Des hommes, avec des moyens de défense aérienne appropriées, veillent sur le ciel de France 24h sur 24. Parés à affronter toutes les alertes, pour protéger les populations des villages ou des villes, les contrôleurs aériens, penchés devant leurs écrans radar, surveillent l'espace aérien. Les pilotes, à bord de Mirage F1, patrouillent de jour comme de nuit. Ainsi, les gens, sans crainte, vaquent à leurs occupations dans les cités (touristes promenant sur la Seine à Paris, réparation du clocher d'un village, troupeau de moutons en montagne, décollages d'avion civils de type Boeing, Concorde). A la moindre alerte, les contrôleurs et les officiers, jusqu'au chef d'état-major de l'armée de l'air (le général Capillon) se relaient pour intercepter un appareil "hostile" par l'intermédiaire du Centre opérationnel de défense aérienne (CODA) de Taverny. Aussitôt, les avions de combat, Mirage F1C décollent, effectuent leur reconnaissance et plongent dans les nuages à basse altitude. L'un des Mirage porteur d'un missile air-air décolle à son tour. En vol, il tire sur un appareil qui explose. Pendant l'alerte, des batterie de missiles Crotale pointent le ciel. L'une d'elle tire un missile. Une DCA de 20 mm se met également en alerte. Enfin, le calme revient sur le territoire et sur un village où tout le monde retourne à ses occupations. Une pendule égrène les heures, pendant que la nuit tombe sur les moutons, les usines, les radars.

Notes :
Primé deux fois à Biarritz, ce film a été retenu par la société de distribution Sara Films pour être programmé en complément du long métrage "Stella" de Laurent Heynemann sorti à Paris le 13 juillet 1983. (Source : revue "Armées d'aujourd'hui" n°83)
Assistant réalisateur : Michel Courty. Contrôleur militaire de réalisation : lieutenant-colonel Michel Ballu. Producteur délégué : colonel Jeanmarie Thomas. Documents : CEV de Cazaux.