Le 9 février 1994, quelques jours après le bombardement du marché de Sarajevo (68 morts), l'OTAN adresse un ultimatum aux Serbes afin qu'ils lèvent le siège de Sarajevo. Le 21 février, à la fin de l'ultimatum, les Serbes retirent leurs armes lourdes dans un rayon de 20 km autour de la ville. Les casques bleus sont chargés de s'assurer du déroulement correct de ces opérations.
Ce reportage nous présente les activités quotidiennes des soldats de la paix français et étrangers (russes, ukrainiens) dans ce contexte et dans le cadre de leur mandat de la FORPRONU (Force de protection des Nations-unies). Ainsi, on peut observer le contrôle par le RICM (Régiment d'Infanterie de Chars de Marine) et du 3e RIMa (Régiment d'Infanterie de Marine) de l'armement serbe et bosniaque déposé et entreposé à Sarajevo suite à l'ultimatum de l'OTAN.
Les militaires français réalisent d’autres missions comme des patrouilles de surveillance dans les rues de Sarajevo et des aides technique à la population et reconstruction dans le cadre des ACM (actions civilo-militaires) à Sarajevo. Des activités quotidiennes du Service de santé des armées ou des transmissions dans les implantations militaires françaises sur l'aéroport de Sarajevo sont également renseignées dans ce reportage. Les activités du DETALAT (détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre) de Split sont présentées à travers plusieurs photographies des personnels et de leurs matériels.
La visite de M. de Mello (haut dignitaire de l'ONU), d'autorités militaires et d'observateurs autour de Sarajevo pour contrôler le désarmement des collines autour de Sarajevo est visible dans ce reportage.