
VIDÉO
Chien auxiliaire de l'armée.
Compte rendu d'origine
Synthèse
En Algérie, le chien est de plus en plus utilisé par les trois armes et joue un rôle important et efficace. Il met à la disposition du combattant la finesse de son odorat et de son ouïe, sa mobilité, son instinct, sa combattivité et surtout sa fidélité. Forts diverses, les missions qui lui sont confiées sont remplies avec foi et succès, mais les résultats les plus spectaculaires sont obtenus par les chiens opérationnels, compagnons des grenadiers voltigeurs.
Par exemple :
- Le 22 janvier 1960, une compagnie du peloton cynophile, l'équipe de pistage Arindel-Ortor, est appelée au cours d'une opération, à pister à partir de traces de pataugas. Un ratissage suit avec la participation du chien qui permet le contact avec deux hors-la-loi. Bilan : deux hors-la-loi hors de combat et leur armement récupéré (1 pistolet automatique et 2 grenades).
- Le 23 janvier 1960, le chien Vivex piste au profit du 10e RA. Après deux km de poursuite, le chien conduit à une mechta abandonnée où une meule de foin et un stock de munitions est découvert.
Bien d'autres exemples encore pourraient être cités. Recrutés en Allemagne et en France, les chiens sont incorporés et " débourrés " (dégrossis) dans plusieurs centre cynophiles implantés en métropole ou sur le territoire des FFA [Forces françaises en Allemagne]. Arrivés en Algérie, ils subissent des stages d'acclimatation et de perfectionnement et sont spécialisés selon leurs aptitudes.
Les maitres chiens sont des militaires de toutes armes. Volontaires pour la plupart, ils doivent posséder les qualités nécessitées par leurs fonctions et en plus les qualités essentielles du dresseur : amour de leur coéquipier à 4 pattes, foi en ses capacités, discipline, énergie, méthode, patience, persévérance sont les qualités essentielles du cynophile. Maitre du chien, il veillera effectivement sur son alimentation, sur son hygiène corporelle, sur son confort et entretiendra son dressage. En échange, le chien protègera fidèlement son maitre et ne cherchera qu'à le satisfaire dans toutes les missions qui lui seront confiées. L'équipe homme et chien forme un tout qui n'est réellement valable que lorsqu'elle est bien " mariée " (soudée). L'intelligence de l'un pallie aux déficiences de l'instinct de l'autre, et inversement.
" Quel bonheur non dissimulé pour un chien de retrouver son maitre chaque matin, quelle mimique expressive et probante… " Mais quelle peine non dissimulée elle aussi, lorsque le maitre " libéré " dit " au revoir " pour toujours à son fidèle compagnon d'armes, à qui bien souvent, il doit la vie, lui et beaucoup de ses camarades.
Renseignements divers :
-chien de garde : assure la garde d'un point sensible, interdit l'accès, averti.
-chien d'accompagnement : assure la protection d'une ronde dans un secteur connu.
-chien éclaireur : assure l'éclairage et la protection des petites unités d'infanterie, en embuscade, détecte à distance toute approche insolite.
-chien de pistage : suit une piste dont l'indication lui est fournie par la trace d'une odeur spécifique.
-chien de déminage : recherche dans un champ localisé les mines, les détecte, les signale à son conducteur.
Détails de plans :
Boite A (1 doigt)
Jeux de chiens : Dasko - Argus - et un chiot de race " Kabyle ".
Saute mouton par Argus et son maitre, le chef Planchais.
Dasko sur fond de ciel grimé avec le calot et les lunettes de son maitre, l'adjudant Ayme… suite en C [boite C].
Suite de la boite B
En plongée, vue d l'ensemble du travail au ring, vue d'une ronde d'assouplissement.
Boite B (deux doigts)
Plans rapprochés et gros plans de divers exercices au ring et de la ronde d'assouplissement.
(Trois doigts)
Découverte d'une mine sur la voie ferrée par le chien " démineur ". Progression de la patrouille, le chien sur la piste, le chien détecte la mine, la signale en se couchant à proximité de son nez pointé vers l'engin.
Boite C (quatre doigts)
Suite des plans sur le chien " démineur ", découverte de la mine par l'artificier (cinq doigts). Le chien " pisteur ", passage dans les lauriers de l'oued de 2 hors-la-loi et disparition de ceux-ci, le chien à la découverte de leur trace.
Boite D (six doigts)
Fin du pistage (sept doigts), le chien " éclaireur " qui est lancé en avant d'une patrouille pour ratisser le terrain. Une piste trouvée, le chien fonce et attaque.
Boite E (huit doigts)
Suite du chien " éclaireur " (9 doigts). Le chien " sentinelle " mis en poste de guet, le chien par son changement d'attitude averti son maitre de présences insolites (dix doigts). Le chien d' " attaque ".
Boite F
Attaque d'une cabane par Argus et Iox sans indication.
Indication de chien de " garde " et d' " accompagnement de rondes " dans un dépôt d'essence - sur un héliport.
Observations : Magazine 6022.
Synthèse
En Algérie, le chien est de plus en plus utilisé par les trois armes et joue un rôle important et efficace. Il met à la disposition du combattant la finesse de son odorat et de son ouïe, sa mobilité, son instinct, sa combattivité et surtout sa fidélité. Forts diverses, les missions qui lui sont confiées sont remplies avec foi et succès, mais les résultats les plus spectaculaires sont obtenus par les chiens opérationnels, compagnons des grenadiers voltigeurs.
Par exemple :
- Le 22 janvier 1960, une compagnie du peloton cynophile, l'équipe de pistage Arindel-Ortor, est appelée au cours d'une opération, à pister à partir de traces de pataugas. Un ratissage suit avec la participation du chien qui permet le contact avec deux hors-la-loi. Bilan : deux hors-la-loi hors de combat et leur armement récupéré (1 pistolet automatique et 2 grenades).
- Le 23 janvier 1960, le chien Vivex piste au profit du 10e RA. Après deux km de poursuite, le chien conduit à une mechta abandonnée où une meule de foin et un stock de munitions est découvert.
Bien d'autres exemples encore pourraient être cités. Recrutés en Allemagne et en France, les chiens sont incorporés et " débourrés " (dégrossis) dans plusieurs centre cynophiles implantés en métropole ou sur le territoire des FFA [Forces françaises en Allemagne]. Arrivés en Algérie, ils subissent des stages d'acclimatation et de perfectionnement et sont spécialisés selon leurs aptitudes.
Les maitres chiens sont des militaires de toutes armes. Volontaires pour la plupart, ils doivent posséder les qualités nécessitées par leurs fonctions et en plus les qualités essentielles du dresseur : amour de leur coéquipier à 4 pattes, foi en ses capacités, discipline, énergie, méthode, patience, persévérance sont les qualités essentielles du cynophile. Maitre du chien, il veillera effectivement sur son alimentation, sur son hygiène corporelle, sur son confort et entretiendra son dressage. En échange, le chien protègera fidèlement son maitre et ne cherchera qu'à le satisfaire dans toutes les missions qui lui seront confiées. L'équipe homme et chien forme un tout qui n'est réellement valable que lorsqu'elle est bien " mariée " (soudée). L'intelligence de l'un pallie aux déficiences de l'instinct de l'autre, et inversement.
" Quel bonheur non dissimulé pour un chien de retrouver son maitre chaque matin, quelle mimique expressive et probante… " Mais quelle peine non dissimulée elle aussi, lorsque le maitre " libéré " dit " au revoir " pour toujours à son fidèle compagnon d'armes, à qui bien souvent, il doit la vie, lui et beaucoup de ses camarades.
Renseignements divers :
-chien de garde : assure la garde d'un point sensible, interdit l'accès, averti.
-chien d'accompagnement : assure la protection d'une ronde dans un secteur connu.
-chien éclaireur : assure l'éclairage et la protection des petites unités d'infanterie, en embuscade, détecte à distance toute approche insolite.
-chien de pistage : suit une piste dont l'indication lui est fournie par la trace d'une odeur spécifique.
-chien de déminage : recherche dans un champ localisé les mines, les détecte, les signale à son conducteur.
Détails de plans :
Boite A (1 doigt)
Jeux de chiens : Dasko - Argus - et un chiot de race " Kabyle ".
Saute mouton par Argus et son maitre, le chef Planchais.
Dasko sur fond de ciel grimé avec le calot et les lunettes de son maitre, l'adjudant Ayme… suite en C [boite C].
Suite de la boite B
En plongée, vue d l'ensemble du travail au ring, vue d'une ronde d'assouplissement.
Boite B (deux doigts)
Plans rapprochés et gros plans de divers exercices au ring et de la ronde d'assouplissement.
(Trois doigts)
Découverte d'une mine sur la voie ferrée par le chien " démineur ". Progression de la patrouille, le chien sur la piste, le chien détecte la mine, la signale en se couchant à proximité de son nez pointé vers l'engin.
Boite C (quatre doigts)
Suite des plans sur le chien " démineur ", découverte de la mine par l'artificier (cinq doigts). Le chien " pisteur ", passage dans les lauriers de l'oued de 2 hors-la-loi et disparition de ceux-ci, le chien à la découverte de leur trace.
Boite D (six doigts)
Fin du pistage (sept doigts), le chien " éclaireur " qui est lancé en avant d'une patrouille pour ratisser le terrain. Une piste trouvée, le chien fonce et attaque.
Boite E (huit doigts)
Suite du chien " éclaireur " (9 doigts). Le chien " sentinelle " mis en poste de guet, le chien par son changement d'attitude averti son maitre de présences insolites (dix doigts). Le chien d' " attaque ".
Boite F
Attaque d'une cabane par Argus et Iox sans indication.
Indication de chien de " garde " et d' " accompagnement de rondes " dans un dépôt d'essence - sur un héliport.
Observations : Magazine 6022.
Propriétés
| Lieu(x) | Algérie - La Reghaïa - |
|---|
Informations
| Référence | ACT 6053 |
|---|---|
| Date de réalisation | 28/03/1960 |
| Date de début | 28/03/1960 |
| Date de fin | 28/03/1960 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |