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Belleville (Meuse). Maisons bombardées et la côte de Belleville. [légende d'origine]
Catégories
Première guerre mondiale |
SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918) |
Village |
Milieu naturel, faune et flore |
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
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Format d'origine | 9x12 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | SPA 35 Y 1291 |
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Date de début | 29/05/1917 |
Date de fin | 29/05/1917 |
Photographe(s) | Ernest Eugène Baguet - |
Lieu(x) | Belleville-sur-Meuse - Lorraine - Meuse - |
Origine | SPA/SPCA |
Mention obligatoire | © Ernest Baguet/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Vie quotidienne des troupes et destructions à Verdun et dans sa région, mai-juin 1917.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Transformé en campement, Verdun abrite plusieurs casernes militaires (camp Bouvière, caserne Chevret, caserne Bévaux, caserne Niel), où les soldats au repos effectuent les corvées quotidiennes, telles que le cirage des chaussures, la désinfection des corps et des uniformes, la préparation du repas (épluchage), les queues devant les magasins d'alimentation et de rationnement du tabac, ou encore le vaguemestre portant le courrier à vélo. Dans une ville entièrement ravagée par les bombardements, différentes antennes sanitaires et vétérinaire (soin aux chevaux) sont mises en place pour venir en aide aux blessés.
Ponctuée par des images de bâtiments et édifices en ruine (monument de 1870, cathédrale, statue Chevret, Faubourg Pavé, évêché, pensionnat Saint-Jospeh), la visite de Verdun est également marquée par des vues du parc d'aviation, des travaux agricoles effectués par les soldats, de ravitaillement en vin fait à l'aide de poussette, de l'explosion d'un dépôt de munitions de 75 mm et de portrait d'un soldat présenté comme le plus petit de la 5e armée.
Parcourant la région, le reportage propose différents panoramas de villages détruits (Belleville, Froideterre, Belleray et Belrupt) où les ruines d'habitations et d'usines (sucrerie, poudrerie de Saint-Barthelémy) dominent un paysage de désolation. Ponctuée par des scènes de vie quotidienne de campements (corvée, pêche, travaux agricoles, dressage de chevaux, maintenance, corvée d'eau), ce reportage parcourt les différents forts de la région. Touchés par les obus de gros calibres, les forts de Vaux, Tavannes et de Froideterre sont occupés par les soldats français (blindage de casemate défoncés et abri en béton construits). Chaque cavité du sol est également occupée par les soldats (grotte de la Falouze et carrière) qui établissent leurs bivouacs. Au Pont-Chaussée, le camp d'aviation accueille différentes antennes sanitaires américaines.
S'achevant sur les images des premières lignes de Louvemont (Ravin des Pierres) et de la Côte du Poivres, le reportage montre les soldats portés au poste de secours, les postes de commandement, les moments de repos par l'écriture de la correspondance, les postes de téléphone, l'explosion d'un dépôt de fusées, et les tombes de soldats du 112e régiment d'infanterie (112e RI).
NOte : SPA 35 Y 1313 : soldats jouant aux échecs.
Photos du reportage(223)
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Verdun (Meuse). Corvée de désinfection.
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Verdun (Meuse). Les petits bourriquots.
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Verdun (Meuse). Le magasin d'alimentation de la coopérative.
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Verdun (Meuse). Bureau de tabac de la coopérative.
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Verdun (Meuse). Caisse de la coopérative.
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Verdun (Meuse). Partie d'échecs.
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Verdun (Meuse). Le déjeuner des guides.
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Louvemont (Meuse). Poste de commandement.
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Pont de la Galavande (Meuse).
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Belleville (Meuse). Le canal.
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Belleville (Meuse). Arbres fauchés sur le bord du canal.
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Belleville (Meuse), vu à travers les arbres fauchés sur le bord du canal.
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Belleville (Meuse). Ruines.
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Belleville (Meuse). Les carrières.
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Belleville (Meuse). Les abris sur les bords du canal.
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Belleville (Meuse). Les abris sur les bords du canal.
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Belleville (Meuse). Quartier de l'église.
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Belleville (Meuse). Un coin de prairie.
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Belleville (Meuse). Le pont du canal et le ponton bombardé par un 380.