Sur une route forestière entre Benfeld et Wintternheim (Bas-Rhin), des sapeurs de la 2e compagnie du 13e Bataillon du génie, qui fait partie du GTD (Groupement tactique Dio), effectuent une opération de déminage, équipés d'un détecteur de mines et déblaient au moyen d'un bulldozer des troncs d'arbres qui encombrent la route. Une mine allemande du type "Schrapnellmine 35" (mine bondissante S 35) est détectée.

La foule entre dans l'église de Sainte-Odile.

Une ambulance de Rochambelles et une jeep faisant partie du GTR (Groupement tactique Rémy) de la 2e DB (Division blindée) roulent en direction de Sand (Bas-Rhin), dans les près inondés par l'eau des rivières qui ont débordé en raison de la destruction des barrages par les Allemands.

Un incendie ravage le village de Witternheim, reconquis le 13 décembre 1944 par le GTV (Groupement tactique V) de la 2e DB, appuyé par le 1er bataillon du 1er RCP (Régiment de chasseurs parachutistes) malgré une forte résistance allemande. Les soldats français évacuent les civils qui partent dans des voitures à chevaux. Un half-track brûle.

Dans la forêt, les mines localisées explosent. Détection et déblaiement se poursuivent.

Witternheim est en feu, son église a été touchée.

Des "prisonniers" civils allemands quittent la mairie d'Erstein (Bas-Rhin) dans des camions.
Voir reportages correspondants sous la référence Terre 366 (rivière en crue), Terre 374 et Terre 375 (déminage, déblaiement, reconquête de Witternheim).