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Côte du Poivre (Verdun). Le compulseur de Bras. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Passerelle sur la Meuse et soldats dans un bateau à moteur.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 35 Y 1439
Date de début 23/05/1917
Date de fin 10/06/1917
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Bras-sur-Meuse - La Meuse - Lorraine - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Vie quotidienne des troupes et destructions à Verdun et dans sa région, mai-juin 1917.

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Description du reportage

Réalisé à Verdun et dans sa proche région, le reportage témoigne des conditions de vie quotidienne endurées par les combattants présents en première ligne et dans les cantonnements de l'arrière. Parcourant les localités où sont concentrées les troupes, l'opérateur effectue différents plans des villages en ruine, de leur édifices religieux ravagés et des infrastructures de transport détruites par les bombardements.

Transformé en campement, Verdun abrite plusieurs casernes militaires (camp Bouvière, caserne Chevret, caserne Bévaux, caserne Niel), où les soldats au repos effectuent les corvées quotidiennes, telles que le cirage des chaussures, la désinfection des corps et des uniformes, la préparation du repas (épluchage), les queues devant les magasins d'alimentation et de rationnement du tabac, ou encore le vaguemestre portant le courrier à vélo. Dans une ville entièrement ravagée par les bombardements, différentes antennes sanitaires et vétérinaire (soin aux chevaux) sont mises en place pour venir en aide aux blessés.

Ponctuée par des images de bâtiments et édifices en ruine (monument de 1870, cathédrale, statue Chevret, Faubourg Pavé, évêché, pensionnat Saint-Jospeh), la visite de Verdun est également marquée par des vues du parc d'aviation, des travaux agricoles effectués par les soldats, de ravitaillement en vin fait à l'aide de poussette, de l'explosion d'un dépôt de munitions de 75 mm et de portrait d'un soldat présenté comme le plus petit de la 5e armée.

Parcourant la région, le reportage propose différents panoramas de villages détruits (Belleville, Froideterre, Belleray et Belrupt) où les ruines d'habitations et d'usines (sucrerie, poudrerie de Saint-Barthelémy) dominent un paysage de désolation. Ponctuée par des scènes de vie quotidienne de campements (corvée, pêche, travaux agricoles, dressage de chevaux, maintenance, corvée d'eau), ce reportage parcourt les différents forts de la région. Touchés par les obus de gros calibres, les forts de Vaux, Tavannes et de Froideterre sont occupés par les soldats français (blindage de casemate défoncés et abri en béton construits). Chaque cavité du sol est également occupée par les soldats (grotte de la Falouze et carrière) qui établissent leurs bivouacs. Au Pont-Chaussée, le camp d'aviation accueille différentes antennes sanitaires américaines.

S'achevant sur les images des premières lignes de Louvemont (Ravin des Pierres) et de la Côte du Poivres, le reportage montre les soldats portés au poste de secours, les postes de commandement, les moments de repos par l'écriture de la correspondance, les postes de téléphone, l'explosion d'un dépôt de fusées, et les tombes de soldats du 112e régiment d'infanterie (112e RI).

NOte : SPA 35 Y 1313 : soldats jouant aux échecs.

Photos du reportage(223)