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Des supplétifs du 1er GSM (groupe de supplétifs marocains) de la 1re DMM (division de marche du Maroc) discutent autour d'un feu.

Photographe(s) : Inconnu



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Note : le 1er GSM devient le 1er GTM (groupe de tabors marocains) en avril 1943.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence TERRE 25-276
Date de début 01/03/1943
Date de fin 31/03/1943
Photographe(s) Inconnu -
Lieu(x) Afrique du Nord - Maktar - Tunisie -
Origine SCA
Mention obligatoire © Auteur inconnu/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La campagne de Tunisie : activités sur le front d'unités de l'armée d'Afrique.

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Description du reportage

Le reportage se situe dans les secteurs de Maktar, de Bou Arada, de Robaa, de Mansour et de l'Oued-el-Kébir sur le front tunisien en mars 1943, après une réorganisation et un repositionnement des troupes alliées dus aux défaites récentes infligées par l'Axe et au moment où les Alliés décident d'attaquer en vue de reconquérir la dorsale orientale. Le reportage est consacré aux activités d'unités de l'armée d'Afrique, des goumiers marocains, des tirailleurs algériens, des artilleurs et des chasseurs d'Afrique qui prennent part à cette campagne au sein du XIXe corps d'armée français. Il montre principalement la vie dans les campements (ravitaillement, repos, corvées, cuisine...), les patrouilles (à pied ou motorisées) pour préparer la réoccupation de la dorsale orientale et la mise en batterie de mitrailleuses et de canons antichar, antiaérien et de campagne.

1) Le 1er groupe de supplétifs marocains (qui devient le 1er GTM - groupe de tabors marocains - en avril 1943), commandé par le lieutenant-colonel Leblanc et faisant partie de la DMM (division de marche du Maroc), se trouve dans un campement dans le secteur de Maktar, situé sur la bordure nord de la dorsale tunisienne. Tandis que le ravitaillement arrive et que les abris sont terminés, les goumiers se reposent en attendant la patrouille (photos 267 à 278).

2) Le 7e RTA (régiment de tirailleurs algériens), commandé par le colonel Regnault, est également au repos dans un campement dans le secteur de Maktar. Il participe à la campagne de Tunisie au sein de la DMC (division de marche de Constantine) qui opère durant le mois de mars 1943 des mouvements de regroupement et de stationnement dans le secteur de Kesra à l'est de Maktar. La vie courante des tirailleurs est détaillée : bureau du chef en extérieur, repos, détente avec la mascotte, distribution du courrier par le vaguemestre, réception du ravitaillement en viande, corvée de pluche, cuisine, repas, distribution de pain, de vin et de café, entretien des fusils, rafistolage des brodequins, corvée de paille pour les mulets, soin des blessés au poste de secours (photos 279 à 322).
Non loin, des tirailleurs s'entraînent sur une mitrailleuse antiaérienne (photos 323 à 325).

3) Un bataillon de tirailleurs monte en ligne avec ses mulets, passant devant le campement des goumiers du 1er groupe de supplétifs marocains, bâtant les mulets et faisant une pause sur le bord de la route. Ils sont accompagnés par la camionnette de l'infirmerie (photos 326 à 351).

4) Plusieurs soldats s'affairent dans une cuisine de campagne (photos 353 à 358).

5) Des soldats tractent un canon léger de 25 antichar pour aller prendre position puis le mettent en batterie légèrement camouflé par la végétation (photos 359 à 368).

6) Des éléments du XIXe corps d'armée ravitaillent des troupes stationnées dans le secteur de Maktar. Les uns chargent des bottes de foin et des sacs dans des camions, les autres déchargent des paniers de pain. Un camion Willème à gazogène transporte des mulets (photos 369 à 375).

7) Des artilleurs du 412e RAAA (régiment d'artillerie antiaérienne) mettent en batterie des pièces de DCA dans le secteur de Bou Arada, situé en bordure de la dorsale tunisienne, à 70 km au sud-ouest de Tunis : un canon Oerlikon de 20 mm et une mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm bitube et opèrent les réglages de tir grâce à un télémètre (photos 376 à 386).

8) Des artilleurs servent une pièce antiaérienne de 75 mm camouflée par des cactus (photos 387 à 390).

9) La ville de Bou Arada est touchée par les combats : immeubles et église sont en ruine (photos 391 à 395).

10) Dans le secteur de Bou Arada, des artilleurs du 62e RAA (régiment d'artillerie d'Afrique), qui combat au sein de la DMC (division de marche de Constantine), mettent en service un canon de 75 de marine monté sur un camion et une pièce de 75 mm (photos 396 à 403). Ils manœuvrent également des mitrailleuses jumelées antiaériennes (photos 410 à 413).

11) Le groupe de reconnaissance du 7e escadron du 12e RCA (régiment de chasseurs d'Afrique) ou le groupe de reconnaissance divisionnaire (1ère division de marche du Maroc) comprenant le 1er REC (régiment étranger de cavalerie), effectue une patrouille motorisée dans le secteur de Bou Arada. Il dispose d'une moto avec side-car et d'une automitrailleuse Laffy 50 (photos 404 à 409).

12) Des tirailleurs du 7e RTA sont postés en position de tir, équipés d'un fusil mitrailleur 24/29 (modèle de 1924 modifié en 1929, calibre 7,5 mm) et d'un mousqueton Berthier et camouflés par des branchages, dans le secteur de Bou Arada (photos 414 à 419).

13) Des soldats s'entraînent au tir dans la vallée de l'Oued-el-Kébir équipé de fusils mitrailleurs (de 7,5 mm) (secteurs de Robaa et de Mansour) et d'une mitrailleuse Hotchkiss (photos 420 à 427).

14) Un groupe de soldats se repose et se restaure dans un secteur de la vallée de l'Oued-el-Kébir. Au loin, le Djebel Mansour (photos 428 à 434).

Note : les photos TERRE 25-278 et TERRE 25-362 sont manquantes.

Photos du reportage(165)