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Brin. Vue sur le bas de la ville et la ferme Rancourt. La Seille, panorama. [légende d'origine]
Catégories
| SPA [section photographique de l'armée] (1915-1917) |
| Village |
| 1916 Autres secteurs |
| Milieu naturel, faune et flore |
Informations techniques
| Procédé original | Négatif |
|---|---|
| Format d'origine | 8x9 |
| Support d'origine | Plaque de verre |
| Couleur | Noir et blanc |
| Orientation | paysage |
Propriétés
| Référence | SPA 34 H 1384 |
|---|---|
| Date de début | 04/01/1916 |
| Date de fin | 04/01/1916 |
| Photographe(s) | Frédéric Gadmer - |
| Lieu(x) | Lorraine - Meurthe-et-Moselle - Brin-sur-Seille - |
| Origine | SPA/SPCA |
| Mention obligatoire | © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense |
| Domaine public | Oui |
La photographie est issue du reportage suivant :
Activités militaires et bombardements dans la région d'Arracourt, janvier 1916.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
A la lisière de la forêt de Champenoux, se trouve le lieu dit "Létoile de Brin" où est établi un cagna et la salle à manger du commandant du cantonnement. Un boyau est creusé près de la maison forestière.
Des soldats morts pendant la bataille de Champenoux ont été enterrés dans le village de Champenoux.
Dans le village voisin, Courbesseaux, des voitures de ravitaillement sont attelées avec des chevaux pour évoluer dans la boue. Sur la route reliant Courbesseaux au village en ruines d'Hoéville, des soldats installent une antenne TSF (télégraphie sans fil).
Le 10 janvier, dans le village de Croismare, des machines anglaises, près d'un dépôt, fabriquent de l'eau. La gare est appelée "Le Pechot". Du sable y est chargé et le repas distribué aux hommes qui y travaillent. "Le pechot" (également nom donné aux transporteurs, trains) apportent la soupe aux soldats qui travaillent en forêt de Parroy et mangent autour du feu. Ces soldats construisent une voie de chemin de fer et accumulent les branchages et les rondins près du pont du ravin appelé "Le Frouard". Sur la route du Haut de Faite, en forêt de Parroy, le 41e RIT (régiment d'infanterie territoriale) a installé sa cuisine. Le 50e RIT est en marche sur la même route, vers le blockhaus des "Cinq tranchées" et son observatoire. Un soldat est vêtu de bottes de tranchée et tient un stylet.
A Maixe, l'église et son bénitier datant du XVe siècle ont souffert des bombardements.
Le 15 janvier à Arracourt, le château offre une vue sur une tranchée inondée. Cinq kilomètres au Sud/Ouest, des soldats jouent aux dames dans l'auberge du village de Valhey.
Enfin le 17 janvier, la tranchée n°3 débouchant sur l'étant alors gelé de Parroy, est bombardée. Les soldats maintiennent leurs défenses.
Photos du reportage(12)
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Brin. L'église, intérieur. Entrée d'un abri de bombardement (secret).
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Brin. Intérieur de l'église, abri de bombardement (secret).
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Brin. Une des cloches de l'église.
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Brin. Une cloche de l'église tombée dans un boyau.
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Brin. La mairie, un boyau de l'église.
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Brin. Sur la Seille, nord-est de Nancy, frontière. Réglage d'artillerie sur Attilloncourt.
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Brin. Poste téléphonique, réglage d'artillerie sur Atilloncourt ("augmentez de 30").
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Arracourt. Château d'en haut.
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Valhey. Parties de dames à l'auberge.
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Travaux de l'étang de Parroy pendant le bombardement.
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Arracourt. La tranchée du château envahie par l'eau.