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Edéa. Tribunal indigène. [légende d'origine]
Des camerounais attendent devant le tribunal indigène d'Edéa.
Note : juste après l'occupation en 1916, l'autirité française tente de supprimer les tribunaux indigènes en leur opposant un tribunal dirigé par les "Blancs". Rompant avec la politique allemande administrant par chef indigènes interposés, cette tentative instaure très vite un conflit d'autorité. Raison pour laquelle le commissaire provisoire Aymerich sort le 8 août 1916 un arrêté réorganisant la justice dans le territoire du Cameroun.... La justice est rendue suivant les coutumes indigènes, à conditions que celles-ci ne soient pas contraires à "la civilisation".
Chaque circonscription se dote alors d'un tribunal indigène ou "tribunal de race".
Au moment ou cette photo est prise, le système est en passe d'être réformé, avec une mainmise complète des Français sur le système judiciaire local.
Alfred Ngando, La France au Cameroun 1916-1939 : colonialisme ou mission civilisatrice, L'Harmattan, collection études africaines, 2002, pages 108-109.
Note : juste après l'occupation en 1916, l'autirité française tente de supprimer les tribunaux indigènes en leur opposant un tribunal dirigé par les "Blancs". Rompant avec la politique allemande administrant par chef indigènes interposés, cette tentative instaure très vite un conflit d'autorité. Raison pour laquelle le commissaire provisoire Aymerich sort le 8 août 1916 un arrêté réorganisant la justice dans le territoire du Cameroun.... La justice est rendue suivant les coutumes indigènes, à conditions que celles-ci ne soient pas contraires à "la civilisation".
Chaque circonscription se dote alors d'un tribunal indigène ou "tribunal de race".
Au moment ou cette photo est prise, le système est en passe d'être réformé, avec une mainmise complète des Français sur le système judiciaire local.
Alfred Ngando, La France au Cameroun 1916-1939 : colonialisme ou mission civilisatrice, L'Harmattan, collection études africaines, 2002, pages 108-109.
Catégories
| Afrique noire |
| SPA [section photographique de l'armée] (1915-1917) |
| Ville |
| Population civile et vie civile |
Mots clés
Informations techniques
| Procédé original | Négatif |
|---|---|
| Format d'origine | 11x15 |
| Support d'origine | Plaque de verre |
| Couleur | Noir et blanc |
| Orientation | paysage |
Propriétés
| Référence | SPA 143 H 4643 |
|---|---|
| Date de début | 30/01/1917 |
| Date de fin | 30/01/1917 |
| Photographe(s) | Frédéric Gadmer - |
| Lieu(x) | Cameroun - Edéa - |
| Origine | SPA/SPCA |
| Mention obligatoire | © Frédéric Gadmer/ECPAD/Défense |
| Domaine public | Oui |
La photographie est issue du reportage suivant :
Défenses d'Edéa, janvier 1917.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
A Edéa, une caravane est arrivée et des hommes livrent les marchandises qu'elle a apportées à la factorerie John Holt. Un ouvrage militaire défend la route de la gare et une tranchée les positions alliées sur le fleuve Sanaga.
Dans la ville, la population indigène vaque à ses activités. Un homme tresse des nasses à poisson pour la pêche et le dispensaire accueille des malades.
Un tribunal est dédié aux affaires de la population locale.
Suite chronologique du reportage SPA 117 H.
Dans la ville, la population indigène vaque à ses activités. Un homme tresse des nasses à poisson pour la pêche et le dispensaire accueille des malades.
Un tribunal est dédié aux affaires de la population locale.
Suite chronologique du reportage SPA 117 H.
Photos du reportage(11)
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Edéa. Ouvrage défendant la route de la gare.
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Edéa. Ouvrage défendant la Sanaga.
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Edéa. Un boyau conduisant à la Sanaga.
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Edéa. Tranchée de l'ouvrage Sanaga.
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Edéa. Indigène tressant des engins de pêche.
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Edéa. Salle des malades indigènes (dispensaire).
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Edéa. ; Edéa. Tribunal indigène.
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Edéa. Ouvrage défendant la route de la gare.
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Edéa. Sortie d'école des pères blancs.
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Edéa. Un jour de caravanes autour des factoreries.