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Bois d'Ailly. (Forêt d'Apremont. Meuse). Les lignes allemandes (et la côte 284). [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Pierre Henri Miguel Machard


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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 8 C 1131
Date de début 30/10/1915
Date de fin 30/10/1915
Photographe(s) Ernest Pierre Henri Miguel Machard -
Lieu(x) Apremont-la-Forêt - Bois d'Ailly - Lorraine - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Pierre Machard/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Etat des lieux des régions de Toul et de Pont-à-Mousson en automne 1915.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

S'ouvrant sur les images de l'église dévastée de la localité de Bernecourt, ce reportage témoigne des conditions de vie des combattants engagés sur le front de Meurthe-et-Moselle. Durant l'année 1915, chaque camp s'enlise dans une guerre de position. Dans les cantonnements du bois Mullot (dans la forêt d'Apremont), de Flirey, du bois d'Ailly (camp des Romains), les soldats participent aux corvées de bois et tentent de garder une hygiène convenable. Des ambulances de la Croix-Rouge américaine et britannique sont réparées près du village de Commercy.

Les hommes du 13e régiment d'infanterie occupent les tranchées du bois d'Ailly et de la cote 284. Le capitaine Bouhant, commandant de la 5e compagnie pose dans sa tranchée. Depuis les ouvrages fortifiés les plus avancés, l'opérateur saisit les premières lignes allemandes. Au secteur du Bois le Prêtre, les hommes du 346e régiment d'infanterie sont en première ligne (les commandants Rozier et Despillée). Aux Eparges, le ravin de la Mort et la ferme de Mouville ont été le théâtre de violents affrontements (le cadavre d'un soldat demeure au fonds d'une tranchée dite de la 'Précaution').

Les villages situés à l'arrière du front, souffrent des bombardements. L'ensemble des habitations, les cafés, les édifices administratifs et religeux sont ravagés. Les villes et villages de Toul (nombreux détails de décorations détruites : vitraux et statues), de Pont-à-Mousson, de Bernecourt, de Saint-Agnant, de Fey-en-Haye, de Flirey et de Rambucourt offrent la vision de localités entièrement ravagées, aux églises et cimetières détruits par les obus (notamment Pont-à-Mousson où des tombes allemandes et françaises cohabitent). Dans l'église de Bernecourt en ruine, une messe est organisée. Les ruines de l'église de Marbotte acceuille, quant à elle, les cadavres de soldats français sans sépultures. Au village de Glycines, une section sanitaire de l'American Ambulance Field Service (AAFS) récupère les blessés (SPA 3 C 1056).

Les forts de la région ont également souffert des bombardements. Le fort de Liouville garde les traces des bombardements lourds. Plusieurs pièces d'artillerie de marine de 120 mm, qui protégeaient le fort, demeurent enterrées sous les ruines de l'édifice.

Photos du reportage(102)