[Déshydratation des légumes dans une entreprise agroalimentaire belge].

A Anvers, des ouvrières pèlent grâce à des machines et entassent des légumes (oignons et choux) pour les conditionner. Les légumes sont lavés, hachés puis déshydratés et enfin jetés dans un sac de papier.

[Dans un atelier de " l'œuvre des femmes allemandes" des monitrices dispensent des cours de cuisine].

Sur une table, des ustensiles de cuisine, des légumes. Des hommes dont les familles ont été évacuées apprennent à préparer un repas. Munis d'un tablier et d'une passoire, des hommes pressent des pommes de terre pour une purée. D'autres suivent une recette pour réaliser des boulettes de pommes de terre dans une poêle. Un homme fait sauter des crêpes.
Une monitrice encadre ses hommes qui sortent un gâteau du four et le démoulent. Enfin vient le moment de déguster et de se mettre à table.

[A la maison d'accouchement de guerre, des femmes sont accueillies par des infirmières].

Un panneau en allemand (Kriegs Entbindungheim) invite des femmes enceintes à entrer dans un bâtiment. Dans la maternité, des jeunes mères et leurs bébés allongés, sont surveillés par un docteur et des infirmières. Cette maison est aussi un foyer pour les familles sans logis, victimes des bombardements.

[Une visite chez le radiologue, le docteur Frik].

Sur la porte du cabinet de médecine, on peut lire en allemand "Service Radiologique Universitaire - Prof Frik". Agé de 65 ans, le docteur Frik est le spécialiste en radiologie (selon le commentaire).
Son assistante devient une patiente le temps du reportage, elle s'installe pour une radio du dos puis du thorax.

[Une réunion de travail rassemble le ministre Albert Speer et le maréchal de la Luftwaffe Erhard Milch].

Lors d'une réunion des directeurs usines d'armement (Arbeitstagung der Rüstungindustrie) le ministre Speer s'exprime à une tribune devant les principaux chefs de l'industrie d'armement allemande militaires et civils. A ses côtés, le Feldmarschal Erhard Milch. Durant son discours, Speer décrit la situation de l'industrie de l'armement, l'auditoire écoute attentivement. A l'issue du discours, le ministre Speer est salué par le constructeur automobile Ferdinand Porsche et par le général (Generalmajor) Adolf Galland. On aperçoit également le photographe Hanns Hubmann (TC : 00 : 08 : 34). Les hommes se dirigent maintenant dans un abri à partir duquel ils assistent à des tests de nouvelles armes.
Derrière une fenêtre blindée, le ministre Speer et le maréchal Milch assistent aux tests de canons de petits calibres propulsant des projectiles à fort capacité perforante.

[Le maréchal de l'air Hermann Göring inspecte la Panzer.Jäger "Hermann Goering"].

Accompagné de son état-major (dont le General der Flieger Friedrich Christiansen, titulaire de la croix du mérite) et des commandants la division blindée, Hermann Göering passe en revue les recrues de la Panzer.Jäger "Hermann Göering".
Sur le terrain d'exercice, il assiste au déploiement d'une mitrailleuse MG-34, ainsi qu'à celui d'un canon 15 cm. Göering fait une démonstration de tir au fusil Mauser 98 k. Allongé sur le sol, des lunettes sur le nez le maréchal effectue quelques tirs, les balles atteignent le centre de la cible.
Le maréchal assiste à une démonstration de tir à partir d'un canon automoteur Marder II, Göering observe aux jumelles l'efficacité des tirs. Il parle aux servants du canon qui sourient.

[A Vienne, l'Hauptmann Nowotny quitte un bâtiment, il est salué par des jeunes viennois qui agitent des drapeaux à croix gammées].

Le capitaine (Hauptmann) Nowotny quitte Vienne, il est salué par une foule joyeuse venue saluer "le héros" (selon le commentaire) avant son retour au front. Le pilote signe des autographes avant de se diriger vers l'aéroport. Sur le terrain d'aviation, il embrasse ses parents et salue les dignitaires nazis autrichiens. Nowotny monte à bord d'un bimoteur Heinkel He-111 dans lequel il prend place sur le siège du co-pilote.

[Des élèves de la Marine Schule Mürwigk de la Kriegsmarine terminent leur stage de sous-officiers].

Les cadets arrivent devant la porte d'entrée de l'école, ils suivent des cours intensifs théoriques (reconnaissance des types de navires dans une salle de classe, cours sur les vents, sur les tempêtes), et pratiques (navigation à bord de petites embarcations de type "Laser" appelées Segeldiesnt, utilisation du sextant et du compas) mais aussi du sport en salle (agrès, boxe). A l'issue de cette formation, durant une cérémonie qui se déroule à l'intérieur d'une salle, les cadets reçoivent leur poignard qui les promulguent sous-officiers de la Kriegsmarine.

[A Munich, commémoration du putsch du 09 novembre 1923 à la taverne "Löwenbrau-Keller"].

Adolf Hitler entre dans le bâtiment où sont réunis les membres fondateurs du parti national-socialiste allemand, ils saluent l'entrée de leur chef. Hitler serre la main de quelques uns puis se rend à l'estrade pour prononcer son discours. On note la présence de Martin Mutschmann, Fritz Sauckel, Heinrich Himmler, Hermann Göring, Martin Bormann, Max Amann, Robert Ley et Joseph Goebbels

Hitler dit "les ennemis de l'Allemagne espéraient un effondrement du Reich, en 1943, comme celui de 1918, mais ils se sont trompés le peuple allemand peut être tranquille. Le gouvernement fera face, quoi qu'il arrive". La victoire lui appartiendra (voix du commentateur).
A l'issue du discours Hitler descend de la tribune applaudit par l'assistance, il salue des personnalités du Reich allemand Goebbels et Sepp Dietrich.
Caméraman : Walter Frentz.

[La cérémonie du 9 novembre 1943, en mémoire du putsch de Munich de 1923 et des 16 tués de cette journée].

L'orchestre de la Feldherrnhalle marque le début des cérémonies du 20e anniversaire du putsch. La foule est venue assister aux défilés et aux dépôts de gerbes aux monuments aux morts érigés en mémoire des "16 putschistes" tués par la police de Munich. Le Gauleiter Paul Giesler et le maréchal allemand Wilhelm Keitel saluent "à l'hitlérienne" devant la plaque commémorative des événements et rendent les honneurs aux morts en déposant des couronnes de fleurs sur leur tombe notamment celle de Joham Rickmers.

Le défilé des "anciens combattants" ayant participé au putsch (Marsch der Alter Kämpfer) clôture les cérémonies.

[Sur le front russe, les combats font rage dans le secteur de Krivoi-Rog].

L'aviation russe demande aux artilleurs allemands de combattre même durant la nuit, mais à l'aube le calme est revenu. Des fantassins apportent des munitions aux premières lignes protégées dans des tranchées. Un fossé antichar est creusé par des ouvriers locaux, ce qui augmente le dispositif défensif allemand.
Dans le nord de Krivoi-Rog, une contre-attaque de grande envergure est organisée. Un combat " blindés contre blindé " à lieu, des chars allemands Panzer IV et Sturmgeschütz III s'opposent aux blindés soviétiques T34. Un char russe est détruit, l'équipage peut s'échapper et est fait prisonnier. Cette contre-attaque s'achève par de lourdes pertes en hommes et en matériel parmi les armées soviétiques (selon le commentaire).

[Une autre contre-attaque a lieu dans un secteur du front russe proche du Dniepr].

Des blindés Hummel et Elephant progressent dans un épais brouillard, l'infanterie allemande avance pour les protéger des fantassins ennemis. Mais l'aviation russe est passée maître du ciel et écrase cette attaque allemande. La DCA allemande doit riposter comme elle peut à coups de canons 8,8 cm. Mais les YAK et les Sturmovik passent à travers les obus allemands et obligent les blindés allemands à la retraite.
Des semi-chenillés Opel-Blitz "Maultier" équipés de Nebelwerfer envoient leurs salves meurtrières vers les lignes russes pour couvrir la retraite allemande.

[Des chasseurs bombardiers allemands assurent la protection du territoire allemand du Reich].

L'escadrille de chasse Jagdgeschwader 54 (9./JG 54) équipée de Focke-Wulf FW-190 et de Messerschmitt Me-109 réagit à une attaque aérienne alliée au-dessus de l'Allemagne. Les personnels au sol de la Luftwaffe, les "rampants" approvisionnent les mitrailleuses de bords des avions, alors que les pilotes s'installent aux commandes des chasseurs. Les avions décollent et interceptent une escadrille américaine de bombardiers Boeing B-17.
Les appareils allemands sont équipés de caméras ciné-mitrailleuses qui se déclenchent lorsque les pilotes appuient sur la détente et attaquent un avion. L'un des chasseurs allemands parvient à isoler un quadrimoteur, l'équipage allié ne peut que quitter l'appareil avant qu'il plonge vers le sol sous les impacts allemands.
Défauts Images d'archives:(Rayures films,Taches et poussieres photographiées,Poils photographiés, Instabilités image, Grain film) .Contenu différent sur les deux pistes sonores Left et Right,Conforme au Support d'origine. Deuxième bobine au TC IN: 00:13:49:14