro-mécaniciens entretenaient périodiquement, scrupuleusement tout au long de cette piste dite " Piste technique ".
Cette herse qui roule doucement sur cette piste dite " Piste technique " c'est un peu un gardien de troupeaux derrière la clôture de son champ mais les remparts se succèdent sans fin et les murs aux noms barbares s'accumulent : route stratégique, trapézoïdal intérieur et trapézoïdal extérieur Algérie.
(Bruits d'explosions, salves d'artillerie)
Mais le cargo Bulgaria débarque au Maroc son énorme chargement de matériel de guerre. C'est donc une vraie guerre qui commence : 350 obus de mortiers tchèque en une nuit sur Alazetta, sur Bounaim Nord, sur Ravel.
Il faut construire encore mais derrière, hors de portée des obus ennemis construire encore des réseaux de barbelés, une suite de nasses que l'on appellera "Bouclage court ". Une nasse par quartier. Au centre le pc, construction standardisée, cerveau qui a groupé, mis au point et se tient près à utiliser ce qui est en somme le sang du barrage.
L'énergie électrique et si les 5000 volts qui courent tout au long des 250 km du barrage sont un moyen de dissuasion redoutable, ils sont aussi un moyen de détection remarquable, un discret coursier qui revient dire à 300 000 km seconde si un fil a été coupé et qui, miracle électrique, dira où.
Miracle électronique cette fois ce radar qui dira aussi vite et toujours avec une précision inhumaine si cette présence sur l'écran est le signe aussi d'une présence ennemie, car le pc veut savoir, doit savoir très vite.
C'est par radio que cette herse lui signalera, bruits, présences suspectes, par radio aussi que ces chasseurs lui diront si l'ennemi arrive. Ces deux yeux dans le ciel passent en revue les pc dans chacun des quartiers du barrage.
Et quand ils sont partis, quand la nuit est venue, d'autres yeux s'allument et d'autres yeux regardent, lutte contre la nuit et le sommeil bien sur. Cette nuit là encore et toutes les nuits ils son prêts. Et tout est prêt. Ce radar est en embuscade devant le barrage.
L'ennemi est détecté. Le pc fait partir les chars, ce capitaine vient prendre sur la carte les coordonnées de l'ennemi. Il donne un ordre à un artilleur, 50 secondes plus tard, l'ennemi est plaqué au sol. Les radars conduisent les chars vers lui.
Mais l'ennemi connaît nos ripostes et s'il a sacrifié quelques uns de ses hommes, c'est qu'il voulait immobiliser à cet endroit une partie de nos moyens pour que lui soit plus facile ailleurs le passage.
Le bengalore a ouvert la brèche et pendant que doivent se ruer dans la trouée les fellaghas, les électros courent au point de passage.
" Hannibal 23 ", l'ordre est donné, alors retour de la nasse correspondante au point de passage, c'est une tenaille faite de blindés et de centaines d'hommes qui prend place méthodiquement.
Tout est mis en œuvre pour détruire la bande rebelle avant qu'elle ne puisse atteindre l'intérieur.
On cherche activement leur trace, l'homme, l'animal et la machine se sont ligués.
Et les renforts arrivent, se précipitent à " l'assaut ".
Et c'est maintenant une opération classique face à un ennemi qui a subi déjà des pertes et dont la fatigue est grande.
Etc… etc… "
Liste des lieux cités dans le texte :
Alazetta
Mechamich
Port Say
De Gliène
Loupy
Ravel
Oliviers
Djebel Tizi
Yembou
Namat
Zouia
Mezzazou.
Propriétés
| Lieu(x) | Algérie - |
|---|
Informations
| Référence | ACT 6294 |
|---|---|
| Durée | 00:17:27 |
| Date de réalisation | 30/06/1962 |
| Date de début | 15/06/1962 |
| Date de fin | 30/06/1962 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |