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Bordj Nili. Camp Deustche Schachtbau und Tiefbohr. Ouvrier au travail.

Photographe(s) : Sigismond Michalowski



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence ALG 59-42 R46
Date de début 29/01/1959
Date de fin 31/01/1959
Photographe(s) Sigismond Michalowski -
Lieu(x) Algérie - Bordj Nili - Département des Oasis - Territoires du Sud -
Origine SCA/Algérie (service cinématographique des armées en Algérie)
Mention obligatoire © Sigismond Michalowski/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Entreprise de pétrole allemande Deustche Schachtbau und Tiefbohr au Sahara (Algérie).

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Description du reportage

A 80 kilomètres au sud de Laghouat, à Bordj Nili, au milieu de l'immense plaine désertique, se dresse le derrick de NL2. Une vingtaine de barraques en aluminium et une tour de guet composant le camp que ceinture un muret de sacs de sable, et un réseau de barbelés.
Etabli en février 1958 par la Deustche Schachtbau und Tiefbohr, à la demande de la SN Repal, le camp n'avait pour tâche à l'origine que de délimiter l'extansion de la nappe de gaz d'Hassi R'Mel. C'est accidentellement que le 1er janvier 1959, alors que la sonde atteignait 2555 m. , que le pétrole a jailli avec un débit de 8m3 heure.
Après avoir mis en place un tubage dans le puits, on continue l'étude des couches plus profondes. Fréquemment on descend le carottier dans le puits, après 16 heures environ de forage on remonte une carotte qui est étudiée sur place par le géologue, puis envoyée à Alger pour des analyses plus approfondies. Le derrick de NL2 est le seul de son type au Sahara, il est constitué par deux colonnes métalliques de 1m de diamètre et de 42m. de haut, elles supportent une plateforme de travail à une trentaine de mètres au sol.
Sur les 80 personnes qui vivent à NL2, 42 sont allemandes le reste étant composé de quelques espagnols et aussi de français. Si le chef de camp, le chef de chantier, et l'intendant sont allemands, le géologue et le boueux (ingénieur chargé des boues) sont français. Si pendant le travail la présence de l'interprète est parfois nécessaire aux uns et aux autres, ils n'en ont plus besoin lorsque à l'heure du repas ils se retrouvent à la même table, ou lorsque le travail terminé ils se disputent en une partie de boules, qui pour être acharné n'en est pas moins amicale.

Photos du reportage(62)