L'école Joffre, dont Edouard Herriot, maire de Lyon et sénateur du Rhône, est le promoteur, accueille des mutilés de guerre pour leur rééducation. Ainsi plusieurs soldats amputés d'un bras ou d'une main parviennent-ils à écrire et même à dactylographier. D'autres travaillent à la cordonnerie ou comme tailleurs, certains enfin oeuvrent dans un atelier de reliure. Dans une salle, des soldats élèves suivent un cours sur la TSF, font de la manipulation radio et de la lecture au son. E. Herriot discute, entouré de mutilés bêchant un jardin. La section du jouet français qui oeuvre pour la résurrection du jouet de fabrication française propose aux blessés une activité rémunérée. Tous les mutilés de l'école Joffre ont appris un métier différent de celui qu'ils exerçaient avant-guerre.

Note :
1+21 cartons en français. (Nombreuses fautes d'orthographe sur les cartons intertitres).
Film classé dans la « Liste complémentaire : Film du service de santé : rééducation des traumatisés et mutilés. » dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Voir aussi le film "L'école municipale de Lyon, pour la rééducation des mutilés organisée par M. Herriot, sénateur du Rhône" (référence SS 57) sur le même sujet mais un peu moins complet.
Sortie : American Cosmograph, Nantes, semaine du 05 au 11/05/1916 ; d'après le catalogue " De Pathé Frères à Pathé Cinéma, 1915, 1916, 1917, 1918 " d'Henri Bousquet.