Compte rendu d'origine :
Synthèse :
Après l'épuisement des mines de phosphates du Kouif, la prochaine mise en exploitation de celles du djebel Onk avec sa formidable réserve de 1 million de tonnes de phosphates a décidé l'ouverture d'une voie unique de chemin de fer entre Bir-el-Ater et Tebessa. La nécessité de cette voie de chemin de fer se fait d'autant plus grande que la récente découverte de pétrole aux environs du djebel Onk amène à l'éventualité de son transport jusqu'à lamer. Ouvert en septembre 1960, les chantiers échelonnés tout au long de la future voie ferrée emploient un nombreux personnel dont 80% de musulmans. La moitié de ceux-ci sont des spécialistes au pilotage des pelles géantes, des bulldozers les plus lourds ou de tout un appareillage ultra moderne. 25 000 mètres cube de béton auront permit de lancer plusieurs ponts, qu'un vieux pont romain encore debout narguera du haut de ses 2000 années d'existence. 100 000 mètres cube de terrassement permettront à la voie de passer sous un tunnel percé à même le roc.
L'œuvre n'en étant qu'à ses débuts, seul le remblai a été édifié sur un quart du parcours avant la pose des traverses et des rails. 98 km de voie qui seront achevés en juin 1962 permettront la mise en circulation de trains tirés par des locomotives diésels-électriques.

Bobine n°1
Pelles géantes au travail.
Géomètres faisant des relevés.
Début de pano.

Bobine n°2
Caterpillar.
Bulldozer en action.
Plan de coupe. Pano vertical sur le remblai. Plans d'un pont. Voie ferrée sous la montagne. Tunnel en cours de perçage. Pano remblai. Pont fini.

Bobine n°3
(15 mètres)
Pont romain. Porte de Carracala à Tebessa.

Compte rendu de vision :
Exposition, fixité, définition bonnes. Quelques rayures négatives côté support. Bon reportage. Un montage pour la Presse filmée est en cours.
Capitaine Laspougeas (Chef de la Section production).


[Travaux de construction de la voie ferrée.
Engins en action. Construction d'un pont. Percement d'un tunnel.
Vue de la porte de la ville de Tebessa.]