Description non finalisée (document en cours de traitement et d’analyse).

-K7-1:
[Discours du Général René de Biré, président de l'Association Nationale des Anciens Combattants de Diên Biên Phu en introduction à la soirée].
Le général de Biré rend hommage aux combattants d'Indochine et présente son association. Il dresse un historique de la reconnaissance des anciens d'Indochine par la nation française et souhaite que la mémoire de ce conflit se perpétue dans les nouvelles générations. Une présentatrice explique le déroulement de la soirée avec un repas entrecoupé de témoignages de vétérans.

[Intervention de M. Pelissier, écrivain].
Il présente le contexte international de la guerre d'Indochine.

[Témoignage du Colonel Alain Faure].
Lieutenant sur un C47 Dakota puis sur un C119 Pacquet, Alain Faure relate certaines de ses missions : parachutages difficiles, opération dans la cuvette de Na San, fabrication d'une piste,...

[Témoignage du Colonel Serge Luciani].
Commandant le 1er bataillon étranger parachutiste, il est parachuté le 21 novembre pour être fait prisonnier le 24 mai. Il raconte le quotidien des militaires avec son lot d'embuscades, d'accrochages (nombreuses pertes), de reconnaisances (vers le Laos),...

[Témoignage du Général de Division Moreau].
Arrivé à Hanoï en 1953, prisonnier trois mois, il est libéré le 7 septembre 1954. Officier de tir sur la 6e Batterie du 4e RAC (Régiment d'Artillerie Coloniale), il raconte la vie quotidienne de ses hommes : Appuis constants, consolidation des tranchées, héroisme de l'artilleur Brinbrouk,...

[Témoignage de Guy de la Malene].
Lieutenant Cavalier issu de la légion étrangère, il explique le rôle des Bataillons Thaï pendant la guerre d'Indochine.

[Témoignage de Geneviève de Galard].
Infirmière basée à l'antenne chirurgicale médicale 44, elle est faite prisonnière puis libérée le 24 mai. Elle participe à l'évacuation périlleuse des blessés par Dakotas.

-K7-2 :

[Témoignage d'un ancien medecin officier].
Il raconte les conditions de soin difficile et l'impossibilité d'évacuer par avion les blessés. Les avions de transport de blessés sont harcelés au même titre que des avions de combat. La vie des prisonniers est aussi déplorable avec une séparation des medecins des blessés. Ceux-ci, sous-alimenté et affaiblis, meurent en grand nombre. Au retour des survivants en France, l'accueil qui leur est réservé est "détestable". La reconnaissance de leur héroïsme est ainsi assez tardive.

[Témoignage de René de Biré, président de l'Association Nationale des Anciens Combattants de Diên Biên Phu].
René de Biré fait une intervention sur le mythe du combattant de Diên Biên Phu.