Film d'origine anglaise (British Paramount News).
Pas de droits d'exploitation, en consultation uniquement.

[Discours du général de Gaulle à Londres, 2 juillet 1940]

Le général de Gaulle, filmé debout devant un bureau à Londres, prononce un discours (prise de son directe) qui est une partie d'un discours qu'il a écrit le 2 juillet 1940 (1). Il souligne la nécessité de constituer une force mécanique (la seule valable) française en vue de continuer la guerre aux côtés des Alliés et de libérer la France mais aussi il incrimine politiquement le gouvernement de Pétain : " … nous croyons que l'honneur des Français est de continuer la guerre aux côtés des alliés et nous sommes résolus à le faire. Nous espérons qu'un jour, une force mécanique supérieure nous permettra d'avoir la victoire et de libérer la patrie. // La défaite française a été causée par la force mécanique aérienne et terrestre de l'ennemi. L'action foudroyante de cette force mécanique a amené l'effondrement du moral du commandement et du gouvernement. Devant cet effondrement, deux voix s'ouvraient. L'une était celle de l'abandon et du désespoir, elle menait à la capitulation. C'est celle qu'a choisi le gouvernement de Pétain. L'autre est celle de l'honneur et de l'espérance. C'est celle [que mes compagnons et moi avons choisie]… ". (2)

[Revue et remise de décorations des FNFL par le général de Gaulle, Angleterre, 1940 ?]

Le général de Gaulle, suivi d'amiraux de la Royal Navy, passe en revue des marins et décore l'amiral Muselier, arrivé à Londres le 29 juin 1940 et chef des FNFL depuis le 2 juillet 1940. Il se rend ensuite à bord du sous-marin "King George VI" et en salue le commandement.

Le général de Gaulle visite le sous marin "Surcouf" TC 00.05.59

Ayants droits : ITN/Reuters.

Le document présente la première apparition filmée du général de Gaulle depuis son arrivée à Londres le 17 juin 1940.

1) Il reprend exactement six phrases du discours daté du 2 juillet, écrit mais ni enregistré ni radiodiffusé. L'original manuscrit est conservé au musée de l'ordre de la libération à Paris.

(2) Le discours est entrecoupé d'un repère cinématographique (carton " Good scenes " et image de De Gaulle et de son officier d'ordonnance Geoffroy Chodron de Courcel sortant d'un hôtel particulier). Il est subitement coupé. Un clap met fin au tournage. Il s'agit d'un remontage compo
sé de deux négatifs pas montés dans le bon ordre. Pour avoir une bonne lecture du document, il convient d'écouter tout d'abord du repère à la fin (" La défaite française… ") puis le début (" Nous croyons que l'honneur… ") (voir copie SA 633-06, discours remonté dans le bon sens).