VIDÉO
Crash de l'avion Martinet GLA 45 dans la région de Tamanrasset.
Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).
Compte rendu d'origine :
Vendredi 26 septembre 1958 :
19h05 : le Martinet du GLA 45 n°167 de Boufarik se " crashe " dans la région de Tamanrasset. Equipage : Adjudants Froger, pilote, Cugnot, navigateur, Blaret, mécanicien. Passagers : reporters Bel, Boissay, Levin.
Dans le choc, personne n'est blessé et l'avion ne prend pas feu. Position estimée par les calculs du pilote et du radio : 85 km au sud ouest de Tamanrasset, avec qui l'avion avait gardé le contact VHF, quelques secondes avant l'accident. Le crash a lieu, par une visibilité presque nulle, à la nuit dans une cuvette rocheuse et terreuse de 300m de long. L'avion a parcouru après le choc 150m, avant de faire un " 180 " degrés et s'arrêter.
Equipage et passagers sortent touts les bagages et le matériel de secours, dès le danger d'incendie écarté. L'essence coule et la batterie est coupée pour éviter toute étincelle. A partir de 9h30, la chaleur et le vent deviennent trop forts pour que nous continuions à faire les feux ; nous préparons la trousse de signalisation : pots fumigènes, balises et miroirs…
Brusquement, vers 14h30, un DC3 passe par notre travers et vire après avoir aperçu l'avion et nos signaux. Contact VHF avec le commandant de bord, le capitaine de Marliave. Peu après arrive le nord 2501 de la Smarsater (EARS 99), avec à son bord le capitaine Germain. Le DC3 entreprend de nous parachuter des vivres, médicaments, boissons et vêtements. Le NORD poursuit sa tâche et nous dit que nous serons sauvés par camions. Ceux-ci quittent Tamanrasset vers 15h30. Nous étudions la possibilité de dégager le terrain pour un Junker qui pourrait venir se poser. Un indigène du pays est venu nous retrouver mais ne nous est d'aucune utilité au point de vue renseignement ni au point de vue orientation.
Un 2e NORDS de l'EARS, commandé par le capitaine Gridelet, nous survole et nous demande si nous avons encore besoin de quelque chose. Nous demandons éventuellement des armes pour passer la nuit. Notre position exacte est située à une 10zaine [Dizaine] de kilomètres de notre position estimée.
Nous faisons un repas de ce qui a été parachuté et passons la nuit en plein air enveloppés dans les parachutes.
Dimanche 28 septembre :
Dès le matin, nous préparons un terrain pour le Junker mais constatons que, si l'atterrissage est possible, le décollage ne le serait pas. Un NORD vient nous dire que les camions se dirigent vers nous ; qu'ils seront sur nous vers 9h. En attendant, nous démontons tout ce qui peut être démonté de l'avion : tableau de bord, radio, instruments de navigation, accessoires mécaniques. Les deux camions, appartenant à l'annexe de Tamanrasset, arrivent sur nous et chargent tout ce que nous avons préparé. Départ vers 10h en direction de Tamanrasset. Arrivée vers 18h15. Le lendemain, l'équipage et les passagers se posent à Bouffarik
Voir également l'ACT 58188.
Correspond au reportage photographique ALG 58 475 de Jacques Boissay qui faisait aussi partie des passagers de l'avion accidenté. Ce reportage comporte notamment des vues de nuit.
Compte rendu d'origine :
Vendredi 26 septembre 1958 :
19h05 : le Martinet du GLA 45 n°167 de Boufarik se " crashe " dans la région de Tamanrasset. Equipage : Adjudants Froger, pilote, Cugnot, navigateur, Blaret, mécanicien. Passagers : reporters Bel, Boissay, Levin.
Dans le choc, personne n'est blessé et l'avion ne prend pas feu. Position estimée par les calculs du pilote et du radio : 85 km au sud ouest de Tamanrasset, avec qui l'avion avait gardé le contact VHF, quelques secondes avant l'accident. Le crash a lieu, par une visibilité presque nulle, à la nuit dans une cuvette rocheuse et terreuse de 300m de long. L'avion a parcouru après le choc 150m, avant de faire un " 180 " degrés et s'arrêter.
Equipage et passagers sortent touts les bagages et le matériel de secours, dès le danger d'incendie écarté. L'essence coule et la batterie est coupée pour éviter toute étincelle. A partir de 9h30, la chaleur et le vent deviennent trop forts pour que nous continuions à faire les feux ; nous préparons la trousse de signalisation : pots fumigènes, balises et miroirs…
Brusquement, vers 14h30, un DC3 passe par notre travers et vire après avoir aperçu l'avion et nos signaux. Contact VHF avec le commandant de bord, le capitaine de Marliave. Peu après arrive le nord 2501 de la Smarsater (EARS 99), avec à son bord le capitaine Germain. Le DC3 entreprend de nous parachuter des vivres, médicaments, boissons et vêtements. Le NORD poursuit sa tâche et nous dit que nous serons sauvés par camions. Ceux-ci quittent Tamanrasset vers 15h30. Nous étudions la possibilité de dégager le terrain pour un Junker qui pourrait venir se poser. Un indigène du pays est venu nous retrouver mais ne nous est d'aucune utilité au point de vue renseignement ni au point de vue orientation.
Un 2e NORDS de l'EARS, commandé par le capitaine Gridelet, nous survole et nous demande si nous avons encore besoin de quelque chose. Nous demandons éventuellement des armes pour passer la nuit. Notre position exacte est située à une 10zaine [Dizaine] de kilomètres de notre position estimée.
Nous faisons un repas de ce qui a été parachuté et passons la nuit en plein air enveloppés dans les parachutes.
Dimanche 28 septembre :
Dès le matin, nous préparons un terrain pour le Junker mais constatons que, si l'atterrissage est possible, le décollage ne le serait pas. Un NORD vient nous dire que les camions se dirigent vers nous ; qu'ils seront sur nous vers 9h. En attendant, nous démontons tout ce qui peut être démonté de l'avion : tableau de bord, radio, instruments de navigation, accessoires mécaniques. Les deux camions, appartenant à l'annexe de Tamanrasset, arrivent sur nous et chargent tout ce que nous avons préparé. Départ vers 10h en direction de Tamanrasset. Arrivée vers 18h15. Le lendemain, l'équipage et les passagers se posent à Bouffarik
Voir également l'ACT 58188.
Correspond au reportage photographique ALG 58 475 de Jacques Boissay qui faisait aussi partie des passagers de l'avion accidenté. Ce reportage comporte notamment des vues de nuit.
Propriétés
| Lieu(x) | Algérie - Hoggar - Sahara - Tamanrasset - |
|---|---|
| Personnes représentées | Boissay, Jacques |
Informations
| Référence | ACT 58187 |
|---|---|
| Durée | 00:11:51 |
| Date de réalisation | 26/09/1958 |
| Date de début | 26/09/1958 |
| Date de fin | 28/09/1958 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |