Bois de Saint Simon. Cadavre d'un tirailleur sénégalais. [légende d'origine]

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Bois de Saint Simon. Cadavre d'un tirailleur sénégalais. [légende d'origine]

Photographe(s) : Noguès

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Dans le bois de Saint-Siméon, le cadavre d'un tirailleur sénégalais est photographié au ras du sol dans les broussailles.

Note : photo interdite par la censure le 6 octobre 1918.
Erreur d'orthographe dans la légende originale : il s'agit du bois situé sur le mont Saint-Siméon, colline à l'est-nord-est de Noyon.

Catégories

Première guerre mondiale

SPCG [service photographique et cinématographique de la guerre] (1918-1919)

Troupes coloniales / Troupes de marine

Représentation de la mort

Mots clés

Cadavre Plan rapproché Tirailleur sénégalais Troupes coloniales

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	9x12
Support d'origine	Plaque de verre
Couleur	Noir et blanc
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	SPA 1 NS 29
Date de début	13/09/1918
Date de fin	13/09/1918
Photographe(s)	Noguès -
Lieu(x)	Noyon - Oise - Picardie -
Origine	SPCG (service photographique et cinématographique de guerre)
Mention obligatoire	© Noguès/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Le front en Picardie lors de la contre-offensive alliée en 1918.

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Description du reportage

A partir du 18 juillet 1918, l'armée française et l'armée américaine engagent une contre-offensive et remportent alors des succès décisifs. Les images de ce reportage témoignent de l'avancée des troupes, des destructions dans les villages, de la vie sur le front et des victoires sur les Allemands.

L'opérateur fixe les ruines des localités de Grandrû, Cairoise, Béhéricourt, Baboeuf, Happencourt, Bussy, Ribécourt.

Sur le front, des images montrent les troupes montant en ligne, des terrains dévastés, les lignes allemandes, des cadavres sénégalais ou allemands. Nous pouvons voir plus précisément un mortier 220 schneider, une pièce de 155mm modèle Filloux, des caterpillars montant en ligne.

L'armée allemande entamant une retraite, l'opérateur photographie le matériel abandonné, leurs abris dans les grottes ou les carrières et les bâtiments servant d'ambulance.

A Clermont, tandis que des permissionnaires belges attendent sur le quai de la gare, des prisonniers allemands sont photographiés dans leur vie quotidienne dans un camp avant leur depart vers l'arrière du front.

Sur le cliché NS 92, un soldat montre une roue de vélo dépourvue de pneu, remplaccé par un système de ressorts destinés à pallier l'absence de caoutchouc.