En Artois, dans la région d'Arras, les routes du Pas-de-Calais sont chaque jour empruntées par des convois d'artilleries, acheminant pièces et munitions près du front. Au parc de ravitaillement de Lattre Saint-Quentin, des munitions pour canons de 75 mm sont préparées pour être ensuite emportées vers les batteries en action. Dissimulées dans des abris creusés en rase campagne, les canons de 75 mm ouvrent le feu sur les positions allemandes. Dans une carrière aménagée par les troupes françaises, des munitions sont stockées puis emportées vers les canons. Après le combat, des prisonniers allemands blessés sont évacués par les brancardiers français. Des prisonniers sont escortés vers l'arrière du front. Un avion de reconnaissance Farman F11 s'envole pour reconnaître des cibles.

Texte des cartons :
Artois, la lutte d'artillerie.
Les grandes routes du Nord sont sillonnées de continuels convois de canons et de munitions de tous calibres.
Batteries lourdes de 155 court avec leur tracteur.
Canons de 120 mm long.
Le parc de ravitaillement pendant l'action doivent se tenir constamment prêts à satisfaire aux nombreux besoins des batteries.
Arrivée et chargement de caissons de 75 mm.
Les caissons pleins repartent au grand trot vers les lignes.
Dissimulés sous leurs abris, les artilleurs attendent leurs ordres de leurs observateurs.
A vos postes !
Un dépôt de munitions et d'engins de tranchées situé à 10 mètres sous terre à l'abri de tout bombardement.
Un poste de commandement creusé dans une carrière.
Pendant le combat, les prisonniers allemands blessés sont confiés aux brancardiers et les hommes valides acheminés vers l'arrière.
L'avion part reconnaître les effets du tir.

Not:
0 + 13 cartons en français.
Film distribué par la société Gaumond. Edité par la 10e armée.
Considéré comme non retrouvé dans le catalogue des films de la Première Guerre mondiale, édité en 1997 par l'ECPA.
Fiche catalogue n°180.