A Reims (Marne), le 28 janvier 1918, les rues et avenues de la ville sont organisées de façon défensive. Des réseaux de barbelés, des chicanes, des barricades de pierre et des casemates en pierre ont été érigées dans toute la cité champenoise, dans l'attente d'une offensive allemande. La ville est en ruines, le boulevard d'Erlon, la caserne Colbert (rue Cérès) sont dévastés par les mois de bombardements. Quelques civils sont encore présents, au milieu des soldats qui préparent la place. Des chevaux de frise sont installés devant la basilique Saint-Rémi.

Dans les environs de Reims (TC 00:03:49), les soldats d'un régiment d'infanterie coloniale creusent de nouvelles tranchées en bordure d'une route et à travers les champs. Ils aménagent d'importants réseaux de barbelés à travers la plaine pour stopper toute offensive sur la ville.

A Reims (TC 00:06:41) des professeurs d'université visitent l'intérieur de la cathédrale dévastée par les bombes. Le groupe arpente le chœur et observe un trou d'obus formé dans le dallage et ses membres signent ensuite le livre d'or. A la sortie, le groupe passe devant la façade protégée par des sacs de sable et fait le tour de la statue de Jeanne d'Arc.

Notes :
Compte rendu de tournage n°1114 de Charles Blanc, du 28 au 31/01/1918 ; métrage d'origine 140 m. Reportages photographiques SPA 74 V (visite des professeurs) et 78 V (défenses et fortifications) d’Henri Bilowski
Sur le fichier vidéo 14.18 b 199-10-001, les images sont à l'envers.