Rushes et fragments de rushes tournés en 1917 et 1918.

Devant une église, lors d'une fête patriotique, un groupe de femmes costumées en allégories de la liberté pose devant la caméra. L'une d'elle porte un casque Adrian couronné de laurier.

Images extraites d'une fiction mettant en scène la vie de Jeanne d'Arc : la pucelle d'Orléans, lors de son incarcération à Rouen, rêve de son pays libéré de l’ennemi.

Le colonel Yves Picot (TC 00:02:33), président fondateur de l’association des Gueules Cassées (Union des blessés de la face et de la tête, UFBT), présente d’autres mutilés, notamment Bienaimé Jourdain, premier secrétaire général de l’association, tout en prononçant un commentaire. (0)

A Beauvais, le président de la République, Raymond Poincaré, accompagné du général Nivelle et d’Aristide Briand, président du Conseil, visite le lycée Félix Faure, transformé en hôpital. Les trois hommes quittent le lieu à bord d'une automobile. (1)

Quatre généraux et un colonel posent devant l'entrée d’un bâtiment et saluent la caméra. Le personnage central pourrait être le général Pont, major général de l’armée.

Dans les jardins du Palais-Royal, une statue à l'effigie de Rome et de la Louve capitoline est inaugurée devant des diplomates. (2)

A Reims (TC 00:05:55), le 4 mars 1918, Monsieur Laferre, ministre de l’instruction publique et des beaux-arts visite Reims dévastée par les bombardements. La ville est sous la neige. La délégation descend l’escalier de l’hôpital civil en ruines. A la cathédrale, monsieur Sainsaulieu, architecte qui vient de recevoir la Légion d’honneur, montre un élément de vitrail démonté. Les accompagnateurs serrent la main de Mgr Luçon, archevêque. (3)

"La Toussaint à Salonique" (Grèce, 1er novembre 1917). Au cimetière des Alliés à Zeïtenlick, des soldats portent de grandes croix fleuries. Une procession composée d'enfants, de femmes de la Croix-Rouge, d'infirmières, de religieuses de Saint-Vincent de Paul en cornettes blanches, et d'ecclésiastiques défile tandis que des soldats se recueillent sur des tombes. (4)

Extrait du film de fiction "Trois Familles" : un homme se promène dans un parc.Plusieurs personnes travaillent dans les bureaux, signant des papiers. Deux hommes sont en conversation dans un jardin. Plan fixe sur deux gravures de militaires des 18e et 19e siècles. (5)

Portrait d’un soldat du 4e régiment de tirailleurs Algériens (4e RTA) arborant de nombreuses décorations, notamment la croix de guerre, la médaille militaire, la médaille du Levant et le Nichan Iftikhar ; l’homme sourit à la caméra et allume une cigarette.

Extrait d’un film de fiction : assis à son bureau devant une bibliothèque, un homme signe des papiers. (5)

A New-York, le 9 mai 1917, le général Joffre est reçu par les autorités locales et les habitants de la ville. Il est acclamé par la foule. (5 bis)

Au château de Bombon (Seine-et-Marne, TC 00:09:50), le 23 août 1918, après la remise du bâton de maréchal au général Foch, ce dernier parcours le parc en compagnie de Raymond Poincaré, suivis de Georges Clemenceau et d’autres personnalités (Georges Leygues, ministre de la marine, Louis Loucheur, ministre de la reconstruction industrielle, plusieurs généraux français, des officiers supérieurs français et alliés). (6)

Sur le front d’Orient (TC 00:10:26), le général Franchet d'Esperey salue un drapeau serbe.

Le 10 octobre 1917, le président portugais Machado visite Verdun en ruine (TC 00:10:49, séquence très brève). (7)

Plan fixe sur un buste en plâtre de Jules Ferry âgé et sur le portrait d’Eugène Etienne, chef du parti colonial français.

A Paris, le 14 décembre 1918, pendant la visite du président Wilson, le général Pershing et diverses personnalités sortent de la rotonde de l’hôtel du prince Murat. (8)

Civil accueilli avec un bouquet de fleurs dans le jardin d’une institution (peut-être un pensionnat).
Généraux et officiers supérieurs assistant à un spectacle.
Une infirmière et deux officiers marchent le long d’une plage.

Près de Blérancourt (Aisne) (TC 00:12:05), des dames de la Section civile du Comité américain pour les blessés français, fondée par Miss Anne Morgan et Miss Anne Murray Dick en avril 1917 pour venir en aide aux populations sinistrées des régions dévastées, arrivent dans une maison en ruine ; l’une d’elles apporte des sabots pour les réfugiés. (9) (10)

Notes :
(0) Ces images figurent également sur le film 14.18 A 930.
(1) Compte rendu de tournage n°9 de Maurice Renard en février 1917. Reportage photographique SPA 85 B de Paul Queste.
(2) Cette statue n’existe plus.
(3) Compte rendu de tournage n° 1197 de Le Saint le 04/03/1918. Reportage photographique SPA 81 V d’Henri Bilowski.
(4) Compte rendu de tournage n° 959 de Charles Martel le 01/11/1917 à Salonique. Les images figurent également sur les films 14.18 A 35 et 14.18 B 760. Reportage photographique SPA 135 K de Jacques Moreau.
(5) Fragment du film « Trois famille » réalisé par Alexandre Devarennes en 1918.
(5 bis) Ces images d’archives figurent également dans le film « Trois familles ».
(6) Compte rendu de tournage n° 1684 d’Alphonse Gibory le 23/08/1918 à Bombon. Images figurant également sur le film 14.18 A 969. Reportage photographique SPA 157 B de Paul Queste.
(7) Compte rendu de tournage n° 863 d’Alfred Machin le 10/10/1917. Ces images figurent également sur le film 14.18 A 965. Reportages photographiques SPA 226 M d’Albert Moreau et SPA 78 D d’Edouard Brissy.
(8) Compte rendu de tournage n° 1962 d’Alphonse Wéber le 14/12/1918. Reportages photographiques SPA 76 X de Joly et SPA 54 BO de Maurice Boulay.
(9) Cette séquence pourrait être de Charles Blanc, auteur de plusieurs images tournées à l’œuvre américaine de miss Morgan à Blérancourt.
(10) Le Comité américain pour les blessés français, en anglais l'American Fund for French Wounded (AFFW), est créé à l’automne 1915 par des femmes américaines, Anne Murray Vail et Isabel Latrop, pour fournir une assistance médicale aux soldats blessés. En avril 1917, la Section civile du Comité américain pour les blessés français est fondée par Anne Morgan et Anne Murray Dick pour venir en aide aux populations sinistrées dans le département de l'Aisne, s'installe à Blérancourt et devient le Comité américain pour les régions dévastées (CARD) le 31 mars 1918.

Les dates et lieux de plusieurs séquences n’ont pas pu être identifiées.