Attention, ce document comprend un extrait du Deutsche Wochenschau 748 et le Deutsche Wochenschau DW 747.

1) Extrait du Deutsche Wochenschau DW 748 (TCI 00:00:00 à 00:07:04)

1er sujet :
[A Berlin, le rassemblement de recrues de la Volkssturm, 07. – 28.01.1945], images tournées par Fritz-Joachim Otto ;
2e sujet :
[Cérémonie d'intrégation et cerment de jeunes recrues d'une unité de Panzergrenadier à la caserne Berlin-Spandau le 13.11.1944] ;
3e sujet :
[Contre attaque allemande en Curlande (Kurland) et progression de vedettes rapides (Schnell-Boote ou S-Boote) en Mer Baltique] ;
4e sujet :
[Echange de prisonniers dans le port de Lorient (selon la légende d'origine)]. (1)

2) Deutsche Wochenschau DW 747 (TCI 00:07:05 à 00:25:07)

[La fête du solstice, des membres de la jeunesse hitlérienne à ski].

Cérémonie aux flambeaux de la Hitlerjugend sur des pentes enneigées. Des chasseurs de montagne (Gebirgsjäger) dans un paysage montagneux, descente à ski.

[Démonstration de patinage artistique au palais des sports de Berlin].

Sur la glace du palais des sports de Berlin, démunit de toit, une démonstration de patinage artistique devant un public venu en nombre malgré le froid.

[Sur le front de Roumanie, l'escadrille de la 2e escadrille de bombardiers en piqué " Immelmann "].

Le colonel (Oberst) Hans-Ulrich Rudel, pilote du Schlacht-Geschwader 2, vient d'être décoré des feuilles de chênes en or (Goldene Eichenlaub zum Ritterkreuz) qui s'ajoutent à la croix de chevalier de la croix de fer (29/12/44). Rudel sera le seul titulaire de cette décoration.
Des Junkers Ju-87 " Stuka " piquent sur les objectifs terrestres. Equipés de canons antichars de 3,7 cm, des bombardiers sont spécialisés dans la destruction des chars. Le commentateur énumère le palmarès de Rudel : 2400 missions aériennes et 463 blindés détruits.

[Les combats font rage en Hongrie entre le lac Balaton et la Danube].

Malgré un violent barrage d'artillerie, des soldats allemands soutenus par des unités hongroises progressent vers un village. A l'issue d'un combat urbain, des blindés soviétiques brûlent, le commentateur souligne les lourdes pertes de l'armée Rouge.

[L'offensive des Ardennes].

Le 16 décembre 1944, une offensive allemande d'une grande envergure est lancée dans les Ardennes. Le commentateur met en valeur le caractère inattendu de l'offensive qui surprend les troupes alliées et notamment les Américains.
Dans la nuit, une bombe volante V 1 prend son élan ; des roquettes, tirées depuis des Nebelwerfer, éclairent le champ de bataille.
A l'aube, l'artillerie allemande (canons de 10,5 cm FH 18 et 8,8 cm FlaK) fait pleuvoir des obus sur les lignes alliées. Dans des tranchées, les soldats allemands attendent l'ordre d'attaquer.
Trente minutes après le début de l'offensive (selon le commentateur), une colonne de prisonniers américains gagnent déjà les lignes allemandes. On aperçoit les dents de dragons d'un ouvrage de la ligne " Siegfried ".
Des blindés Sturmgeschütz III et semi-chenillés Sd.Kfz. chargés de fantassins allemands croisent les prisonniers qui progressent en sens inverse. Des fantassins montent en ligne, ils sont équipés de mitrailleuses lourdes MG-42 et d'armes antichars Panzerfaust. Le groupe de Panzergrenadier, lourdement armés, pénètrent dans un bois. Le 19 décembre, Peiper attaque Stoumont. Un Panther progresse dans le brouillard vers la route Stoumont-La Gleize. Un Panzer IV de la 6e compagnie. Des Panzergrenadier et des parachutistes récupèrent des Panzerfaust pour lutter contre des blindés américains. Le SS-Sturmbannführer Werner Pötschke récupère une arme antichar, on aperçoit la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz).
Sur le bas-côté d'un chemin, des cadavres de soldats américains font penser à une exécution sommaire. Le commentateur préfère souligner les fortes pertes enregistrées par les troupes alliées lors des premières heures de l'offensive allemande.
Des blindés allemands Panther pénètrent dans Stoumont alors aux mains des alliés et procurent un soutien aux parachutistes allemands qui y combattent. L'équipage d'un Flakpanzer IV " Wirbelwind " tire au fusil sur un objectif.
Après des tirs d'armes antichars de Panzerfaust et Panzerschreck, les Panther soutenus par les Panzergrenadiers et les parachutistes allemands se rendent maitres du village.
Des prisonniers américains sont escortés par des Waffen-SS. Le commentateur évoque la reddition d'un régiment américain au complet. Il s'agirait du 119th Infantry Regiment dans le village de Stoumont. Le SS-Hauptsturmführer Diefenthal du II./SS-Panzer Grenadier-Regiment 2 rassemble les prisonniers américains.
Le général de la Waffen-SS (SS-Obergruppenführer) Josef Dietrich, commandant de la 6e armée blindée (VI Panzerarmee), inspecte ses troupes. Dietrich est accompagné par son adjudant (officier adjoint ou ordonnance) Hermann Weiser.
Dans le ciel de Belgique, le moteur d'une bombe volante retentit tandis que les fantassins montent en ligne. Les lignes américaines qui viennent d’être bousculée témoignent de la rapidité de l’intervention allemande, les restes des effets personnels des troupes américains jonchent le sol.
Une colonne blindée américaine, composée de M3 " Stuart " et de Half-tracks, s'est fait surprendre par les troupes allemandes, elle est capturée intacte.
Les camions de ravitaillement allemands encombrent les routes des Ardennes, obligeant les colonnes de prisonniers à marcher dans la boue. Debout dans sa voiture Kübelwagen, le SS-Oberführer Wilhelm Monhke, commandant de la 1.SS-Panzer Division.
Profitant du beau temps, rare en ce mois de décembre, des avions alliés menacent le ravitaillement allemand. La DCA de la Waffen-SS (LAH) et la chasse allemande et les chasseurs allemands (Focke-Wulf Fw-190) interviennent.
Des canons d’assaut Stumgeschütz rentrent dans une localité (dite libérée par le commentateur), des femmes et des enfants viennent à la rencontre des blindés allemands. Un Panzer-VI Tiger II chargé de parachutistes allemands avance dans une localité (
Au Luxembourg, le maréchal (Feldmarschall) Walther Model, commandant le groupe d'armées B, inspecte ses troupes. On note la présence du commandant de la 5. Panzer.-Armee, le général (Generalmajor) Wolfgang Thomale commandant la 5. Pz.-Armee et un troisième général non reconnu. Le GFM Model s’entretient avec les hommes bloqués sur la route, notamment deux assis dans une Schwimmwagen mais également un jeune officier de la 6.Panzerarmee.
Une longue colonne de prisonniers américains suscite la ciriosité du caméraman, l'œil du caméraman s’attarde longuement sur les visages des prisonniers noirs américains. Des soldats de la Waffen-SS et des parachutistes se restaurent avant un nouvel assaut. Le commentateur rend hommage aux combats des fantassins.
Trois blindés Panzer-VI Tiger II du schweren SS-Panzer-Abteilung 501 traversent le village de Tondorf.

Notes :
(1) La scène se situe sur l'île de Groix, lors d'un échange de prisonniers, des reporters américains et un photographe allemand travaillent de concert. Cette séquence correspond au DW 748 (3e semaine) Die Deutsche Wochenschau 748/3/1945 de 1945 (date de réalisation : 11/01/1945). Des officiers supérieurs allemands présentent leurs vœux pour 1945 aux soldats allemands. Sont présents notamment le général (Generalmajor) Hans Junck, commandant la forteresse (Festungkommandant) de Saint-Nazaire.

Résumé allemand de la première séquence, TCIN : 00 : 00 : 28 / TCOUT : 00 : 02 : 28 : Deutsche Wochenschau DW 748 :
Vorfilm: Sammelaktion zum Volksopfer vom 07. – 28.01.1945.
Grenadiere im Kampfeinsatz; Junge und Alte werden zum Volkssturm eingezogen; Volkssturm-Appell in Berlin; Sammelstelle der NSDAP Ortsgruppe Wedding im Kino Sellerstraße 34; Abgabe von Kleidungs- und Ausrü-stungsstücken; Volkssturmmänner werden in der Kleiderkammer eingekleidet; Ausgabe von Panzerfäusten; Plakat für das Volksopfer 1945.

Résumé de le seconde séquence :
Vereidigung junger Volksgrenadiere in der Kaserne Berlin-Spandau am 13.11.1944.
Ansprache des Kommandeurs Hptm. Schmidt: „Diese Waffen werden Ihnen heute zu treuen Händen übergeben. Die Heimat schafft Ihnen in schwerer Arbeit, oft unter frontnahen Bedingungen, für den so mit freudigen Einsatz (...) immer ihre Pflichten vor Augen, damit im Kampfe um die Erhaltung des Reiches die besten Grenadiere des Führers sind.“
Vereidigungszeremonie: „Ich schwöre bei Gott diesen heiligen Eid, daß ich dem Führer des Großdeutschen Reiches und Volkes, Adolf Hitler, dem Obersten Befehlshaber der Wehrmacht unbedingten Gehorsam leisten und als tapferer Soldat bereit sein will jederzeit für diesen Eid mein Leben einzusetzen.“
Rekruten empfangen aus den Händen von Rüstungsarbeitern Karabiner.