Panorama des villages de Thézy-Glimont, Hangard et du bois de Sénecat (Somme). Devant Montdidier, dans le village de Monchel (10 avril 1918), se trouve le poste le plus rapproché des lignes ennemies. Des guetteurs se tiennent dans un trou sommaire avec un fusil-mitrailleur. La route est obstruée avec des abattis et des instruments aratoires. Des convois d’infanterie, de retour des lignes, font halte ou marchent sur les routes et croisent des colonnes de camions et de charrettes. Plus loin, des stocks d’obus sont disposés le long des chemins. Des soldats aménagent des talus à la pelle. A la Faloise (5 avril 1918), un canon de 155 mm long Schneider est mis en batterie et effectue des tirs. A Louvrechy (10 avril 1918), les obus ont provoqué l’incendie d’un dépôt de munitions et d’épaisses colonnes de fumée s’élèvent au-dessus des toits ; Domart-sur-la-Luce reçoit aussi d’intenses bombardements. Des blessés sont chargés dans un véhicule sanitaire. Montdidier se profile à l’horizon. Une colonne de prisonniers encadrés par des cavaliers emprunte une rue de village.

Notes :
"Bitwa w Pokarji, Wiosna 1918" = "Bataille de Picardie, mars 1918".
Métrage d'origine inconnue ; métrage conservé 270 m.
1+10 cartons en polonais.
Peut-être le film n° 682 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
L'attribution du numéro 682 à ce film est une hypothèse car un autre film, intitulé "L'offensive de Picardie", référence 14.18 B 304 ou 14.18 A 267, pourrait aussi être le film numéro 682.
Des images sont communes avec le film 14.18 B 57.