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Devant Nixéville. Troupes revenant du feu (de Vaux) et partant au repos. [légende d'origine]

Photographe(s) : Jules-Louis Tétart



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Nixéville, au lieu dit "Moulin Brûlé", est le point d'arrivée de la Voie Sacrée. Les derniers huit kilomètres sont constamment battus par l'artillerie ennemie. Le débarquement ou rembarquement des troupes se fait le plus souvent à cet endroit.

Informations techniques

Procédé original Négatif, Stéréoscopique
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 41 T 1665
Date de début 08/04/1916
Date de fin 08/04/1916
Photographe(s) Jules-Louis Tétart -
Lieu(x) Lorraine - Meuse - Nixéville-Blercourt -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Jules-Louis Tétart/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'arrivée des renforts et l'évacuation des blessés via la "Voie sacrée" au mois d'avril 1916 sur la rive droite de la Meuse.

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Description du reportage

La bataille de Verdun fait rage. Depuis la fin du mois de mars 1916, les troupes allemandes préparent leur grande offensive sur les deux rives de la Meuse. Réalisé dans les premiers jours du mois d'avril 1916, ce reportage développe les sujets suivants :

- T 1675 : sur la voie sacrée.

- L'évacuation et la prise en charge des blessés à l'hôpital des blessés légers situé à Le Chemin. Commandé par le Lieutenant Herbout, le dépôt des éclopés soigne les blessés de retour du front de Verdun. Ces derniers sont montrés jouant aux cartes, ou en convalescence dans leur chambre. Non loin de là, un camion décharge son chargement de bois. Un théâtre aux Armées offre une distraction aux soldats. (SPA 41 T 1613 à 1618, de SPA 41 T 1724 à 1729)
- Des soldats faisant du sport à Chaumont-sur-Aire (SPA 41 T 1619);
- Le chassé croisé des troupes fraîches et des blessés sur les quais de la gare ferroviaire de Bar-le-Duc. Les troupes de relève sont embarquées par la suite dans les camions à destination du champ de bataille via la "Voie Sacrée". Dans l'autre sens, les blessés sont évacués par convoi sanitaire puis embarqués dans les trains en partance pour les hôpitaux militaires. (SPA 41 T 1620 à 1628 et SPA 41 T 1707 à 1715) ;
- L'évacuation et l'interrogatoire et prisonniers de guerre allemands. Le capitaine Dumas interroge certains prisonniers capturés dans le secteur de Verdun (SPA 41 T 1630 à 1634);
- Les derniers effets des bombardements sur la localité de Florent-en-Argonne (SPA 41 T 1636 à 1637) ;
- Le passage des troupes de renfort et des caissons d'artillerie sur les ponts de tonneaux et de barques lancés par le Génie entre Ancemont et Dieue-sur-Meuse. Les troupes franchissent les ponts et passerelles pour accéder à la rive droite de la Meuse (SPA 14 T 1638 à 1648);
- Le chassé-croisé des troupes fraîches et des troupes usées par les combats dans la localité de Regret. Le 8e Bataillon de Chasseurs à Pieds monte au front avec les hommes du 332e Régiment d'infanterie. Ces derniers croisent sur leur route le 201e Régiment d'infanterie, alors évacué vers l'arrière du front (SPA 41 T 1649 à 1663).
- Une colonne de soldats revenant du fort de Vaux et passant à Nixeville-Blercourt (SPA 41 T 1665 à 1675);
- Le poste de commandement du général Dubois dans la citadelle de Verdun (SPA 41 T 1676 à 1681).
- Les ruines de la ville de Verdun : un hôpital en ruine, une école de jeune fille en ruine, des quartiers d'habitations en ruines (SPA 41 T 1682 à 1690) ;
- Les positions françaises situées dans la vallée de la Buanthe près du lieu dit du Pont des Quatre Enfants et des bois de Bassène et de Cheppy, avec : les images des lignes allemandes qui occupent le bois de Cheppy situées au sud de la forêt de Hesse (image du bombardement de la forêt de Hesse par l'artillerie allemande SPA 41 T 1730)) (SPA 41 T 1691 à 1700) ;
- L'ouverture du feu par un train blindé stationné à Récicourt (SPA 41 T 1701 à 1706).
- La prise en charge des blessés à l'hôpital Chanzy à Sainte-Ménehould, où soldats français et allemands sont soignés par les médecins-chefs Leurot et Richard (SPA 41 T 1715 à 1721);
- Le poste de commandement du colonel Borius (commandant du 7e Régiment d'infanterie qui participera à la défense du fort de Souville) installé à la Harazée (SPA 41 T 1722) ;

Notes :
Voie sacrée.

Photos du reportage(104)