PHOTO

Edéa. Tribunal indigène. [légende d'origine]

Photographe(s) : Frédéric Gadmer


Télécharger en basse definition

Pourquoi acheter cette image si je peux la télécharger gratuitement ?

Des camerounais attendent devant le tribunal indigène d'Edéa.

Note : juste après l'occupation en 1916, l'autirité française tente de supprimer les tribunaux indigènes en leur opposant un tribunal dirigé par les "Blancs". Rompant avec la politique allemande administrant par chef indigènes interposés, cette tentative instaure très vite un conflit d'autorité. Raison pour laquelle le commissaire provisoire Aymerich sort le 8 août 1916 un arrêté réorganisant la justice dans le territoire du Cameroun.... La justice est rendue suivant les coutumes indigènes, à conditions que celles-ci ne soient pas contraires à "la civilisation".
Chaque circonscription se dote alors d'un tribunal indigène ou "tribunal de race".
Au moment ou cette photo est prise, le système est en passe d'être réformé, avec une mainmise complète des Français sur le système judiciaire local.
Alfred Ngando, La France au Cameroun 1916-1939 : colonialisme ou mission civilisatrice, L'Harmattan, collection études africaines, 2002, pages 108-109.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 11x15
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 143 H 4643
Date de début 30/01/1917
Date de fin 30/01/1917
Photographe(s) Frédéric Gadmer -
Lieu(x) Cameroun - Edéa -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Défenses d'Edéa, janvier 1917.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

A Edéa, une caravane est arrivée et des hommes livrent les marchandises qu'elle a apportées à la factorerie John Holt. Un ouvrage militaire défend la route de la gare et une tranchée les positions alliées sur le fleuve Sanaga.
Dans la ville, la population indigène vaque à ses activités. Un homme tresse des nasses à poisson pour la pêche et le dispensaire accueille des malades.
Un tribunal est dédié aux affaires de la population locale.
Suite chronologique du reportage SPA 117 H.

Photos du reportage(11)