PHOTO
[Cadavre d'éléphant, le boy tient dans ses mains la trompe de l'animal].
Informations techniques
Procédé original | Positif, Stéréoscopique |
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Format d'origine | 4,5x11 |
Support d'origine | Plaque de verre |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | largeur |
Propriétés
Référence | D180-5-27 |
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Date de début | 01/01/1901 |
Date de fin | 31/12/1904 |
Photographe(s) | Emile Marie Coquibus - |
Lieu(x) | Guinée - |
Origine | Coquibus, Emile |
Mention obligatoire | © ECPAD/fonds Émile Coquibus/Émile Coquibus |
Domaine public | Oui |
La photographie est issue du reportage suivant :
Archives photographiques du lieutenant Emile Coquibus affecté au 3e régiment d'infanterie coloniale : Haute-Guinée (AOF) entre 1901 et 1905.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Archives photographiques d'Emile Coquibus, lieutenant au 3e régiment d'infanterie coloniale, constituées pendant sa campagne en Haute-Guinée (AOF) entre 1901 et 1905.
Né en 1874 à Malans en Franche-Comté, Emile Coquibus s'engage dans l'armée en 1892 à Auxonne au sein du 130e régiment d'infanterie. Il intègre en 1897 l'école militaire de Saint-Maixent en qualité d'élève officier. Nommé au grade de sous-lieutenant le 1er avril 1898, il est en garnison à Paris jusqu'au tournant de 1900. Intégré au 3e régiment d'infanterie de marine, il quitte la métropole pour rejoindre la Haute-Guinée, colonie de l'Afrique Occidentale française (AOF), en tant qu'adjoint au commandant de cercle de Beyla en février 1901.
Créée le 16 juin 1895, l'AOF répond à la nécessité de coordonner sous une autorité unique la pénétration française à l'intérieur du continent africain. Le gouverneur général réside à Dakar ; des gouverneurs locaux sont à la tête de chaque territoire, subdivisé en cercles, cantons et villages. Si la période de conquête de l'Afrique de l'Ouest s'achève en 1989 avec la capture du chef de guerre malinké Samory Touré, plusieurs colonnes sont encore engagées pour consolider le territoire. Les campagnes d'Emile Coquibus s'inscrivent dans ce contexte d'occupation militaire et d'administration des nouvelles contrées colonisées.
Dans ses fonctions, Emile Coquibus réalise des missions de reconnaissance topographique afin de cartographier les limites du territoire administré, ses voies de communication et de ravitaillement. Il participe également au développement de l'économie locale (agriculture), s'occupe du recensement des populations tout en prélevant les impôts pour le fonctionnement de la colonie et, enfin, il conduit le recrutement et la formation des troupes indigènes. A compter d'août 1901 - date à laquelle il reçoit de France un appareil photographique - Emile Coquibus pratique la photographie en amateur et couvre en image ses activités quotidiennes conjointement à la rédaction de son journal de bord initié depuis son départ pour l'AOF. Les images réalisées au cours de ses campagnes illustrent les différentes facettes de la vie aux colonies : les mœurs et les coutumes des ethnies africaines, l'architecture traditionnelle et coloniale, les paysages, les relations sociales avec les autres européens (militaires et civils), les expéditions, les fêtes locales et les commémorations nationales (14 juillet), etc.
L'écriture et la photographie constituent des activités complémentaires chez Emile Coquibus et sont pratiquées de façon assidue par l'officier tout au long de sa carrière militaire : en Haute-Guinée (8 février 1901 au 16 janvier 1905), en France entre 1906 et 1907, au Haut-Sénégal et au Niger (24 mai 1907 au 29 janvier 1911) et à Madagascar du 27 novembre 1912 au 1er août 1914. Quelques mois après son retour de la Grande Île, Emile Coquibus tombe au champ d'honneur le 1er octobre 1915 à Souchez (Pas-de-Calais), ajoutant son nom à ceux des morts pour la France au cours de la première guerre mondiale.
Les archives photographiques d'Emile Coquibus sont classées en treize reportages qui suivent la chronologie de sa carrière militaire (D180-1 à D180-13). Les sept carnets manuscrits de ses journaux de bords ne sont actuellement pas numérisés. Cependant, une version informatique de trois d'entre eux est communicable sur demande auprès de la cellule des fonds entrés par voie extraordinaire. Le fonds Coquibus comporte également un appareil photographique d'époque, modèle Stéréocycle Leroy, ainsi qu'une collection de magazines dédiés à la pratique de la photographie amateur parus entre 1903 et 1914 (Photo Pêle-Mêle, Photo-Index et Photo-Magazine) conservés au pôle de conservation et de valorisatiion des archives de l'ECPAD. Un inventaire de ces périodiques, communicable sur demande, a été réalisé par madame Justine Paris en 2011.
Les légendes sont celles du photographe. Elles sont transcrites soit d'après les notes manuscrites portées sur les boîtes de plaques de verre d'origine, soit à partir de son journal de bord. En l'absence d'informations et de certitudes sur l'orthographe des localites, les dates et les légendes entre crochets sont des restitutions.
Né en 1874 à Malans en Franche-Comté, Emile Coquibus s'engage dans l'armée en 1892 à Auxonne au sein du 130e régiment d'infanterie. Il intègre en 1897 l'école militaire de Saint-Maixent en qualité d'élève officier. Nommé au grade de sous-lieutenant le 1er avril 1898, il est en garnison à Paris jusqu'au tournant de 1900. Intégré au 3e régiment d'infanterie de marine, il quitte la métropole pour rejoindre la Haute-Guinée, colonie de l'Afrique Occidentale française (AOF), en tant qu'adjoint au commandant de cercle de Beyla en février 1901.
Créée le 16 juin 1895, l'AOF répond à la nécessité de coordonner sous une autorité unique la pénétration française à l'intérieur du continent africain. Le gouverneur général réside à Dakar ; des gouverneurs locaux sont à la tête de chaque territoire, subdivisé en cercles, cantons et villages. Si la période de conquête de l'Afrique de l'Ouest s'achève en 1989 avec la capture du chef de guerre malinké Samory Touré, plusieurs colonnes sont encore engagées pour consolider le territoire. Les campagnes d'Emile Coquibus s'inscrivent dans ce contexte d'occupation militaire et d'administration des nouvelles contrées colonisées.
Dans ses fonctions, Emile Coquibus réalise des missions de reconnaissance topographique afin de cartographier les limites du territoire administré, ses voies de communication et de ravitaillement. Il participe également au développement de l'économie locale (agriculture), s'occupe du recensement des populations tout en prélevant les impôts pour le fonctionnement de la colonie et, enfin, il conduit le recrutement et la formation des troupes indigènes. A compter d'août 1901 - date à laquelle il reçoit de France un appareil photographique - Emile Coquibus pratique la photographie en amateur et couvre en image ses activités quotidiennes conjointement à la rédaction de son journal de bord initié depuis son départ pour l'AOF. Les images réalisées au cours de ses campagnes illustrent les différentes facettes de la vie aux colonies : les mœurs et les coutumes des ethnies africaines, l'architecture traditionnelle et coloniale, les paysages, les relations sociales avec les autres européens (militaires et civils), les expéditions, les fêtes locales et les commémorations nationales (14 juillet), etc.
L'écriture et la photographie constituent des activités complémentaires chez Emile Coquibus et sont pratiquées de façon assidue par l'officier tout au long de sa carrière militaire : en Haute-Guinée (8 février 1901 au 16 janvier 1905), en France entre 1906 et 1907, au Haut-Sénégal et au Niger (24 mai 1907 au 29 janvier 1911) et à Madagascar du 27 novembre 1912 au 1er août 1914. Quelques mois après son retour de la Grande Île, Emile Coquibus tombe au champ d'honneur le 1er octobre 1915 à Souchez (Pas-de-Calais), ajoutant son nom à ceux des morts pour la France au cours de la première guerre mondiale.
Les archives photographiques d'Emile Coquibus sont classées en treize reportages qui suivent la chronologie de sa carrière militaire (D180-1 à D180-13). Les sept carnets manuscrits de ses journaux de bords ne sont actuellement pas numérisés. Cependant, une version informatique de trois d'entre eux est communicable sur demande auprès de la cellule des fonds entrés par voie extraordinaire. Le fonds Coquibus comporte également un appareil photographique d'époque, modèle Stéréocycle Leroy, ainsi qu'une collection de magazines dédiés à la pratique de la photographie amateur parus entre 1903 et 1914 (Photo Pêle-Mêle, Photo-Index et Photo-Magazine) conservés au pôle de conservation et de valorisatiion des archives de l'ECPAD. Un inventaire de ces périodiques, communicable sur demande, a été réalisé par madame Justine Paris en 2011.
Les légendes sont celles du photographe. Elles sont transcrites soit d'après les notes manuscrites portées sur les boîtes de plaques de verre d'origine, soit à partir de son journal de bord. En l'absence d'informations et de certitudes sur l'orthographe des localites, les dates et les légendes entre crochets sont des restitutions.
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Porteur d'un pied d'éléphant.
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