[Réduction d'une poche de résistance soviétique dans le secteur de Mourmansk, mer de Barents].

Dans une région montagneuse proche de Mourmansk, les troupes allemandes s'opposent à une résistance soviétique. Après une légère préparation d'artillerie, les soldats allemands progressent sous la protection d'un canon de 3,7 cm (Pak 36/37) et d'une mitrailleuse MG 42. Armés de pistolets-mitrailleurs MP-40, les fantassins délogent les soviétiques et reviennent victorieux dans les lignes allemandes.

[Dans le groupe d'Armées Nord, entre Leningrad et le lac Ilmen, une délégation japonaise visite le front].

Sur un terrain d'aviation, les officiers supérieurs japonais descendent d'un avion Junkers Ju-52. Les visiteurs sont accueillis par des officiers allemands. Un colonel allemand remet au général commandant (Generalmajor) Komatzu, un bâton commémoratif. Ce même général, attaché militaire à Berlin, inaugure un pont de bois récemment construit. Il assiste à un tir d'exercice au canon de 7,5 cm (Pak 40). La visite continue, les officiers allemands et japonais voyagent à bord de draisines propulsées par des motos BMW.

[Une visite d'officiers turcs au groupe d'Armées Sud].

Peu avant la bataille de Koursk (été 1943), le général Werner Kempf présente à la délégation turque les derniers véhicules allemands : une moto chenillée (Kettenkrad), un véhicule amphibie (Schwimmwagen), un canon automoteur Marder III. Le général turc Cemil Zahit Toydemir assiste aux cotés du maréchal (Generalfeldmarschall) Erich von Mainstein, à la présentation du panzer VI "Tigre". Dans le secteur du II.SS-Panzerkorps, le 6 juillet 1943, un "Tigre" passe à coté d'une position de MG 42 sur affût lourd. Des Junkers Ju-87 "Stuka" pilonnent des positions russes. Le général turc Cemil Zahit Toydemir examine aux jumelles, derrière lui un photographe allemand et son appareil photographique Leica (TCIN 00 : 06 : 44.

[A Minsk, la police militaire allemande lutte contre les partisans].

Un bataillon de police patrouille dans les rues à la recherche des saboteurs. La police fouille les appartements suspects et contrôle les papiers des passants. Une rafle est organisée par des troupes SS et l'armée de terre. Deux officiers se repèrent sur une carte de la région avant de commencer l'opération. Les soldats se déplacent à bord de side-cars, de véhicules à roues Sd.kfz 232 et 222. Ils traversent un cours d'eau.
La lutte contre les partisans est effectuée par des fantassins français de la Légion des volontaires Français (LVF). Les fantassins répliquent aux tirs des partisans. Ils sont repérés et isolés dans des ruines de maisons. La Flak arrose les positions des partisans à l'aide d'un canon de 8,8 cm. Un artilleur rectifie le tir grâce au goniomètre de pointage. Les ruines d'un village sont en feu, les soldats français passent à l'assaut, ils découvrent des cadavres de "bandits", comme les appelle le commentateur. A l'issue de l'action, les fantassins marchent vers le caméraman, parmi eux, un sous-officier photographe de la Waffen-SS (TCIN 00 : 10 : 28).

[Efforts de reconstruction de l'occupant et défilé de volontaires russes à Orel].

Dans la ville d'Orel, des tramways qui servaient de barricades, sont remis en service par les troupes allemandes pour le transport des troupes. Un panneau indique la fréquence des tramways pendant la journée (toutes les trente minutes) et fonctionne au charbon (Holzgas).


[Le 22.06.1943, une fête pour commémorer la " Libération " de Pskow (Pleskau)].

Des volontaires russes sous l'uniforme allemand défilent dans une ambiance festive. Une fanfare de la Luftwaffe donne le rythme du défilé. D'autres volontaires (Freiwilligen) défilent sous l'uniforme russe, armés de pistolets-mitrailleurs PPSH. Un colonel russe salue la foule à la façon russe.

[Un bombardier allemand Dornier Do-17 effectue pour une mission d'éclaireur].

Le bombardier allemand Dornier Do-17 décolle pour vérifier l'efficacité des bombardements allemands sur des usines soviétiques. L'avion est repéré par un projecteur de la DCA russe, il doit changer de cap pour éviter les tirs des batteries.

[Le ravitaillement arrive sur une île de la Manche].

Des marins allemands en poste dans un phare le long des côtes françaises reçoivent des vivres et du courrier par bateau. La mer est agitée et les marins ont du mal à débarquer les marchandises sur le rocher. Un câble permet la traversée entre une île et le phare.

[Des torpilleurs patrouillent à la recherche de sous-marins alliés].

Un transmetteur allemand utilise le sonar, il actionne une grande roue de gauche à droite pour repérer les navires alliés. Un sous-marin anglais est signalé, les marins sur le pont chargent des grenades sous-marines. Elles sont larguées selon les coordonnées relevées. La déflagration crée une gerbe d'eau importante. Les marins recommencent plusieurs fois le catapultage de charges avec succès : des taches d'huile apparaissent à la surface de l'eau, elles sont de plus en plus grandes et sombres. Elles prouvent la destruction du navire allié. Le commentaire finit par les mots "Die Jagd geht weiter" [la chasse continue].
Peut correspondre à une partie du DW 670 (Deutsche Wochenschau, 29e semaine) daté du 07/07/1943.