Ce film présente plusieurs ponts détruits ou en cours de reconstruction par le génie, ainsi que des passerelles provisoires en bois installées en remplacement. Description des plans :

A Compiègne, réparation d’une poutrelle sur un pont Pigeaud atteint par un obus.
Sur la Marne, le pont de Try qui relie Dormans à Verneuil, avant sa reconstruction par le génie (TC 00:00:19). (1)
Pont de pierre détruit (TC 00:00:42), peut-être à Chiry-Ourscamp en mai-juin 1917.
Près de Château-Thierry, le 24 juillet 1918 (TC 00:00:58), des soldats américains chevauchent les décombres d'un pont de chemin de fer sur la Marne ; il s’agit du pont de Mont-Saint-Père, dynamité le 3 septembre 1914 par le 48e BCP pour couvrir la retraite des 53e et 69e divisions d'infanterie pendant la bataille de la Marne. (2)
Un pont détruit sur l’Aisne à Chavonne en avril 1917 (TC 00:02:13). (3)
A La Ferté-sous-Jouarre (TC 00:02:35), pont de la ligne de chemin de fer de Montmirail que les Anglais ont fait sauter en 1914 ; champ et contrechamp de l’ouvrage.
Entre Pont l'Evêque et Sempigny (Oise, TC 00:03:01), le 9 avril 1917, des soldats français traversent un pont de bateaux provisoire sur le canal latéral de l'Oise. (4)
Le pont de Chavonne quelques temps plus tard au moment de la reconstruction (TC 00:03:19) ; les arbres sont en feuilles et les restes du tablier ont été ôtées de la pile centrale; une passerelle en bois est aménagée à côté.
Au pont de Kehl, en face de Strasbourg, une automobile est arrêtée et contrôlée par des soldats français (Alsace, novembre 1918). (5)
Soldats du génie français aménageant l’entrée et les abords d’une passerelle flottante (pont de bateaux) traversée par un convoi de ravitaillement américain (été 1918).
Au Pont Girard ( TC 00:05:30), en octobre 1918, le génie répare un pont de chemin de fer franchissant la Suippe ; des hommes transportent une poutrelle et la dépose sur le tablier du pont ; dépôt de planches sur la rive. (6)
A Neufchâtel-sur-Aisne (TC 00 :06 :17), en octobre 1918, le génie construit un pont de chemin de fer provisoire en bois à côté du pont détruit ; les hommes plantent des pieux avec deux mâts de battage (sonnettes ou moutons) pour maintenir l’ouvrage ; plan rapproché d’une des deux sonnettes. (7)

Note:
(1) Compte rendu de tournage n° 1615 d’Alphonse Wéber le 28/07/1918. Photographie SPA 9 AD 235.
(2) Compte rendu de tournage n°1694 de Jehan Fouquet le 24/07/1918 à Château-Thierry. Photographies SPA 46 BO 2038 à 2044.
(3) Compte rendu de tournage n° 197 d’Amédée Morrin et Amédée Eywinger du 28/04 au 04/05/1917. Photo SPA 74 S 3178.
(4) Compte rendu de tournage n° 124 d’Alfred Machin le 10-11/04/1917. Photographie SPA 53 D 3979.
(5) Correspond peut-être au compte rendu de tournage n° 1910 de Charles Lemoine le 20/11/1918.
(6) Compte rendu de tournage n° 1838 de Georges Daret, le 22/10/1918. Il s’agit probablement du pont situé sur le hameau de Pontgivart, près de la crayère de Pontgirart, sur la commune d’Aménancourt, assez proche de Neufchâtel-sur-Aisne, localité visitée juste après par le photographe qui a pris la vue SPA 14 AD 412, qui correspond à la séquence.
(7) Même compte rendu. Photographies SPA 14 AD 414 et suivantes.