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Beaucourt-en-Santerre. Un camp de prisonniers allemands. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Pierre Henri Miguel Machard


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Des prisonniers allemands se ravitaillent en eau sous le regard de soldats français.

Note : les Allemands constituent la grande majorité des prisonniers de guerre en France pendant la première guerre mondiale, l'armée d'Autriche-Hongrie ayant été très peu engagée sur le front de l'Ouest. Comme dans les principales autres puissances belligérantes, la plus grande partie des prisonniers est mise au travail.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 29 C 2884
Date de début 06/09/1916
Date de fin 06/09/1916
Photographe(s) Ernest Pierre Henri Miguel Machard -
Lieu(x) Somme -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Pierre Machard/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Le front de la Somme pendant l'offensive de septembre 1916.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Déclenchée en juillet 1916, l'offensive franco-britannique de la Somme poursuit son avancée en ce mois de septembre 1916. Continuant leurs actions dans le secteur de Peronne et de Combles, les armées alliées subissent de lourdes pertes. Le reportage, réalisé dans le secteur sud-ouest d'Amiens, témoigne des conditions de vie des combattants en repos à l'arrière du front. Vivant dans les habitations (Foucaucourt) et les usines détruites et désertées de leurs occupants, les soldats français, britanniques, et coloniaux (spahis marocains à Castel-sur-Avre) partagent le même sort. Entre deux rencontres amicales (Bray-sur-Somme), les "poilus" et les "Tommies" tentent de récupérer des forces après la période passée en première ligne. Les liaisons avec le front sont maintenues grâce à des estafettes à cheval. Malgré le soutien d'une artillerie lourde (mortier de 370 mm en action au ravin de la Baraquette), de lourdes pertes sont à déplorer dans les rangs alliés. Les ambulanciers enterrent les cadavres laissés sur le champ de bataille (Moreuil et Belloy-en-Santerre), tandis que les hommes qui ont survécu se voient attribuer des décorations (remise de la Croix de guerre au 219e régiment d'infanterie (219e RI) du colonel Le Gallois pour sa prise du village d'Estrées le 1er juillet 1916). Plusieurs milliers de prisonniers allemands ont été capturés lors des offensives de juillet et sont enfermés dans des camps spéciaux (Beaucourt-en-Santerre). L'aviation française, emmenée par la célèbre escadrille des "Cigognes", est également présente sur le front. Stationnée au terrain d'aviation de Cachy, l'escadrille connaît de nouvelle gloire (16e victoire de Guynemer) et un nouvel armement (test d'une nouvelle mitrailleuse par l'adjudant Dorme). Au ravin de Cappy, un ballon d'observation militaire effectue des manoeuvres. La Marine participe également aux opérations (patrouille d'une canonnière sur le canal de la Somme au niveau d'Eclusier). Enfin, l'ensemble d'une équipe de la SCA est photographié près du front.

Note : SPA 29 C 3026 : il existe une plaque positive identique à cette plaque négative.

Photos du reportage(93)