[L'attentat contre Hitler du 20 juillet 1944].

Les ruines de la salle où l'attentat du 20 juillet 1944 fut commis contre Hitler.
Ces images présentent le lieu de l'attentat criminel commis le 20 juillet 1944 par un petit groupe d'officiers inconscients sur la personne du Führer et du commandement de la Wehrmacht (le commentaire).
Caméraman : Fritz Schwennicke.

En gare de Rastenburg (haut quartier général d'Hitler), le train de Benito Mussolini entre gare. Le commentaire souligne que la visite du Duce a lieu seulement quelques heures après l'attentat.
Mussolini quitte le wagon et salue Hitler, le maréchal Graziani l'accompagne. Les hommes avancent vers le quartier général, Hitler s'entretient avec Himmler, nommé depuis le début de l'année 1944, commandant des forces intérieures du Reich.
A l'entrée d'un bâtiment vitré, Mussolini et Hitler discutent, de nombreux responsables du IIIe Reich assistent à la discussion dont Hermann Goering, Martin Bormann, Joachim von Ribbentrop.
Mussolini quitte le quartier général d'Hitler à bord de son train, sur le quai, Hitler, ses généraux et ministres le saluent.
KA: Fritz Schwennicke

[Le ministre Albert Speer décore des chefs d'entreprise méritants et inaugure une nouvelle usine].

Lors de la journée de l'industrie d'armement (24.07.1944), le ministre de l'armement Albert Speer s'adresse à un public composé de militaires et de civils. Le ministre remet la croix du mérite au directeur (Generaldirektorà Dr. Ludwig Kessler, au Reichslastverteiler Dr. Ernst Rudolf Fischer, les directeurs (Direktor) Max Langenohl et Dr. Friedrich Lüschen.

[Inauguration d'une usine en présence de Hitler et Speer].

Hitler et Speer avancent vers l'entrée d'une usine. Le commentaire souligne que le grand moment de la journée de l'industrie est ponctué par un discours du Führer (pas à l'image).
Speer inaugure l'usine en présence des ouvriers.

[Tests comparatifs entre les chars Panther et Tigre et un char général Lee capturé].

Sur un terrain d'exercice, un char Lee est comparé aux deux blindés allemands. Le passage d'une côte et le franchissement d'un obstacle semblent poser des problèmes au blindé américain. Les blindés allemands passent les obstacles sans difficulté.

[Démonstration des armes antichars allemandes].

Dissimulé derrière une caisse, un fantassin démontre l'efficacité du Panzerfaust, un binôme fait de même avec le Panzerschreck. La cible est une plaque de blindage métallique qui ne résiste pas aux projectiles.

[Retraite allemande après l'échec de l'opération " Bagration "].

Sur les routes encombrées, les blindés allemands se mêlent aux colonnes de réfugiés qui fuient les combats. Une batterie de " Wespe " couvre la retraite allemande. Des fantassins détruisent une voie ferrée tandis qu'un village, qui vient d'être évacué par l'infanterie, brûle.
Dans le sens inverse, une colonne de blindés Sturmgeschütz III et Panzer III et IV rejoignent le front.
Un char Tigre tire, les mitrailleuses MG-42 ainsi que des mortiers lourds tentent de stopper une offensive soviétique. Des carcasses de Sherman soviétiques démontrent l'efficacité de la défense allemande.

[Des bombardiers en piqué Junkers Ju-87 " Stuka " décollent pour une mission].

Après un briefing, les pilotes des " Stuka " prennent les commandes de leur avion pour aller bombarder les voies de communication empruntées par les troupes soviétiques. A bord, d'un bombardier et à la place du radio mitrailleur, le cameraman filme la mission et la plongée des avions vers leur objectif.

[Sur le front de Normandie].

Dans le secteur de Caen, des artilleurs de la Waffen SS chargent des munitions dans des camions qui prennent bientôt le chemin du front. La suprématie aérienne alliées ralentit considérablement l'acheminement du ravitaillement.
Des bombardiers américains survolent Caen, le commentaire souligne les destructions causées par les alliées détruisant un à un les quartiers de la ville et faisant des milliers de victimes parmi la population. L'artillerie allemande s'oppose à la vague des bombardiers jusqu'en dans la nuit. Dans les ruines encore fumantes de Caen, des renforts allemands gagnent le front.

Des fantassins allemands se rassemblent pour une contre-attaque, leur visage traduit la violence des combats. Les blindés Panzer IV et Flakpanzer 38 (t) Sturmgeschütz III et véhicules chenillés pour le transport des munitions (Sd.kfz.301 construit par Borgward) progressent sur une route.
Des soldats de la Waffen SS et des parachutistes avancent entre des haies du bocage normand. L'artillerie allemande (Sd.kfz.124 " Wespe ") couvrent les fantassins lors de la progression.
Des blindés américains de type Sherman enfoncent les lignes allemandes. Les parachutistes équipés des armes antichars Panzerfaust et Panzerschreck détruisent les Shermans.
Un engin télécommandé " Goliath " porteur d'une charge de démolition participe à la destruction d'un blindé allié.
Les parachutistes font des prisonniers parmi les fantassins américains (prisonniers américains de la 90th et 8th Infantry Division, TCIN : 00 : 18 : 51), ils sont fouillés puis rassemblés. Un blessé léger allemand est aidé par deux de ses camarades.
Des prisonniers alliés parmi lesquels on reconnaît des parachutistes américains (101e et 82e division aéroportées américaines) sont escortés par des Feldgendarmes.

[La bombe volante V 1 au-dessus de la Manche].

Deux membres d'une compagnie de propagande de l'armée de Terre installent une caméra munie d'un téléobjectif. La bombe volante s'élance, la camera suit sa trajectoire. (TC IN : 00 : 19 : 35 peut-être le Sonderführer Hans Ertl et de son assistant caméraman Dahlmeir).
Le commentaire souligne que cette arme est la réponse aux bombardements alliés.