Ce film mêle des rushes et fragments de rushes sur l’artillerie tournés en 1917 et 1918. Description :

Derrière une haie, des artilleurs camouflent des canons de 120 mm longs modèle 1878 de Bange à l'aide de filets.
Un canon de 155 mm long est tracté par deux camions.
Sur une route de campagne (été 1918), un mortier lourd allemand monté sur son attelage a été abandonné par l’ennemi lors de sa retraite.
A Bouchoir (Somme, TC 00:00:23), le 20 juin 1917, des artilleurs français du 113e régiment d'artillerie, et du 87e régiment d'artillerie lourde, apprennent auprès des artilleurs anglais à utiliser des obusiers britanniques de 8 pouce (8in-BL-Howitzer). La batterie ouvre le feu à plusieurs reprises. (1)
Aux environs de Gyverinkhove (Belgique), le 15 août 1917, des soldats belges et français font la moisson, devant une batterie de pièces de 32 cm modèle 1870-81 sur affût à glissement Schneider sur voie ferrée, en action. (2)
A la ferme saint-Jacques, près de Nancy (TC 00:01:22), le 24 juillet 1917, des hommes des 62e et 63e régiments d’artillerie (62e RA et 63e RA) servent un canon de 105 mm de DCA ; détail de l’emplacement et des réglages de la pièce. (3)
La silhouette d'un canon d’ALVF de 400 mm filmé à contre-jour.
Un canon de campagne allemand de 7,7 cm détruit sous les restes d’une casemate (TC 00:02:55).
A Bucy-le-Long (Aisne, TC 00:00:14), le 1er mai 1918, une batterie de deux pièces de 340 mm sur affût à berceau Saint-Chamond est en position pour contrebattre les canons allemands à longue portée qui tirent sur Paris ; des hommes apportent des gargousses qui sont hissées sur la plateforme et chargées dans la culasse derrière les obus, puis déclenchent les tirs ; plan rapproché de l’obus hissé par la grue ; les deux pièces ont été baptisées « Marie-Madeleine » et « Mireille ». (4)
A Bucy-le-Long, le 23 octobre 1917, une batterie de deux obusiers de 400 mm sur affût à berceau Saint-Chamond tire sur l’ennemi. (5)
Dans un village des Flandres, devant un estaminet ""Au Lion Blanc"" (TC 00:07:11) , des soldats patientent autour de leurs caissons d'artillerie ; au signal, les artilleurs embarquent sur leurs chariots et partent.
Sur le front d'Italie, en région de montagne, des artilleurs italiens tirent un canon à l'aide de cordes, hissant la lourde pièce sur un chemin escarpé.
Un canon de 155 mm GPF mis en batterie (séquence très brève).
A Belgrade (Serbie, TC 00:08:14), le 9 novembre 1918, les troupes françaises font leur entrée. Une colonne du 105e régiment d'artillerie (105e RA) passe devant la caméra, tirant des canons de 75 mm modèle 1918 Schneider. (6)
Près de Chaudun (Aisne, TC 00:09:42), vue d’un canon de 7,7 cm allemand et ses munitions abandonné après l’attaque du 18 juillet 1918. (7)
A Crouy, lors de l'offensive de l'Aisne, en octobre 1917, des soldats déchargent des douilles d'obus de 75 mm récupérées pour être recyclées ; des voitures hippomobiles et des tombereaux apportent les douilles qui sont mises en tas. (8)
A Oudezeele, le 18 mai 1918, des hommes déchargent des obus de 155 mm arrivés par camions et les rangent en plein air dans un dépôt de munitions. (9)
Canons de 155 mm de Bange en action le long d'un chemin creux.

Notes :
(1) Comptes rendus de tournage n° 360 et 361 de René Meunier du 17 au 21/06/1917. Reportage photographique SPA 61 D d’Edouard Brissy.
(2) Reportage photographique SPA 99 R d’Edmond Famechon. Le caméraman n’a pas pu être identifié.
(3) Compte rendu de tournage n°1606 de Charles Blanc du 22 au 24/07/1918. Reportage photographique SPA 33 GO d’Auguste Goulden.
(4) Compte rendu de tournage n° 329 d’Alphonse Wéber du 01 au 3/05/1918. Reportage photographique SPA 117 S d’Emmanuel Mas.
(5) Comptes rendus de tournage n° 910 et 912 de Jehan Fouquet du 18 au 21/10/1917. Reportage photographique SPA 96 S d’Emmanuel Mas.
(6) Compte rendu de tournage n°1954 de Gaston Haon.
(7) Compte rendu de tournage n° 1589 de René Meunier les 19-20/07/1918. Reportage photographique SPA 84 N de Pierre Pansier.
(8) Compte rendu de tournage n° 927 d’Alphonse Wéber le 28/10/1917.
(9) Compte rendu de tournage n° 1380 de Henri Stuckert du 15 au 18/05/1918. Reportage photographique SPA 13 LO de Marcel Lorée.
Les autres séquences n’ont pas pu être identifiées.