Dépose du corps d'un résistant fusillé dans un cercueil.

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PHOTO

Dépose du corps d'un résistant fusillé dans un cercueil.

Photographe(s) : Ernest Staché , André Dinot dit Dino

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Le corps d'un résistant fusillé par les Allemands le 10 octobre 1944 à Banvillars, après avoir été exhumé d'une fosse, est entouré d'un linceul et déposé dans un cercueil par des prisonniers allemands, des habitants ou des membres de la famille.

Catégories

Bataille pour la libération de Belfort

SCA [Service cinématographique de l'Armée] (1939-1946)

Représentation de la mort

Prisonniers au travail

Mots clés

Cadavre Cercueil Charnier Exhumation Fosse commune Identification Obsèques Population civile Prisonnier allemand Résistance Forces Françaises de l'Intérieur

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	24x36
Support d'origine	Acétate
Couleur	Noir et blanc
Orientation	paysage

Propriétés

Référence	TERRE 367-8746
Date de début	09/12/1944
Date de fin	09/12/1944
Photographe(s)	Ernest Staché - André Dinot dit Dino -
Lieu(x)	France - Franche-Comté - Territoire de Belfort - Banvillars -
Origine	SCA
Mention obligatoire	© Ernest Staché ; André Dinot dit Dino/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La bataille pour Belfort : exhumation d'un charnier et funérailles à Banvillars (Territoire de Belfort).

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Description du reportage

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Le 9 décembre 1944, dans le village de Banvillars (Territoire de Belfort), libéré le 21 novembre 1944 par les armées françaises, ont lieu les funérailles de 27 résistants fusillés par les forces allemandes le 10 octobre 1944, précédées de l'exhumation de leurs corps enterrés dans une fosse commune.

Ces résistants faisaient partie pour la plupart de trois compagnies de combat des FFI (Forces françaises de l'intérieur) du Groupement Territoire de Belfort qui avaient reçu pour mission, début septembre 1944, de harceler les troupes allemandes en retraite dans le massif sous-vosgien, ainsi que dans le secteur d'Étobon, afin de créer une zone d'insécurité pour l'ennemi et faciliter ainsi la libération de la région. Mais, les FFI du commando du capitaine Perriaux, comptant une trentaine d'hommes, sont tombés dans une embuscade tendue par les Allemands le 2 octobre 1944 au bois de Granges, au nord de Saulnot en Haute-Saône. Emprisonnés à la caserne Friedrich à Belfort, ils sont condamnés à mort comme terroristes et fusillés à Banvillars au matin du 10 octobre 1944. Il y eut un rescapé sur les 28 condamnés, le chanoine Pierre, curé-doyen de Giromagny.

Encadrés par des habitants, des parents des victimes et des résistants, des prisonniers allemands sont astreints à creuser la fosse et à déterrer les corps des victimes. Chaque corps est ensuite enveloppé dans un linceul et déposé dans un cercueil, orné de fleurs. Les cercueils sont alignés devant la mairie, près de l'église, afin de célébrer des funérailles solennelles aux défunts. Combattants du 501e RCC (Régiment de chars de combat), frères d'armes et maire prononcent des éloges funèbres. Les villageois venus nombreux assister aux obsèques et les familles éplorées se recueillent devant les cercueils.

Note: il manque en album les clichés 8756 et 8763.