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Blérancourt (Aisne). Les ruines ; à droite, les Postes et Télégraphes. [légende d'origine]

Photographe(s) : Pierre, Alphonse Pansier


Note : plaque manquante dans les collections de l'ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense).
Un tirage existe dans le fonds des albums Valois sous la cote VAL 258/022 avec la légende suivante : "Carlepont. La poste". Il y a donc une incertitude sur le lieu. De plus, sur le tirage, la poste est à gauche et non à droite.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc

Propriétés

Référence SPA 90 N 2845
Date de début 30/08/1918
Date de fin 30/08/1918
Photographe(s) Pierre, Alphonse Pansier -
Lieu(x) Aisne - Blérancourt - Carlepont - Oise - Picardie -
Origine SPCG (service photographique et cinématographique de guerre)
Mention obligatoire © Pierre Pansier/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Dans l'Oise et l'Aisne, pendant l'avance française au dessus de Soissons début septembre 1918.

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Description du reportage

Pendant que les Français reprennent pied au nord de l’Ailette et que l’ennemi bat en retraite au nord de l’Oise et sur la Vesle, le reportage montre des vues des villages récemment libérés mais, pour certains, quasiment rasés.

A Carlepont, dans l’Oise, l’église a totalement perdu sa toiture et la poste est en ruines. Le village est désert. A Autrêches, l’église n’a plus que sa façade encore debout ; un spahi regarde les maisons dévastées dans une ambiance de désolation. Près d’Attichy, des canons de divers calibres pris aux Allemands sont exposés dans un champ. Près de Vic-sur-Aisne, des hommes de la 32e division d’infanterie américaine effectuent une relève.

Dans l’Aisne, à Morsain, un poste de secours accueille les blessés qui sont évacués sur brancards en camion sanitaire, et à l’arrière d’un camion de transport pour ceux qui peuvent marcher ; les machines agricoles sont rendues inutilisables, l’église et le village sont détruits, seul le château tient encore debout ; un convoi de prisonniers allemands circule, officiers en tête. Dans Chevillecourt, quasiment rasé, un convoi hippomobile traverse les ruines en soulevant de la poussière. A Trosly-Loire, l’église est jonchée de gravats, la toiture crevée et les vitraux soufflés. L’église de Guny n’a plus de toit. A Coucy, le château a été bombardé et ses abords ne sont plus qu’un amoncellement de pierres et de moellons ; les Allemands ont construit une barricade à l’entrée du village avec les pierres d’une tour médiévale. Un convoi d’artillerie traverse les ruines de Juvigny. A Soissons, une barricade édifiée par l’ennemi barre encore le pont des Anglais du côté du faubourg Saint-Waast ; la toiture de la cathédrale s’est écroulée dans la nef, tandis que la façade de Saint-Jean-des-Vignes demeure intacte.

Photos du reportage(52)