Dans les Aurès, à flanc de montagne se trouve un village fait de pierres sèches ressemblant à un bloc compact et construit à la manière des Chaouïas. Quelques habitants vaquent à leurs occupations.
Une cérémonie réunit sous le drapeau français la population algérienne, de hautes personnalités civiles et militaires dont le général Cherrière et un général de l'armée de l'Air. Des photographes sont présents. Un couple de civils européens et un ancien combattant algérien (au garde à vous et arborant de nombreuses médailles) sont à l'honneur. A la fin de la cérémonie, ce dernier est félicité par les autorités. Il pose fièrement devant l'objectif. [1]
Une colonne de véhicules dont un blindé M20, est à l'arrêt sur une route. Les soldats ont revêtu leur tenue d'hiver.
Un convoi de camions gravit une route montagneuse.
Un M20 appartenant au 2e escadron de reconnaissance du 9e RCA, reconnaissable à son insigne apposé sur la jupe du blindé, traverse un village.
Un avion largue du matériel ou des vivres au dessus d'une position tenue par des soldats.
Deux colonnes de soldats patrouillent dans différents secteurs des Aurès.
Des Algériens sont controlés dans le cadre d'une opération de ratissage. Un soldat affichant un large sourire fouille un homme. La charge transportée par un âne est également inspectée. Ailleurs, deux gendarmes et un soldat procèdent de la même manière. Des prisonniers, dont certains ont les mains liées, sont escortés par des militaires.
Sur une route de montagne sinueuse et escarpée des Aurès (route d'El Kantara), une patrouille croise un vieil homme algérien sur sa mule [2]. Avant de s'engager dans un tunnel, une prise de vue en plongée met en évidence les profondes gorges aurésiennes.
Une colonne de blindés patrouille en terrain rocailleux. Dans un blindé de type M20, des Algériens guident les soldats. Un M8 en position tire au canon de 37 mm. Un groupe d'Algériens descend d'un massif.
Un groupe d'autochtones passe dans un village escorté par des militaires.
Dans une petite localité, une femme européenne discute avec des Algériens . La conversation semble cordiale avec les villageois. Un homme en tenue de général (sans étoile distinctive) et fumant la pipe échange des poignées de mains avec des Algériens. L'un d'eux se met au garde à vous et prend la main qui lui est tendue.
La mission de nettoyage des Aurès continue avec un M8 en patrouille filmé à partir d'un hélicoptère.
Au crépuscule, un soldat assis sur la tourelle de son blindé M8 surveille une zone avec des jumelles.

Note : le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d’Algérie).
1] Le village dans lequel se déroule la cérémonie est peut-être celui de M'Chounèche. Cet ancien village des Aurès, entre Biskra et Arris abritait le caïd Hadj Sadok tué avec l'instituteur Français Monnerot dans les gorges de Tighanimine. Seule, madame Monnerot, griévement blessée, a survécu à l'attentat. Ce village repoussa ensuite "22 assauts" des indépendantistes. Il est, à cette occasion peut-être à l'honneur. (Voir la photographie dans les périodiques intitulés : La guerre d'Algérie, Historia Magazine, N°207, P 420. Publication Talandier).
2] Peut-être la route Constantine-Philippeville.
La date de réalisation du reportage est une date par défaut.
Aucun compte rendu d'origine trouvé.