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Edéa. Intérieur de la factorerie de la Compagnie forestière de la Sangha-Oubangui. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer


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Après une excursion vers l'est sur la ligne de chemin de fer, l'opérateur est de retour à Edéa. La Compagnie forestière Sangha-Oubangui a installé un de ses comptoirs dans un hangar ou s'effectue le commerce de diverses marchandises : denrées, tissus, lampes à pétrole, couvertures... Des ballots et des tonneaux sont entassés près d'une balance.

Note : la Sangha-Oubangui est une compagnie forestière créée en 1911 au Congo par regroupement de 11 concessions pré-existantes qui opéraient aux abords du fleuve Sangha. Elle compte 17 millions d'hectares et son capital est de 12 millions de francs. Louis-Ferdinand Céline y a travaillé, côté Cameroun, de mars 1916 à février 1917 comme surveillant puis comme gérant d'une plantation. Il s'est servi de cette expérience dans son roman "Voyage au bout de la nuit" (voir le site : http://ettuttiquanti.blogspot.com/2009/05/louis-ferdinand-celine-au-cameroun-1.html).

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 142 H 4628
Date de début 25/01/1917
Date de fin 25/01/1917
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Cameroun - Edéa -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Activités dans la région d'Edéa.

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Description du reportage

Frédéric Gadmer poursuit ses excursions aux alentours d'Edéa où il photographie divers aspects de l'activité économique de ce secteur de la Sanaga.

- sur le bras nord de la Sanaga, entre l'île d'Edéa et la rive droite du fleuve, il photographie les réparations du pont ferroviaire endommagé pendant le conflit ;
- puis il part vers le nord à Kopongo, à quelques km au nord d'Edéa, où vivent des populations de l'ethnie Ngoumba ;
- le 24 janvier, après être repassé par Edéa, il se dirige vers l'est, où deux ponts de chemin de fer ont également fait l'objet de réparations ; puis il atteint Makondo et So Dibanga, où on exploite des plantations. So Dibanga porte les traces des combats de conquête de la colonie (tranchée, observatoire, cimetière de tirailleurs) ;
- il retourne ensuite à Edéa où il photographie les comptoirs de deux factoreries, notamment celui de la Sangha-Oubangui, une des plus grandes concessions forestières, ainsi que le commerce et la vie locale.
Suite chronologique du reportage SPA 140 H.

Photos du reportage(24)