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VIDÉO
Camp d'instruction du génie de la 4e armée.
Entre autres activités, le génie crée des appareils permettant la destruction du fil de fer barbelé.
Des sapeurs procèdent par étape à la fabrication et à l'installation d'un premier système : une torpille de tranchée, dite "le serpent". Ils s'équipent d'un fusil lance-grappin, qui permettra de lancer le grappin dans le réseau de fils de fer barbelés visé et d'un cône qui constitue la tête de la torpille. Installés dans une tranchée, ils montent des tubes chargés d'explosif les uns à la suite des autres, formant ainsi le corps du "serpent". Au fur et à mesure de l'assemblage, un treuil que deux sapeurs actionnent par une manivelle permet de faire avancer le "serpent" jusqu'au réseau de fils de fer barbelés. La torpille arrivée à destination, l'explosion est provoquée depuis la tranchée. Un groupe d'officiers examine le résultat : une brèche dans le réseau. La démonstration s'achève sur le portrait de l'inventeur de ce procédé, le lieutenant Massei.
Puis se succèdent quelques autres inventeurs qui présentent rapidement leurs appareils à l'essai : le sous-officier aviateur Mamet montrant son modèle de lance-bombes à force centrifuge (à allumage par contact électrique) ; le commissaire de police d'Auteuil, M. Borde faisant la démonstration du sien (appareil Borde-Morel à allumage par percussion) ; un groupe d'officiers italiens faisant fonctionner le leur sous le regard de nombreux civils et militaires.
Enfin le génie a mis au point un appareil à chenille, sorte de mini tank, dit le "crocodile" pour le transport d'explosifs en terrain ennemi. Guidé par un treuil, il est capable de passer les obstacles tels un entonnoir, des rondins de bois... Une fois la charge déposée, celle-ci est allumée depuis la tranchée.
Outre la destruction des fils de fer barbelés, le génie se charge de leur fabrication. Des sapeurs façonnent ainsi des boudins Ribard. D'autres présentent à un groupe d'officiers, particulièrement attentifs, plusieurs réseaux de fils de fer barbelé démontables, pliés et déployés.
Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 278,4 m.
1+ 28 cartons en français. Film teinté.
9e Armée.
Dist. Eclair.
Film n°481 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Des sapeurs procèdent par étape à la fabrication et à l'installation d'un premier système : une torpille de tranchée, dite "le serpent". Ils s'équipent d'un fusil lance-grappin, qui permettra de lancer le grappin dans le réseau de fils de fer barbelés visé et d'un cône qui constitue la tête de la torpille. Installés dans une tranchée, ils montent des tubes chargés d'explosif les uns à la suite des autres, formant ainsi le corps du "serpent". Au fur et à mesure de l'assemblage, un treuil que deux sapeurs actionnent par une manivelle permet de faire avancer le "serpent" jusqu'au réseau de fils de fer barbelés. La torpille arrivée à destination, l'explosion est provoquée depuis la tranchée. Un groupe d'officiers examine le résultat : une brèche dans le réseau. La démonstration s'achève sur le portrait de l'inventeur de ce procédé, le lieutenant Massei.
Puis se succèdent quelques autres inventeurs qui présentent rapidement leurs appareils à l'essai : le sous-officier aviateur Mamet montrant son modèle de lance-bombes à force centrifuge (à allumage par contact électrique) ; le commissaire de police d'Auteuil, M. Borde faisant la démonstration du sien (appareil Borde-Morel à allumage par percussion) ; un groupe d'officiers italiens faisant fonctionner le leur sous le regard de nombreux civils et militaires.
Enfin le génie a mis au point un appareil à chenille, sorte de mini tank, dit le "crocodile" pour le transport d'explosifs en terrain ennemi. Guidé par un treuil, il est capable de passer les obstacles tels un entonnoir, des rondins de bois... Une fois la charge déposée, celle-ci est allumée depuis la tranchée.
Outre la destruction des fils de fer barbelés, le génie se charge de leur fabrication. Des sapeurs façonnent ainsi des boudins Ribard. D'autres présentent à un groupe d'officiers, particulièrement attentifs, plusieurs réseaux de fils de fer barbelé démontables, pliés et déployés.
Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 278,4 m.
1+ 28 cartons en français. Film teinté.
9e Armée.
Dist. Eclair.
Film n°481 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Catégories
Propriétés
Réalisateur | SCA-SPCA - |
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Genre | Documentaire |
Informations
Référence | 14.18 A 600 |
---|---|
Durée | 00:15:14 |
Date de réalisation | 01/11/1916 |
Date de début | 01/11/1916 |
Date de fin | 30/11/1916 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Teinté |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |