La FINUL (Force intérimaire des Nations-Unies au Liban) est initiée par le vote des résolutions 425 et 426 adoptées le 19 mars 1978 par l'ONU. Ces deux résolutions exigent de l'Etat d'Israël la cessation immédiate de toute action militaire ainsi que le retrait militaire de l'ensemble du territoire libanais. Le premières troupes se mettent en place au Liban dès le 23 mars 1978. Cette organisation donne lieu à de multiples opérations.
En mars 1979, l'armée française doit quitter le territoire libanais mais elle revient au Sud-Liban en mai 1982 lors de l'opération israélienne "Paix en Galilée", puis à Beyrouth au mois d'août de la même année lors de la création par l'ONU de la FMI (Force multinationale d'interposition) aux côtés de contingents italiens et américains.. L'un des objectifs de cette opération est l'évacuation de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) et plus particulièrement de son chef Yasser Arafat.

Ce reportage présente le départ du 3e RPIMa (régiment Parachutiste d'infanterie de marine) à partir de la Base Aérienne 125 d'Istres pour rejoindre Beyrouth dans le cadre de l'opération Epaulard. Le général Schmitt, le lieutenant-colonel Roudeillac (chef du 3e RPIMa) et le colonel Hottier (commandant de la Base Aérienne 125 d'Istres) sont présents.
Le 3e RPIMa consitute le second élément français, qui doit débarquer à Beyrouth le 26 août en même temps que le contingent italien.
Ce reportage présente également le chargement de matériel médical , de matériel de soutien et des jeeps. Des éléments du 1er BPCS (bataillon parachutiste de commandement et de soutien) d'Albi, deux éléments de la Poste aux Armées, une section du 17e RGP (régiment de génie parachutiste) de Montauban, quelques éléments de soutien de la 9e DIMA (division d'infanterie de marine) de Saint-Malo et 11 membres de l'ACP (Antenne chirurgicale Parachutiste) sont également affectés à ce départ pour le Liban.

Note:
reportage Couleur équivalent : F 82 358.