Créé en 1886 à La Boissière près de Rambouillet (Yvelines), l'orphelinat militaire Hériot, du nom de son fondateur, le commandant Olympe Hériot, est à l'origine un établissement destiné aux enfants de troupe de l'armée de terre (cet établissement complète la création des six EMP (Ecoles militaires préraratoires) d'Autun, de Billom, de Rambouillet, de Montreuil-sur-Mer, de Saint-Hyppolyte-du-Fort et des Andelys).
En 1917, l'orphelinat devient l'école militaire enfantine Hériot, accueille 300 jeunes orphelins âgés de 5 à 13 ans et son recrutement, réservé jusqu'à lors aux fils de sous-officiers et militaires du rang, est étendu à tous les fils d'officiers subalternes et de familles nombreuses. Les enfants reçoivent une formation intellectuelle, morale et physique. Les activités physiques sont conduites par des militaires brevetés d'éducation physique et d'éducateurs, professeurs d'éducation physique dans le civil. Les enfants sont répartis en 11 classes de l'enseignement primaire et les plus jeunes sont encadrés par des soeurs de la Charité ou de tout autre ordre religieux reconnu (Saint-Vincent de Paul notamment).
Après l'armistice de juin 1940, l'école se replie dans les Landes, le Puy-de-Dôme puis à compter du 9 septembre à Draguignan dans le Var où elle reste jusqu'au 8 mars 1944.

En août 1942, une fête ou manifestation sportive a lieu à Draguignan, précédée d'une remise de fanion à la fanfare de l'école militaire enfantine et d'un défilé des élèves dans les rues de la ville. Les enfants participent ensuite à des activités physiques et font des démonstrations d'hébertisme. Le reste du reportage propose des images de la vie quotidienne à l'école (cérémonie quotidienne des couleurs, encadrement des petites classes par les religieuses de l'ordre de Saint-Vincent de Paul, cours de natation en présence du directeur de l'école).
Manque négatifs 3777, 3785, 3795, 3798.