VIDÉO
Camp d'internement de Schirmeck ; visite du général Leclerc à Schirmeck.
Deux soldats français chargent des boîtes de films dans un camion (1).
Des FFI (Forces françaises de l'intérieur) déambulent dans le camp d'internement de "Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck", situé à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, non loin du camp du Struthof, destiné à recevoir les Alsaciens suspects ou accusés de résistance et d'opposition au national-socialisme (2). Ceint d'une clôture de fils de fer barbelés et des miradors, il comprend plusieurs baraquements aux fenêtres grillagées. Des détenus transportent des vêtements dans des brouettes.
Des soldats sortent d'une baraque du camp de concentration de Natzweiler-Struthof situé à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg, abritant une chambre à gaz. Implantée en dehors de l'enceinte du camp, à environ 1500 mètres en contre bas, elle a été construite début 1943 et mise en service au cours de l'été de la même année. Compte tenu de ses dimensions réduites, elle était davantage destinée à livrer des cadavres pour les expériences médicales pratiquées par les médecins SS au camp du Struthof et à l'Université de Strasbourg, plutôt qu'à des liquidations systématiques.
Le village de Schirmeck reçoit la visite du général Leclerc. Entourés des habitants, le général et le maire saluent le drapeau à leur sortie de l'église, puis le général monte dans sa voiture. La foule parmi laquelle se trouvent de nombreuses femmes en costume traditionnel, se rassemble dans les rues du village pavoisé aux couleurs de la France et du drapeau des conscrits de 1925. Le caméraman signale la présence de Jacques Ervain aux côtés du maire. Plus loin, des soldats sont en position derrière une mitrailleuse Browning 12,7 mm. Un homme âgé va chercher de l'eau à une fontaine.
(1) Les soldats ont pris ces films dans une pièce d'un fort situé en Alsace. D'après le montage commenté relatif à ce sujet (voir MAG 209), il s'agit de films militaires allemands récupérés lors de la progression de la division Leclerc libérant Strasbourg, permettant ainsi de compléter les bandes tournées par les opérateurs anglais, dont "le parachutage-monstre d'Arnheim".
(2) Le camp d'internement de Schirmeck fut ouvert le 2 août 1940. Il fonctionna sans interruption jusqu'au 22 novembre 1944, date de sa libération. Servant surtout de lieu de transit, beaucoup n'y font qu'un court séjour avant leur transfert dans d'autres camps ou prisons. Les détenus y sont contraints à des travaux forcés.
Des FFI (Forces françaises de l'intérieur) déambulent dans le camp d'internement de "Sicherungslager Vorbrück-Schirmeck", situé à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg, non loin du camp du Struthof, destiné à recevoir les Alsaciens suspects ou accusés de résistance et d'opposition au national-socialisme (2). Ceint d'une clôture de fils de fer barbelés et des miradors, il comprend plusieurs baraquements aux fenêtres grillagées. Des détenus transportent des vêtements dans des brouettes.
Des soldats sortent d'une baraque du camp de concentration de Natzweiler-Struthof situé à une cinquantaine de kilomètres de Strasbourg, abritant une chambre à gaz. Implantée en dehors de l'enceinte du camp, à environ 1500 mètres en contre bas, elle a été construite début 1943 et mise en service au cours de l'été de la même année. Compte tenu de ses dimensions réduites, elle était davantage destinée à livrer des cadavres pour les expériences médicales pratiquées par les médecins SS au camp du Struthof et à l'Université de Strasbourg, plutôt qu'à des liquidations systématiques.
Le village de Schirmeck reçoit la visite du général Leclerc. Entourés des habitants, le général et le maire saluent le drapeau à leur sortie de l'église, puis le général monte dans sa voiture. La foule parmi laquelle se trouvent de nombreuses femmes en costume traditionnel, se rassemble dans les rues du village pavoisé aux couleurs de la France et du drapeau des conscrits de 1925. Le caméraman signale la présence de Jacques Ervain aux côtés du maire. Plus loin, des soldats sont en position derrière une mitrailleuse Browning 12,7 mm. Un homme âgé va chercher de l'eau à une fontaine.
(1) Les soldats ont pris ces films dans une pièce d'un fort situé en Alsace. D'après le montage commenté relatif à ce sujet (voir MAG 209), il s'agit de films militaires allemands récupérés lors de la progression de la division Leclerc libérant Strasbourg, permettant ainsi de compléter les bandes tournées par les opérateurs anglais, dont "le parachutage-monstre d'Arnheim".
(2) Le camp d'internement de Schirmeck fut ouvert le 2 août 1940. Il fonctionna sans interruption jusqu'au 22 novembre 1944, date de sa libération. Servant surtout de lieu de transit, beaucoup n'y font qu'un court séjour avant leur transfert dans d'autres camps ou prisons. Les détenus y sont contraints à des travaux forcés.
Catégories
| Prises d'armes |
| Bataille d'Alsace |
| SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946) |
| Camion français 2e guerre mondiale |
Propriétés
| Lieu(x) | Schirmeck - Camp du Struthof - |
|---|---|
| Personnes représentées | Leclerc de Hauteclocque, Philippe |
Informations
| Référence | ACT 227 |
|---|---|
| Durée | 00:04:27 |
| Date de début | 15/12/1944 |
| Date de fin | 15/12/1944 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA : Service Cinématographique des Armées |