VIDÉO

Die Deutsche Wochenschau : 24e semaine.

Réalisateur(s) : Inconnu


[En Autriche, pour la fête de mères (Muttertag) des familles rendent visite à leurs enfants intégrés à la "Hitlerjugend"].

Sur un quai, des jeunes garçons et filles attendent l'arrivée d'un train. Les enfants, évacués des zones d'Allemagne bombardées, retrouvent avec joie leurs parents. Le commentaire affirme qu'après quelques larmes, il y a beaucoup à raconter. Les mères de famille visitent le camp, les enfants portent l'uniforme des jeunesses hitlériennes. A Graz, lors d'une cérémonie, le Gauleiter de la Styrie (Steiermark, Land autrichien) Dr. Siegfried Uberreither décore une mère de famille nombreuse, puis lui remet le diplôme correspondant.

[Le portrait du professeur océanographe Madame Charlotte Möller, qui étudie les eaux d'un lac].

Dans un bateau de taille moyenne, le professeur Möller plonge des bouteilles éprouvette dans l'eau du lac. Dans un laboratoire, le scientifique observe au microscope l'échantillon prélevé.

[En Autriche, le 13e championnat de gymnastique interarmées rassemble des athlètes pour les épreuves de gymnastique].

Le 14 mai 1944, à Krems (Krems an der Donau), devant un public composé de militaires et de civils, les athlètes se mesurent sur différents agrès dont les barres parallèles et fixes. On reconnaît Alfred Mürlle originaire de Leuna am Reck et le gymnaste allemand, Ernst Braun, originaire de Dortmund applaudis par le public.

[A Berlin, au Dietrich-Eckart-Bühne, un combat de boxe oppose deux soldats sur un ring construit en plein air].

Sur la scène du théâtre de Dietrich-Eckart de Berlin, des gradins dignes de certains théâtres romains accueillent de nombreux spectateurs pour un combat de boxe qui oppose Gustav Eder et le Hollandais De Jong. Au second round, l'un des boxeurs est déjà au sol. Eder remporte le titre de champion.
Les images sont tournées par les cameramen Clemens Jansen, Fritz-Joachim Otto.

[La vie quotidienne des berlinois en mai 1944, un homme lit les nouvelles dans un quotidien, le "Lokal Anzeiger"].

La lecture de ce quotidien donne toutes les informations utiles à la population pour la vie de quotidienne et notamment sur les nouvelles restrictions. Un article donne la quantité de viande et de farine. Chaque produit acheté se paye en ticket de rationnement.
Selon le commentaire le Reichsminister responsable du ravitaillement, Herbert Backe, se bat pour que chaque habitant ait suffisamment à manger. Il inspecte l'entrepôt Lagerhaus Spreehof de la Köpenicker Straße.

[A Marseille, l'arrivée dans le port de prisonniers et de blessés allemands libérés].

Sur un quai du port de Marseille, des infirmières tendent déjà des fleurs alors que le navire hôpital suédois " Gripsholm " accoste. Les hommes débarquent avec le sourire. Un train va les transporter vers l'Allemagne. Il s'agit d'un échange de prisonniers entre les Etats-Unis et le IIIe Reich.
Le commentaire ne précise pas qu'il s'agit du port de Marseille, mais consulter les reportages photographiques LFT2 F1548 et LFT2 F1549 qui présentent le même évènement ou un similaire.

[Une attaque de l'aviation japonaise contre un port de Nouvelle-Guinée].

[Voir Note].

Les bombardiers en piqué japonais attaquent un port important en Nouvelle-Guinée. Un porte-avion allié de l'US-Navy, est touché par plusieurs bombes ennemies malgré la riposte de la DCA alliée.
Après le passage des bombardiers japonais, Port-Moresby brûle. Une épaisse fumée s'échappe des docks.

[Des colonnes de réfugiés roumains croisent les soldats allemands].

Sur une route de Roumanie, la population fuit les combats (le commentaire souligne le sort tragique des Roumains). Les réfugiés croisent les convois hippomobiles de l'armée allemande.
Arrivé dans une gare de Roumanie, les réfugiés sont pris en charge par la Croix-Rouge allemande. Des infirmières leur servent de la soupe chaude.

[Dans le secteur du Groupe d'armée Sud, les pilotes du StG.2 (Sturzkampfgeschwader 2) "Immelman" patientent avant une nouvelle mission].

Sur l'aérodrome roumain de Jassy (Husi), le Major (commandant) Hans Rudel fait des exercices en tenue de sport. En compagnie d'un autre aviateur, ils lancent le javelot, le poids.
Le commandant Rudel déjeune puis s'entretient avec ses pilotes, mais une alerte retentie et les pilotes se préparent pour une mission d'appui d'infanterie. Le commentaire souligne le palmarès du pilote.
Rudel monte dans son Junkers Ju-87 "Stuka" puis lance le moteur. Un à un, les bombardiers en piqué décollent.
Les "Stuka" arrivent au-dessus de la position ce qui redonne le sourire à une unité de police de la Waffen-SS et Einsatztruppen (?) qui se bat contre des "partisans". Les avions détruisent un village, permettant ainsi aux policiers de l'investir. Ils font évacuer le village en flammes. Les hommes sont dotés d'un armement varié : pistolet-mitrailleur MP-40, MP-Beretta et PPsh-41 d'origine soviétique.
Le caméraman dresse le portrait de ces combattants.

[En Italie, les combats font rage entre soldats allemands et américains].

Dans le secteur d'Adria, un artilleur, dissimulé dans des ruines, observe les déplacements de blindés ennemis.
Il alerte par téléphone l'équipage d'un blindé allemand "Marder" qui sort d'un abri de fortune. Les traces des chenilles sont immédiatement effacées par un tankiste. Quelques obus sont tirés sur un objectif lointain puis l'équipage retrouve son abri. Le tir est précis et l'observateur est satisfait (voix du commentateur).

[Les troupes aéroportées allemandes pénètrent dans une ville italienne au sud de Rome].

" Au sud de Rome, en pleine offensive alliée, les fantassins allemands se battent contre un ennemi nettement supérieur ". " De Cisterna, il ne reste que des ruines " affirme le commentateur.
Les parachutistes pénètrent dans Cisterna, armés de Panzerfaust. Dans des abris les uns prennent du repos, se restaurent, pendant que d'autres combattent encore.
" La bataille continue, une batterie lourde en action " affirme le commentateur.
En seconde ligne, des artilleurs chargent un obus de gros calibre dans un Mörser 18 et tirent sur les flancs d'une montagne. Les servants d'un mortier d'infanterie (8 cm Granatwerfer 34) font de même. Cette préparation d'artillerie allemande a pour but de couvrir une contre-attaque des blindés allemands.
" Des blindés contre attaquent pour anéantir une unité alliée isolée " d'après le commentateur.
" Voici les hommes tant redoutés par l'ennemi surnommés les diables verts " désignant les parachutistes (Die grünen Teufel), explique le commentateur.
" Les obus fumigènes envoyés par l'artillerie obscurcissent le champ de bataille " soutient le commentaire.
Un char Panzer VI "Tigre", un canon d'assaut Sturmgeschütz III et des chenillettes (NSU Kettenkrad) progressent en couverture de l'infanterie parachutiste surnommée les " diables verts ". Un chasseur de char Marder II franchit une haie tandis que des parachutistes traversent un champ. " Toutes les armes en action ", confirme le commentaire.
Les combats font rage pour la possession d'une colline. Un mortier servi par un fantassin et des parachutistes fait pleuvoir des obus sur une colline qui est bientôt investie. La carcasse d'un blindé allié M4 Sherman et des cadavres britanniques restent sur le champ de bataille.
Des prisonniers indiens issus d'unités britanniques sont rassemblés permettant au commentaire d'affirmer " sur ce front aussi les Américains et les Anglais envoient les soldats de leurs pays satellites (Hilfsvölker). D'autres prisonniers britanniques sont rassemblés sous les yeux de blessés allemands qu'on soigne.
Un semi-chenillé Sd.kfz.251 d'une unité sanitaire (peint en blanc), surmonté de drapeaux portant une croix rouge, prend en charge des blessés allemands. Le commentaire précise qu'il s'agit des blessés lourds qui sont transportés le plus rapidement dans un hôpital de campagne.
Des servants d'une pièce de mortier (des parachutistes allemands) font pleuvoir des obus sur une position alliée, d'autres parachutistes se faufilent entre des meules de foin. Des tirs d'un fusil-mitrailleur Fallschirmjägergewehr FG-42. Le commentaire affirme " une nouvelle attaque anglo-américaine reste bloquée sous notre feu ". " Grâce à des renforts en bombardiers, les Alliés tentent de percer " selon le commentaire. La DCA allemande riposte (canon de 8,8 cm FlaK).
Les bombardiers alliés atteignent leur objectif, les parachutistes allemands s'enterrent. Les bombes pleuvent, un parachutiste se couche.
Un éclat d'obus vient transpercer son étui de masque à gaz sans le toucher. Le commentaire affirme " il a eu encore beaucoup de chance ".

[L'amiral de la Kriegsmarine Nemsen-Bohlsen inspecte l'équipage d'un chasseur de sous-marins (U-bootjäger)].

L'amiral Mienzen-Brulzen passe en revue les marins de Oberleutnant Otto Pollmann, commandant du Uboot-Jäger 2210. Pollmann est décoré de la croix de chevalier de la croix de fer pour la destruction de douze sous-marins.

[L'engagement de destroyers allemands en Méditerranée].

Grâce au sonar, un transmetteur est en mesure de repérer les sous-marins en approche. Le radar enregistre plusieurs échos de sous-marins ennemis, l'alerte est donnée.
Les marins courent à leur poste de combat, les premières grenades sous-marines sont larguées, elles explosent. Des taches d'huile apparaissent à la surface, ce qui provoque la joie des marins.
La chasse continue, les hommes chargent de nouvelles grenades sous-marines.
Note : Extrait d'archives alliées capturées.

Propriétés

Réalisateur Inconnu -
Lieu(x) Adria - Allemagne - Autriche - Berlin - Italie - Méditerranée - Roumanie - Styrie - URSS -
Personnes représentées Rudel, Hans - Uiberreither, Siegfried - Möller, Dr. - Braun, Herst - Backe, Herbert

Informations

Référence AA 48
Durée 00:17:47
Date de réalisation 31/05/1944
Format d'origine 35 mm
Couleur Noir et blanc
Origine UFA Universum Film Akten Gesellschaft