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Bernécourt (Meurthe-et-Moselle), l’église et les ruines. [légende d’origine]

Photographe(s) : Paul Queste



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6X13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 22 B 1619
Date de début 01/10/1915
Date de fin 31/10/1915
Photographe(s) Paul Queste -
Lieu(x) Bernécourt -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Paul Queste/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Entre Toul et Verdun, en octobre 1915.

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Description du reportage

Entre Toul et Verdun, en octobre 1915, Paul Queste photographie surtout des villages endommagés : églises démolies dans lesquelles on célèbre la messe, cloche tombée à terre, bâtiments publics endommagés, maisons en ruines dans lesquelles on fait la cuisine, ponts sur la Meuse détruits, cimetière décoré pour la Toussaint, monuments protégés contre les bombardements, une caserne, des hôpitaux et ambulances.
Il prend aussi des clichés de lieux emblématiques, comme la crête des Eparges : cette butte des côtes de Meuse, qui domine la plaine de la Woëvre, est l'objet d'une lutte acharnée entre le 21 septembre 1914 et le 10 avril 1915, date où elle est reprise par les Français. Le secteur reste l'objet de combats incessants jusqu'à la fin du conflit. Le reportage propose notamment des vues du ravin de Sonvaux, du ravin Sans Nom, de la tranchée de Calonne, du Piton, du point X, de tombes du 324e RI, de paysans chassés par les bombardements.
Par ailleurs, il photographie :
- à Toul : le fort Saint-Michel, la caserne de Rigny et le général Roques,
- à Pont-à-Mousson : une voie ferrée camouflée,
- à Bois d'Ailly : le secteur de la Tête à Vache (un bois à l'ouest d'Apremont) et une messe dans une cagna,
- à Sampigny : la maison de Raymond Poincaré,
- à Bernécourt : un chemin de fer à voie étroite pour le ravitaillement en eau,
- au fort de Liouville : d'importantes destructions et des obus de gros calibre non éclatés.

Note :
Attention : certaines plaques photographiques de ce reportage ne se trouvent pas dans les collections actuelles de l'ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense). L'accès à ces images n'est donc pas possible. Il se peut que des tirages papier d'époque soient disponibles dans les albums de La Contemporaine (ex-BDIC), située à Nanterre. Les renseignements ci-dessous sont donc donnés à titre informatif et historique.
Une seule photo datée sur le registre (B 1585 : 27 octobre 1915 à Pont-à-Mousson). 66 plaques sont manquantes.

Photos du reportage(124)