Avant l'attaque, un dreadnought (cuirassé) pointe ses canons. Pendant le bombardement des forts, les hydravions alliés (Short 136) corrigent les tirs des cuirassés, eux-mêmes protégés des sous-marins ennemis par des torpilleurs. Après cette phase, les escadres débarquent des fusiliers marins (troupes anglaises) pour finir de mettre les forts hors d'usage. Dans une grande confusion, et sous les tirs ennemis, ceux-ci, filmés d'une hauteur, prennent position, hissent des pièces d'artillerie, mettent en batterie un canon de siège tandis que les blessés sont emmenés sur des brancards. Un train blindé pris à l'ennemi, amène de nouveaux renforts : les soldats sautent du wagon encore en marche et se précipitent dans la mêlée. Un pont est détruit pour ôter à l'ennemi la possibilité d'utiliser la même voie ferrée.
Carton final "Cinéma Eclair Paris".

Note : en l'absence du carton titre, le rattachement des plans décrits sous ce numéro reste une hypothèse. En outre, la bobine étudiée comprend trois cartons suivis de trois séquences appartenant vraisemblablement à un autre film : des marins font une démonstration de télégraphie à bras et de lanterne Scott. A l'heure de la soupe ils se réunissent sur le pont.
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 198 m.
6 cartons en français, (2 autres cartons en français, pour les séquences douteuses), le titre manque.
Armée d'Orient.
Dist. Eclair (Gaumont d'après les sources écrites, mais le carton final montre que c'est bien Eclair).
Date supposée : janvier février 1916.
Film n° 182 dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Film issu de la collection du Musée forain donné par René Charles.