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Choisy-au-Bac (Oise). Le pont. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Note : cette photographie est interdite par la censure le 19 juillet 1918.
Dès le début de la guerre, les soldats du génie font sauter plusieurs ponts dont celui de Choisy-au-Bac sur l'Aisne le 31 août pour stopper l'invasion allemande. Les troupes ennemies arrivent dans le village juste après, l'occupent pendant une douzaine de jours, pillent des maisons et y mettent le feu en représailles de la destruction du pont. Après leur retrait, les Français reprennent Choisy, en font un lieu de cantonnement et reconstruisent le pont. La ville passe à nouveau entre les mains allemandes avant d'être reprise par les troupes françaises jusqu'à la fin du conflit. Choisy-au-Bac est également particulièrement touché par les bombardements du fait de sa proximité avec Compiègne, d'une voie de chemin de fer et de rivières naviguées. Pour sa résistance tout au long des 4 années de guerre, le village reçoit la Croix de Guerre pour citation à l'ordre de l'Armée le 21 février 1921.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 70 Y 3281
Date de début 04/07/1918
Date de fin 04/07/1918
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Choisy-au-Bac - Oise - Picardie -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Compiègne en ruine. Camp de prisonniers de Lamorlaye. Poste de secours dans les forêts.

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Description du reportage

Réalisé quelques jours après les offensives allemandes menées sur le secteur de Compiègne en juin et juillet 1918, ce reportage témoigne des destructions provoquées par les bombardements sur les villes et villages de Tracy-le-Mont, Compiègne (de nombreuses rues prises en photographie, église, mairie, habitations) et Crépy-en-Valois (usine détruite).

Se rendant au camp de prisonniers allemands de Lamorlaye, l'opérateur saisit diverses scènes de la vie quotidienne des détenus (repas, inscription au registre du camp, construction de baraque). Installé dans les forêts de Laigues et de Villers-Cotterêts, des postes de secours avancés recueillent les blessés (dont un opérateur de la section photographique et cinématographique de l'armée, SPCA). A noter la présence de clichés de l'hôpital militaire de Creil.

Notes :
Destructions à Compiègne : voir films 14.18 A 140 et 14.18 B 733.
Voir film 14.18 A 373.
Camp de Lamorlaye : voir film 14.18 B 623.

Photos du reportage(61)