Les mines à ciel ouvert de Ouenza jouxtent la frontière tunisienne et alimentent le complexe sidérurgique de Bône, situé à 170 kilomètres au sud du gisement . Ce sont en moyenne 3 millions de tonnes qui partent vers cette ville avant l'exportation du surplus de minerai de fer [1]. L'agglomération de Ouenza est essentiellement tournée vers cette industrie extractrice et dispose d'infrastructures adaptées comme des habitats neufs pour les mineurs, un service des postes, un grand magasin "Monoprix", un dispensaire, une école, etc. Le travail de la mine requiert l'utilisation de matériels gigantesques afin d'extraire et acheminer l'important minerai par tapis roulant jusqu'à la gare. L'emploi fréquent d'explosifs transforme le paysage dessinant des gradins successifs de 15 à 20 mètres de haut. Le site est sécurisé par des gendarmes mobiles qui patrouillent autour du bassin houiller notamment depuis la mort : "de trois français de souche victimes d'un attentat terroriste ... en date du 9/2/57 à 18H30 durant la séance de cinéma". Le directeur de la mine, le sous-préfet de Tebessa, un commandant, des autorités locales et une foule nombreuse se sont déplacés pour l'enterrement [2]. La gendarmerie dispose d'un blindé M8 et d'un Scout car M3 équipés de mitrailleuses pour remplir sa mission de surveillance et de protection. Les gendarmes patrouillent également à pied armés de MAT 49 et de fusils-mitrailleurs 24/29.
Vue R 106: voir également les cliché couleur ALG 57 2 Rc Rc 12
Négatif R 19: manquant

Note : 1] Commentaire du speaker dans les SCA 120 et 121 au sujet de ce bassin minier.

2] Soit 9 jours après leur mort

Semble correspondre au film ACT 5768 de Gérard Py